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mardi 22 février 2022

Les meilleurs clips de 2021

On revient sur l'année 2021 une dernière fois tout comme les récentes Victoires de la Musique qui ont vu l'heureux et attendu couronnement de Clara Luciani (artiste féminine et album de l'année) et celui tout aussi prévisible et malheureux d'Orelsan 😝 (artiste masculin, chanson originale et création audiovisuelle). À propos de création audiovisuelle (comprenez clip musical), la très honorable association des Victoires aurait pu choisir celle de Clara Luciani (Le reste) ou d'Angèle (Bruxelles je t'aime) mais non, elle a préféré celle du rappeur normand alors qu'il s'agit d'un documentaire (252 minutes !) qui, par-dessus le marché, s'intitule Montre jamais ça à personne. Et pourtant, il y en avait des créations audiovisuelles comme, par exemple, les 200 et quelques clips proposés par le diabl@gueur dans le récent Bestof 2021 ou les 25 clips que le même individu a sélectionné pour le présent billet. Après révision des clips et réflexion postérieure, c'est sans nul doute le groupe La Femme qui s'est le plus distingué dans ce difficile exercice audiovisuel aussi bien pour la quantité que pour la qualité. Ainsi onze chansons de leur dernier album Paradigmes (classé 8ème dans le dernier Bestof) ont eu droit à un clip musical original et même parfois de toute beauté (Le sang de mon prochain, Foutre le bordel, Cool Colorado, Pasadena, Disconnexion, Le jardin, Paradigme, Foreigner, Nouvelle Orléans, Divine Créature, Je plane) à tel point qu'il a été bien difficile d'en choisir un pour l'inclure dans la sélection du diabl@gueur que vous pourrez visionnez ci-dessous. On nommera donc le groupe parisien comme les grands gagnants de l'année 2021 dans la catégorie clip(s) de l'année.

 

dimanche 13 février 2022

L'Asturienne

Il y a déjà quelques semaines de cela, le diabl@gueur lisait un ancien numéro du journal Libération quand il est tombé sur un article intitulé "L'Asturienne", une mine d'or et de zinc. Ledit article occupait toute la page 26 de l'édition du 2 septembre dernier avec au milieu une photo aérienne de la mine d'Arnao. Même si on connaît les liens qui unissent Avilés et ses alentours à la France, on n'en fut pas moins surpris. D'une part, Avilés est jumelée avec Saint-Nazaire et abrite depuis 1952 l'usine de Saint-Gobain. D'autre part, Piedras Blancas (capitale de Castrillon) est jumelée avec la ville d'Eysines tandis que Salinas, petite ville côtière, rend hommage à Philippe Cousteau dans son Musée de Ancres. Et puis, il y a la bourgade d'Arnao où la Belgique à travers la Compagnie royale asturienne des mines va installer une exploitation de zinc au tout début de l'ère industrielle, la seule mine sous-marine que l'on peut trouver en Europe. C'est justement la fantastique épopée de cette mine et de ses fondateurs que nous raconte Caroline Lamarche, écrivaine belge et petite-fille du dernier héritier de la compagnie, Alfred Lamarche. L'autrice a décidé d'écrire cette saga familiale après avoir découvert dans la cave parentale une malle d'archives car son père s'était attelé durant de longues années à devenir l'archiviste de cette aventure belgo-asturienne. Elle nous raconte son propos dans la vidéo suivante.