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lundi 25 mai 2020

Si j'ai bien compris...


Youpi, c’est presque fini, enfin, on espère! En tous cas, nous voilà en phase 2 du déconfinement et la vie commence à avoir un parfum de normalité qui n'est pas fait pour nous déplaire. Bientôt ce sera l'heure des hommages aux victimes, aux infirmières, aux médecins, aux routiers, aux caissières de supermarché, etc. Il ne faudra pas oublier alors tout ceux et toutes celles qui nous ont permis de garder le sourire ou carrément de nous fendre la poire pendant ce dur confinement. S'il y aura moins de traumatisés et de déprimés après cette crise que l'on n'aurait pu espérer, ce sera en partie grâce à ces rigolos amateurs ou professionnels qui n'ont pas arrêté leur cirque depuis mars dernier. Un exemple entre mille, Mathieu Lindon, écrivain et journaliste dans le quotidien Libération. Vous connaissez sans doute mieux son cousin germain et comédien de profession Vincent Lindon, pourtant bien moins marrant que le Mathieu qui nous occupe aujourd'hui. Ce dernier propose chaque weekend (ou presque) une chronique mordante et tordante intitulée Si j'ai bien compris... où il donne sa vision particulière de l'actualité. Une fois n'est pas coutume, le diabl@gueur vous propose son dernier billet en date et en entier intitulé Métro, boulot, corono.

lundi 18 mai 2020

Idir


Connaissez-vous un chanteur algérien? Le diabl@gueur en connaissait (et adorait) un qui malheureusement nous a quittés le 2 mai dernier. Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, était sans doute le plus populaire des chanteurs algériens, plus précisément kabyles. De cette minorité berbère à la peau assez blanche et aux yeux plutôt clairs, les deux grands symboles étaient sans doute le (ex)footballeur Zinedine Zidane et l'interprète de Tizi Ouzou même s'il y a (eu) bien d'autres Français célèbres avec des origines kabyles (Édith Piaf, Isabel Adjani, Daniel Prévost, Dany Boon, Jacques Villeret). Contrairement à Christophe, Idir n'aura pas été victime du coronavirus mais peu importe puisque le résultat est le même ainsi que la tristesse ressentie. Le chanteur était surtout connu pour sa grande chanson A Vava Inouva, une douce berceuse qui fut dans les années 70 le premier grand tube international venu d'Afrique du nord. À cette époque, il devint le grand défenseur de la culture et la langue kabyle face à la domination arabe régnant en Algérie. C'est la raison pour laquelle il s'exila en France. Voici le reportage que lui a consacré la chaîne France 24 le 3 mai dernier.



dimanche 10 mai 2020

Le dico du confinement


Demain 11 mai, la France et l'Espagne entreront main dans la main dans la première phase du déconfinement. En fait, ce sera le commencement de la fin du confinement, la normalité n'étant hélas pas pour tout de suite. Finalement cela aura été près de deux mois d'un enfermement que l'on aurait difficilement cru possible et supportable il y a quelques mois. Une bien dure confrontation avec la réalité non seulement pour les plus démunis mais aussi pour les plus aisés généralement habitués à tout déléguer et se voyant dans l'obligation de s'occuper du ménage, de la cuisine, des enfants et du couple (24h sur 24). Quelle chienlit! Rude époque pour les SDF mais aussi pour les bobos (toute proportion gardée). Alors, de même que chacun a vécu cette drôle de parenthèse de façon différente (très mal en général), on appréhende tous à notre manière cette nouvelle étape. Certains la réclament pratiquement la corde au cou tandis que d'autres la redoutent, souffrant peut-être du fameux syndrome de la cabane. Le principal changement sera l'ouverture partielle des bars et des magasins et là, chacun fera comme il voudra. Le journaliste de L'Express Jean-Laurent Cassely prévoit 4 types de consommateurs post-quarantaine dans un article judicieux: le superconfiné, l'épicurien déconfiné, le nouveau converti à la consommation alternative et le nostalgique de la mondialisation low-cost. Lequel serez-vous? Pour revenir sur ces 57 jours d'enfermement, un lecteur du magazine L'Obs s'est amusé, quant à lui, à récolter tous les mots apparaissant dans les articles concernant la pandémie. Cela donne ce qu'il appelle le dictionnaire de l'après mais qui pourrait être tout aussi bien l'abécédaire du pendant. On y trouve un joli bric-à-brac de mots parmi lesquels le diabl@gueur a choisi les plus pertinents (en rouge sur la liste ci-dessous).

dimanche 3 mai 2020

Tartrais et l'éducation



Depuis un mois et demi, tous les gourous, experts et autres prophètes en herbe nous rabâchent les oreilles avec la même rengaine. Apparemment depuis mars dernier, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Rien ne sera jamais plus pareil, un peu comme si ce diable de virus était venu pour ne jamais plus repartir. Du coup, chacun se pose un tas de questions pratiques mais aussi existentielles. Pourrais-je retourner au cinéma un jour? Les compétitions de boxe et de lutte gréco-romaine seront-elles interdites pour toujours? Serais-je dorénavant dispensé d'embrasser ma belle-mère? Dans les domaines les plus variés, tout va changer depuis le métro au boulot en passant par le tourisme, les spectacles, la culture des potagers ou la chasse au canards sauvages. Et dans les écoles, que va-t-il se passer? Les classes de 40 élèves seront-elles enfin interdites? Les profs et les élèves devront-ils faire cours dûment masqués et dans ce cas comment ces derniers reconnaîtront-ils leurs ouailles? La toilette et le lavage de mains deviendront-ils matière obligatoire? Les épreuves finales auront-elles lieu dans la cour de récréation? Pendant que nous cherchons des réponses à ses délicates questions, jetons un coup d'oeil sur les dessins que notre ami Tartrais a consacré à l'éducation (et à la grammaire) depuis quelques mois. À vous de retrouver les textes qui correspondent à ces 17 dessins. Bonne chance!