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lundi 13 mai 2013

La naissance d'Astérix



Après avoir laissé au clair dans la rubrique précédente ce que représente Astérix en termes de succès, le diablogueur se propose de revenir aux origines de cet immense héros de la bande dessinée (française). D'ailleurs, il est curieux de constater que l'on utilise communément l'expression bande dessinée belge ou franco-belge mais très rarement bande dessinée française comme si celle-ci n'existait pas ou seulement associée à la bédé belge. Cela est tout à fait étrange et pour tout dire fort injuste car il existe bel et bien une bédé française comme il en existe une italienne ou une espagnole. La France a même compté dans ses rangs quelques pionniers de la BD comme Caumery et Pinchon (Bécassine), Louis Forton (Les Pieds Nickelés) ou encore Alain Saint-Ogan (Zig et Puce). Plus tard à partir des années 60, la France a joué un rôle essentiel dans le développement du 9ème art et dans son ouverture à un public plus large (adulte). Tout cela a été possible en grande partie grâce à René Goscinny et Albert Uderzo et à l'immense succès récolté par leur bande dessinée nº1 : Astérix. Ces derniers ont participé aussi à la création du journal Pilote qui va bouleverser le monde de la presse et permettre à une nouvelle génération (brillante) de dessinateurs de voir le jour. C'est d'ailleurs dans ce journal (Pilote) qu'un beau jour de l'année 1959, les jeunes lecteurs français vont découvrir un drôle de village habité par d'irréductibles Gaulois. René Goscinny, le scénariste, et Albert Uderzo, le dessinateur, se sont penchés sur l’histoire de France et se sont arrêtés sur la Gaule de Vercingétorix, le grand vaincu de la bataille d’Alésia. Ils vont ainsi créer le plus grand héros de l'histoire de la bande dessinée française.


René Goscinny et Albert Uderzo décident d’inventer des personnages dont les noms se termineront par le suffixe –ix. Pour le personnage principal, Albert Uderzo voit un Gaulois très musclé alors que René Goscinny préfère un petit bonhomme au physique amusant mais malin. C’est ce dernier qui aura le dernier mot mais son dessinateur assez têtu finalement lui adjoindra quand même un compagnon bien en chair et de grande taille, Obélix. Par la suite, entre jeux de mots et calembours, on voit venir au monde Assurancetourix (assurances tous risques), Abraracourcix (à bras raccourcis) et le reste de la troupe de joyeux drilles! Pour la petite histoire, sachez que le chien Idéfix a été nommé par un lecteur à la suite d’un concours en référence à son obsession (une idée fixe) bien naturelle de trouver des os.



L’histoire repose sur les aventures des habitants de ce petit village placé sous l’occupation romaine et qui résiste à Jules César, envers et contre tout ! Mais, pour résister de la sorte, ils disposent d’une botte secrète : la fameuse potion magique qui leur donne un pouvoir incroyable et leur permet d’envoyer voler les Romains loin dans le ciel! Fabriquée par le druide Panoramix, la potion est distribuée à tout le village, sauf à Obélix, le gros copain d’Astérix, qui est tombé dedans quand il était petit. C’est pour ça qu’il est aussi fort et n’a pas besoin de magie pour casser la figure aux Romains. C’est pour ça aussi qu’il peut porter des menhirs sur son dos aussi facilement que nous portons un simple sac à dos! Quant aux autres Gaulois, ils ont quand même besoin d’un petit coup de pouce…  À présent tout cela en vidéo sans oublier de remercier tous ceux qui ont assisté aux conférences sur Astérix que le diablogueur a perpétrées à l'EOI d'Avilés, Cangas de Narcea, Gijón, Luarca et Oviedo. RDV l'année prochaine




4 commentaires:

  1. Je pense que Gosciny a eu une bonne idée pour penser à un personnage different a tous le héros conus,Asterix .Mais, je veux remercier à Uderzo pour être têtu car j'adore Obelix, son bon ami gourmand,amoreux et très, très susceptible...et sûrement il n'est pas gros il est seulment un peu fort. Margot.

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    1. Margot, je suis d'accord avec toi. Moi aussi je préfère Obélix qui est plus marrant qu'Astérix.

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  2. Il est vraiment dommage qu’un génie de la taille de Goscinny soit disparu si jeune. À part Asterix, ça va de soi, je me suis bien amusée à lire ses « Petit Nicolas » aussi bien pour la naïveté que pour la simplicité de son récit enfantin, valable pour tous les publics pour autant. Il me semble que pour réussir à écrire d’une façon tellement vraisemblable il a fallu que l’enfant Goscinny reste en lui jusqu’à sa mort. Peut-être qu’un jour le maître de ce blog consacrera une rubrique à l’ami de Alceste, Rufus, L’Agneau, …

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    1. Jerry Golatoutprix, tu m'épates!! Quelle intuition! Tu as lu dans ma pensée, ma parole. En effet, il y aura une rubrique pour Goscinny...

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