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lundi 29 octobre 2018

Les bébés 1


Prolongement logique du dernier billet sur la grossesse, voici donc celui consacré aux bébés. Si comme on se disait la semaine dernière la grossesse est une période bien étrange aussi bien que merveilleuse, les premières jours (ou semaines) de la vie revêtent également un caractère à la fois particulier et mystérieux. Nous savons en effet peu de chose sur ce qui se passe dans la tête des bébés, comparant parfois leurs capacités cognitives à celle d'une moule ou d'une éponge. Et bien non, les bébés font bien plus que manger et dormir. Avant de naître, ils savent déjà reconnaître la voix de leur mère. À peine nés, ils sont attirés par les visages, qu'ils parviennent à distinguer d'autres formes. Ils ont même déjà des notions de quantité (de 1 à 3, n'exagérons pas quand même). Des recherches récentes ont d'ailleurs démontré que les nouveau-nés, dont le cerveau est moins gros que le nôtre ou que celui de nombreux animaux, apprennent beaucoup de choses, bien plus vite et bien plus facilement que leurs aînés humains ou animaux. Mais revenons à des considérations plus terre à terre. En deux chapitres, on essaiera d'égrener le vocabulaire des poupons. À vous découvrir les éléments du parfait attirail du nouveau-né et de sa maman attentionnée (ou son papa). Bonne chance!

un dodo
un pagne
une couche

lundi 22 octobre 2018

La grossesse


Aujourd'hui nous aborderons un sujet que les élèves du diabl@gueur connaissent bien depuis quelques semaines à savoir la grossesse. Ces derniers sont d'ailleurs bien étonnés que leur cher prof montre autant d'intérêt pour cette question si intimement féminine. Serait-il "enceint"? Nenni mais y a-t-il une période et un état à la fois plus étrange et merveilleux que celui-là? Voilà bien un chapitre sur lequel les femmes et les hommes ne seront jamais sur un pied d'égalité (quoique avec les progrès de la médecine ...) et comme chantait si bien Renaud "même si je devenais pédé comme un phoque moi je ne serai jamais en cloque". Sans doute que certaines femmes ne seraient pas mécontentes si leurs compagnons pouvaient tomber "enceints" à leur place car comme chacun sait la grossesse est loin d'être une sinécure et l'ampleur des "effets secondaires" font plutôt peur.



mercredi 10 octobre 2018

Aznavour encore


Dix jours ont passé et on continue à parler d'Aznavour et de chanson française. Chacun(e) de ses géant(e)s avait sa particularité, Barbara fut la pionnière de la chanson au féminin, Piaf, sa plus grande ambassadrice, Brassens, l'orfèvre des mots, Ferré, le chantre de la liberté, Ferrat, celui de la gauche et Bécaud quant à lui fut une bête de scène (tout comme Brel). Aznavour de son côté admirait surtout Trenet et comme son aîné, il fut un mélodiste hors pair. Leurs musiques étaient de celles qui restent entêtantes dans nos oreilles. Trenet eut son grand classique, La Mer, Aznavour eut aussi le sien, La Bohème. Impossible d'oublier ces deux merveilleuses mélodies qui ont participé à la gloire de la chanson française tout comme La vie en rose ou Les feuilles mortes pour n'en citer que deux parmi tant d'autres. Ce sont ces médodies qui ont attiré l'attention à l'étranger et ont permis à Aznavour de faire une carrière internationale. Les plus grands ont chanté avec (et/ou du) Aznavour: Frank Sinatra, Ray Charles, Tony Bennett, Stevie Wonder, Barbra Streisand, Liza Minnelli, Paul McCartney, Sting, Elvis Costello, Elton John, etc ... Mais les débuts furent bien difficiles comme il le chanta dans plusieurs de ses succès, le chanteur souffrit la galère avant d'arriver au sommet, étant fils d'immigrés, arméniens de surcroît, petit, pas beau et n'ayant pas une "belle" voix comme on aimait à l'époque. En quelque sorte, il a montré la voie à d'autres vedettes du même gabarit, les Bob Dylan, les Dustin Hoffman, les Joe Cocker ou autres Al Pacino. Ses premières apparitions sur scène furent un désastre, essuyant les sifflets et les quolibets à la pelle, au final, il vécut des années de bides non-stop avant de triompher en 1955. Le diabl@gueur vous propose d'écouter 5 chansons du grand Charles, d'abord une des chansons racontant ses débuts difficiles Je m'voyais déjà (la plus connue étant évidemment La bohème).



mardi 9 octobre 2018

Aznavour toujours


On le croyait immortel et incombustible, finalement il s'en est allé sans faire de bruit, sur la pointe des pieds pendant son sommeil. Le dernier des géants de la chanson française est parti rejoindre au paradis ses compagnons de profession, les Piaf, Barbara, Trenet, Brassens, Ferré, Ferrat, Bécaud et Moustaki. Quelle belle chorale ils vont former! On paierait bien cher les billets de ce céleste récital (quoique tout bien considéré...). Après France Gall (en janvier) et Jacques Higelin (en avril), 2018 nous a piqué aussi le doyen des troubadours, Charles Aznavour. Un coup d'oeil sur son tableau de chasse laisse pantois et rêveur: 70 ans de carrière, plus de 1200 chansons, 51 albums édités et plus de 180 millions vendus dans le monde entier et surtout des mélodies inoubliables (sur lesquelles nous reviendrons dans un prochain billet). Mais ce n'est pas tout, à cette immense carrière d'auteur-compositeur-interprète, il faut en ajouter une autre très estimable d'acteur avec une bonne cinquantaine de films dans lesquels il est adoubé par les plus grands cinéastes (Mocky, Cocteau, Truffaut, La Patellière, Granier-Deferre, Chabrol, Lelouch, Egoyan). Tout ça et bien plus en vidéo avec quelques extraits du journal de 2oh d'aujourd'hui même qui retrace la carrière de l'Arménien le plus célèbre de la planète.