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vendredi 27 août 2021

Marka


Connaissez-vous la famille Van Laeken ? Il y a le père, la mère, le fils et la fille, autrement dit Serge (Marka), Laurence (Bibot), Roméo (Elvis) et Angèle (tout court). C'est une famille d'artistes, ils n'habitent pas à Laeken mais c'est bien elle la famille royale belge. Aujourd'hui, nous n'allons pas parler de la mère (actrice et humoriste), peut-être la femme la plus drôle du plat pays qui est le leur ni du fils (rappeur) qui vient de se marier avec la mannequin française Lene Simonne (félicitations à la famille) ni de la fille (chanteuse, actrice et mannequin) qui ne s'est pas mariée encore (avis aux prétendants). Nous allons parler du père, chanteur belge qui contrairement à Brel ou à Stromae n'a jamais eu de succès en France jusqu'à cette année 2021 et ce dernier album au titre très belge Terminé bonsoir (c-à-d quand un Belge en a marre, est énervé ou fatigué et veut passer à autre chose). Même le diabl@gueur avoue ne pas trop connaître cet artiste qui officie pourtant depuis 1992 et compte une quinzaine d'albums à son actif. On connaissait seulement et à peine le titre L'Idiomatic, petit succès d'estime en 1997. Ce dernier album porte donc assez mal son nom puisque, après 30 ans de carrière, ce serait plutôt "bonjour la France me voilà". À moins que ce ne soit un adieu à l'insuccès et un besoin de s'affirmer à 60 balais parce qu'il en a du talent le brave Marka et ce 14ème album en est la preuve indiscutable. Et voilà, comme dit le proverbe tout vient à point à qui sait attendre et on retrouve le chanteur au sommaire de l'émission 300 millions de critiques du 5 juin dernier ou invité à la dernière émission de Taratata (cliquez sur l'image ci-dessous).

vendredi 20 août 2021

Clara Luciani


Retour à la musique pour se pencher sur la nouvelle coqueluche de la chanson française, la martégale Clara Luciani. En deux temps trois mouvements, la belle a mis tout le monde d'accord et a parfaitement réussi l'examen toujours périlleux du 2ème album. Cœur se révèle être un merveilleux rayon de soleil qui fera chaud à nos âmes quelque peu affligées et n'est pas du tout une redite du victorieux premier album. La chanteuse a délaissé les ambiances années 80 et a fixé le compteur de sa petite machine à remonter le temps dans les années 70. La Provençale veut nous faire danser (quelle bonne idée !) avec ce nouvel album qui fleure la bonne vieille soul de Philadelphie ou les rythmes entraînants à la Donna Summer. Le public a suivi et la presse n'a pas tari d'éloges comme, par exemple, Les Inrockuptibles ("La chanteuse dégoupille un disque d'inspiration disco porté par des tubes imparables"), L'Obs ("Cœur sera-t-il la bande originale de l'été ?"), Libération ("Un retour le cœur battant"), RFI ("Clara Luciani, hédoniste mélancolique") ou Le Monde ("À cœur battant, rien d'impossible"). C'est un véritable plébiscite et on prend un sacré plaisir à l'écouter chanter dans ce 2ème opus même si le diabl@gueur préférait la version plus rock de Sainte-Victoire. Ses interviews méritent aussi le déplacement comme, par exemple, celle donnée sur le plateau de Taratata le 25 juin dernier à un Nagui enchanté. Elle s'ymontre aussi à l'aise reprenant Dalida que Lana Del Rey et voilà peut-être sa plus grande force, faire une musique qui boit aussi bien de la bonne variété que de la pop la plus branchée. Alors effectivement sur ce dernier album, il y a plusieurs tubes en puissance à commencer par les trois premiers singles, Amour toujours, Le reste et Respire encore.

 

jeudi 12 août 2021

Sayonara Tokyo, bonjour Paris !

Dimanche dernier se terminaient les Jeux Olympiques de Tokyo sur une cérémonie de clôture aussi belle qu'avait été la céremonie d'ouverture le 23 juillet dernier. De cette dernière, on retiendra le moment inoubliable lorsque 1824 drones ont illuminé le ciel étoilé de Tokyo pour former l'emblème olympique et la Terre tout entière. Prouesse technologique dont les Japonais ont le secret et qu'ils ont répétée d'une façon différente dans la cérémonie de clôture quand une multitude de particules luminescentes ont coulé en cascade du toit du stade pour former les anneaux du symbole olympique. Féérie pleine de symbolisme que seuls les téléspectateurs ont pu apprécier puisqu'il s'agissait d'images de synthéses et d'effets spéciaux ajoutés en post-production. Comme il n'y avait pas de public dans le stade (hormis les athlètes et les bénévoles), ça tombait bien. Comme on pouvait s'y attendre aussi, les Nippons ont placé la barre très haut avec une organisation sans faille et ce sera aux Français d'essayer de faire mieux en 2024. Paris a donc été aussi présente dans la cérémonie de dimanche dernier et en particulier, la maire de la ville qui a reçu le drapeau olympique, marquant le passage de flambeau entre Tokyo et la capitale française. On a eu droit alors à une superbe version de la Marseillaise interprétée par l’Orchestre National de France sous la direction de Chloé Dufresne et couronnée par l’astronaute Thomas Pesquet, jouant les dernières notes au saxophone depuis la Station Spatiale Internationale (ISS). Tout un symbole ! La suite n'a pas démérité loin de là lorsque Woodkid et son Prologue a pris le relais pour accompagner un spectaculaire parcours en BMX sur les toits de Paris. Dommage que le clou du spectacle ait dû être annulé, on aurait vu alors la Tour Eiffel servir de gigantesque mât pour le déploiement d’un drapeau aux dimensions hors normes (90 mètres de hauteur pour 60 mètres de largeur et 5 400 m) aux couleurs de Paris 2024. Ce sera pour la prochaine fois, sans doute en juillet 2024. Pour revenir à Tokyo et côté sportif, on retiendra la grande performance des Chinois qui ont bien failli chiper la première place du tableau des médailles aux Américains, des Italiens (40 médailles dont l'or aux 100 mètres et 4x100 mètres en athlétisme) et bien sûr des Japonais avec 58 médailles. La France devra faire mieux que les 33 métaux récoltés à Tokyo dans 4 ans et pour cela peut-être faudrait-il accepter quelques-unes des idées de nouvelles épreuves olympiques proposées par Patrick Besson dans le magazine Le Point de cette semaine comme, par exemple, la pétanque, l'orthographe, le baby-foot, la traite de vaches, le ménage en chambre, le repassage de chemises, le lancement de CD, la paella géante, la course de chars à bœufs, la découpe de sole grillée ou la cueillette de cerises bio. On aurait pu ajouter la chasse aux gilets jaunes, le resquillage dans les queues des supermarchés ou l'entartage de politiques et de membres du CIO. On va rigoler !