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samedi 27 avril 2019

Les plus belles pochettes d'albums français (2)


Deuxième et dernier billet sur les plus belles pochettes de la musique française, on parcourra aujourd'hui ces 30 dernières années (de 1990 à 2019). Ce sont les années du règne du CD ce qui n'a pas entamé l'imagination et la créativité des designers. À présent que le CD est en déclin et que le vinyle reprend du poil de la bête, la pochette de disque a peut-être encore des beaux jours devant elle. Cependant certaines têtes pensantes augurent la disparition du format album dans un futur hyper-numérique, seul le clip vidéo survivrait à ce raz de marée technologique. Qui vivra verra! En attendant jetons un coup d'oeil émerveillé sur les pochettes que ce diable de blogueur a choisi pour notre gouverne

Le duo Ringer-Chinchin a beaucoup compté dans la musique des années 80 et 90 en France et les pochettes de leurs albums ne sont pas passées inaperçues. On retiendra celle de leur 4ème CD intitulé Système D (1993), aussi folle et délurée que leur personnalité unique. C'est un certain Stéphane Sednaoui qui réalisa cette belle pochette en 1993 avant de travailler pour d'autres  grandes vedettes (Björk, Red Hot Chili Peppers, Tricky, NTM, Madonna, MC Solaar ou Mick Jagger).

mercredi 17 avril 2019

Les plus belles pochettes d'albums français


C'est en lisant un article dans le journal El País, consacré aux meilleures pochettes d'albums de l'histoire de la musique et écrit par María Díaz del Río épaulée par une douzaine de professionnels du secteur que le diabl@gueur a eu l'idée d'ajouter son petit grain de sable à l'histoire de la conception graphique des disques. Quelles sont les plus belles pochettes d'albums français? Voilà la question sur laquelle va se pencher l'auteur de ces mots. Ces belles pochettes des vinyles qui ont failli mourir avec l'apparition du triste CD sont encore et toujours de bien beaux objets qu'on adore si on est amateur de musique. Une belle pochette, c'est comme une belle couverture pour un livre ou une BD, c'est bien la première chose qui nous frappe et qui nous donne envie d'aller voir à l'intérieur. On a tous d'ailleurs nos disques et nos livres préférés où souvent la pochette ou la couv' y est pour quelque chose. On n'imagine guère, par exemple, les mythiques albums Nevermind (Nirvana) ou The Velvet Underground & Nico sans leur superbe pochette. Aussi géniaux à l'intérieur qu'à l'extérieur, ces disques!




Soit dit en passant, la pochette classée première dans l'article de María Díaz est celle du Never mind the Bollocks des Sex Pistols, ce qui fera bien plaisir à une très bonne amie, fan du groupe de Rotten et cie. Mais aujourd'hui il ne s'agira pas de musique anglo-saxonne mais de musique bien française. Cocorico! Voici donc une sélection d'albums français qui ont compté dans l'histoire de la musique et dont les pochettes plaisent au diabl@gueur. Sélection subjective comme de coutume qui nous fera voyager dans le temps depuis les années 60 jusqu'au début des années 1990. La semaine prochaine, ce sera le tour des décennies suivantes. Qu'on se le dise!

Toutes les pochettes de l'époque yéyé se ressemblent un peu et ne sont pas terribles, il faut bien le dire. Retenons quand même celle du premier album (1966) de Jacques Dutronc où le chanteur apparaît le doigt levé comme un prof (de la déconnade?). La photo en pied au grand angle épousant toute la diagonale du 33 tours fut prise par Jean-Marie Périer, un des photographes en vogue de l'époque. Pour la petite histoire, il s'agissait officiellement du fils de l'acteur François Périer mais en réalité le père biologique n'était autre que le chanteur Henri Salvador. 

jeudi 4 avril 2019

Renaud chez les Ch'tis


Revenons à nos Ch'tis chéris, si vous voulez bien, pour nous rappeler que bien longtemps avant Dany Boon, Renaud Séchan avait lui aussi mis l'accent sur les Ch'tis. En effet, le chanteur (lui-même petit-fils de Ch'tis) avait consacré un album à sa terre d'origine juste après avoir tourné le film Germinal (hautement conseillé tout comme le livre de Zola). Cela donna l'album Renaud cante el'Nord, publié en 1993 et entièrement chanté en ch'ti. Pendant le tournage du film, ce fut le coup de foudre entre les figurants nordistes du film et le chanteur parigot. Le courant passa immédiatement et sans doute que la bière y fut pour beaucoup comme on peut apprécier sur les vidéos suivantes. 


 



Le résultat de cette rencontre fut (hormis les litres de bière ingurgités) l'album Renaud cante el' Nord avec lequel l'interprète réussit l'exploit de vendre 350.000 copies d'un CD chanté entièrement en patois. L'album fut aussi récompensé par une Victoire de l'album de musiques traditionnelles en 1994. Ce fut le triomphe des Ch'tis treize ans avant le film de Boon. L'album contient 12 chansons dont le diabl@gueur a repêché deux titres. La premier extrait fait référence au penchant prononcé pour la bière que partag(eai)ent Renaud et les Ch'timis. Ça donne "I bot un d'mi" c'est-à-dire On boit un demi. Tout un programme!