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mardi 10 mai 2011

La belle mort de Félix Faure

Il y a des moments où l'histoire et l'anecdote se croisent de manière singulière. C'est ce qui arriva à Félix Faure, élu Président de la République française en 1895 et qui mourut en 1899 dans le palais présidentiel .... et dans les bras de sa maîtresse. On peut imaginer le bruit que put faire à l'époque cette fin inespérée et dramatique. Dans les annales historico-politico-people, je ne vois guère que l'épisode Clinton-Lewinsky dans le bureau ovale de la Maison Blanche qui puisse être comparable même si le dénouement fut moins tragique hormis pour la santé du couple Clinton. À peu près cent ans séparent ces deux faits divers qui ont en commun le même type de prouesses buccales (aux dires des mauvaises langues) qui se soldèrent pour le pauvre Félix Faure  par une très embarrassante épectase (décès pendant l'orgasme). Ces ragots malveillants ont valu à la malheureuse dame, une certaine Marguerite Steinheil, le surnom de "Pompe funèbre". Quant au président polisson, il écopa aussi de son chapelet de plaisanteries dont la plus célèbre fut celle que lui dédia un adversaire politique (Clémenceau): "Il voulait être César, il ne fut que Pompée". En effet, celui que l'on avait surnommé le "Président Soleil", avait la réputation de se soucier davantage de son apparence et de ses fastes que de son oeuvre politique. Vous pouvez retrouver tous ces personnages dans le téléfilm "La maîtresse du Président" produit pour France 3 en 2009 et disponible dans notre bibliothèque (EOI Avilés). Récemment le très espiègle chanteur Thomas Fersen a eu l'excellente idée de consacrer une chanson à M. Faure dans son dernier album qui s'intitule comme par hasard "Je suis au paradis". Voici les paroles et une version live de la chanson "Félix".




Félix
Je suis centenaire et je suis encore vert
Pour l’amour y a pas d’âge et je suis prêt pour le mariage
J’ai l’âge d’être grand-père et même arrière-grand-père
Je fais semblant d’être sourd, mais je suis prêt pour l’amour

Je jouis, je jouis, je jouis, c’est inouï
Je jouis, je jouis, je jouis

Je suis centenaire, mes dents sont dans un verre
Voyons qu'est-ce que je vais prendre, la viande si elle est tendre
La viande avec des frites ainsi qu’une douzaine d’huîtres
Une bouteille de Pomerol et des profiteroles

Je jouis, je jouis, j’en suis tout ébloui
Je jouis, je jouis, je jouis

Je suis centenaire, mais je suis encore vert
J’ai l’âge d’être arrière, arrière, arrière, arrière
Mon fils est un vieux schnoque, ma fille est une vieille bique
Quand je l’embrasse, elle pique, y en a marre des vioques

Je jouis, je jouis quand j’entendrai le glas oui
Je jouirai encore, je veux mourir comme Félix Faure

4 commentaires:

  1. Tant qu’on y est, je trouve que c’est plutôt bien comme façon de crever ! Quant à l’inégalable Thomas Fersen, il a d’autres chansons dans le même style grivois-rigolo dont « Saint-Jean-du-Doigt » et surtout « Chez toi » que je recommande avec la permission du monsieur le Diablogueur.

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  2. Verdaderamente, esto es lo que más pavor me produce a mí últimamente. No morir, yo, claro, La Mort, l'arcane sans nom, a mí, en ese aspecto me parecería perfecta pero, ¿y todo? En el caso del ''Otro'', ¿una mini-serie en las EOI del siglo que viene? Bueno, ¿siquiera habrá EOI dentro de 50 años, profesor?

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  3. El verbo 'Tuer'' es muy difícil para una principiante. Además el miedo es muy antiguo, lleva algunos años conmigo. Tenía todavía 38 años, entonces. Pero fue tan traumático aquel instante que me hizo muy vulnerable. Él hablaba francés, cualquier idioma del país que visite, es de esas personas inquietas a las que les gusta estar siempre aprendiendo. Yo, entonces, no tenía cultura de ningún tipo pero le resulté 'Alegre y espontánea', y por eso me amó. Aquella vez fue la única. Pero me salvó la vida, porque a partir de entonces, supe lo que era Sentir. Yo puedo llegar a ser muy indiferente, con el francés no porque tú lo haces apasionante. Sé que mi juicio es certero casi al cien por cien, y lo sé instantáneamente. Lo que sucede es que tengo que ser cauta, y honesta, en principio sí e intentarlo todo, todo lo posible y lo imposible, con el ''Otro'' [eso es un concepto de E. Levinas, que significa que lo importante es el rostro, porque ni las cosas ni los objetos tienen rostro] pero cuando doy el cien por cien de mi misma y, además, me quieren pisar, entonces, creo que soy como todo el mundo, que aprende. No volveré a escribir para la eoi de Avilés. Fue el único cuaderno. Iban a ser todos los que siguieran, esa era la idea pero como tú eres el único que te has molestado en conocernos, me alegro de que, por lo menos, tú puedas comprenderlo (o más o menos, o con el tiempo seguro que sí). Creo que estás un poco pagado de ti mismo pero es lógico. Hobbes lo piensa como lógico en uno de sus presupuestos, acerca de la condición humana, Pero no te veo abusando de nadie nunca. Seguiré escribiendo a diario y seguiré en la misma línea en la que me mantengo, en el canal público y en el privado. Y te agradezco mucho las clases de fonética. Son un lujo, asistiendo a lo que asisto en otras horas. Y me siento muy viva en ellas. Espero que si tienes algo que objetarme sea siempre tan divertido, como tus pequeñas mortificaciones con la lengua :-) Bonsoir, a ti no te añado una 'e' muda pero ahora sé siempre como es que hay que despedirse a la francesa para ser educada. Mágicamente.

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  4. Mais la plus belle mort, le professeur, c'est la mort de Pavese [avec votre phonétique]

    http://www.youtube.com/watch?v=tg9fhJ_R3b8

    Vous pouvez supprimer tous mes mots, bien sûr, mais vous ne pouvez pas vous débarrasser de mon silence

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