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mercredi 27 mars 2019

La Ch'tite Famille


À l'occasion de la projection du film La Ch'tite Famille dans notre chère école, il a beaucoup été question cette semaine de cette étrange peuplade du nord de la France. Il s'agit du deuxième film que Dany Boon consacre à sa région d'origine et à ses habitants, le premier ayant été le célébrissime Bienvenue chez les Ch'tis qui a récolté le succès que l'on sait et inspiré d'autres films du même tonneau en Espagne et en Italie. Dans ce dernier film, le réalisateur joue toujours la carte ch'timi mais en développe moins l'aspect culturel que linguistique. Voilà peut-être le seul intérêt du film dont le scénario ne casse pas trois pattes à un canard (fût-il ch'ti) c'est à dire un cours accéléré de ch'timi. L'objet de ce billet ne sera autre d'ailleurs que de compléter la leçon magistrale de Dany Boon. Est-ce vraiment nécessaire, vous demanderez-vous peut-être en sourdine?

Il se trouve que, étant belge de naissance, le diabl@gueur voue une tendresse particulière pour ses Ch'timis qu'il considère un peu comme ses compatriotes ou même ses cousins germains. Mais en plus pour couronner le tableau, étant aussi asturien d'origine, l'auteur de ces mots a constaté les étranges similitudes existant entre Asturiens et Ch'tis. Il y a d'abord la même situation géographique dans leur pays respectif (au nord et au centre), le même passé industriel et minier, le même goût immodéré pour l'alcool et finalement la même bonhomie avenante mâtinée d'une certaine rudesse dans les manières. Belges, Ch'timis, Asturiens,  même combat! Et puis le diabl@gueur ne sait pas trop pourquoi ni comment mais le parler ch'timi lui rappelle beaucoup le parler asturien et le fait rire aux larmes alors que le catalan, le basque ou le provençal le laissent plutôt de marbre. Avant de passer aux choses sérieuses, un petit résumé de ce que signifie être ch'ti, expliqué par un autre grand humoriste de la région, j'ai nommé Norman



mardi 19 mars 2019

Tartrais et les gilets jaunes


Comme promis, voici le 3ème billet consacré au dessinateur Tartrais avec les dessins que lui a inspirés le mouvement des gilets jaunes. Contrairement à ce qu'il dessine pour le magazine Le Point, l'auteur réalise aussi un travail d'un style différent beaucoup plus en phase avec l'actualité. Dans ces dessins, les héros ne sont plus monsieur et madame Tout-le-monde mais plutôt les Macron, les Trump et compagnie. À propos de gens célèbres, l'artiste se mue en professeur sur YouTube où il nous apprend à dessiner ces personnages hauts en couleur. Ce sont les tutos de Tartrais dont voici un exemple.



Vous avez reconnu Macron, la première "victime" des tutos de Tartrais et aussi la principale tête de turc des gilets jaunes qui nous occuperont aujourd'hui. Ce fut le premier tuto de la série, suivront Brigitte Macron, Sarkozy, Trump, Poutine, Lepen, Merkel, Kim Jung Un, le pape et j'en passe et des meilleurs. Avec Tartrais c'est facile de dessiner! Quoique... Aujourd'hui il ne vous faudra pas gribouiller pour imiter Tartrais mais au contraire associer les dessins suivants et le contenu des bulles que vous trouverez à la suite mais dans le désordre. Bon travail!


lundi 11 mars 2019

Tartrais et la technologie


Deuxième billet sur le dessinateur Erik Tartrais, ce qui est plus que mérité tellement l'artiste nous fait rigoler que ce soit dans le magazine Le Point ou sur son blog à découvrir d'urgence. Dernièrement Tartrais s'en est donné à coeur joie avec le mouvement des gilets jaunes. Il n'y a pas de doute, les célèbres protestataires ont bien inspiré l'auteur, le diabl@gueur reviendra d'ailleurs très prochainement sur ses dessins consacrés aux gilets jaunes. Désopilant! Aujourd'hui nous nous pencherons sur un autre sujet de prédilection de Monsieur Tartrais, la technologie. À la question qu'on se pose assez souvent de savoir si la technologie rend l'humain plus intelligent ou plus con, Tartrais a trouvé la réponse. Voyez vous-mêmes en associant les légendes aux dessins ci-dessous. Bon Tartrais!


vendredi 1 mars 2019

La procrastination


Quel est le mot le plus laid de la langue française? La liste est certainement longue mais on y trouvera sans doute le mot procrastination, assez horrible phonétiquement mais pas sémantiquement puisqu'il s'agit tout simplement de la tendance à tout remettre au lendemain, à ajourner, à temporiser (dixit Larousse). Pas de quoi fouetter un chat, il y a de bien pires défauts et sinon que celui qui n'a jamais procrastiné, ne serait-ce qu'une seule fois, nous jette la première pierre. Si le mot est laid, c'est d'ailleurs la faute au latin et à son "procrastinatio", les Romains étant déjà à l'époque de grands procrastineurs (qui l'eût cru). 

En France, on associe habituellement le mot à l'écrivain Marcel Proust qui devait être aussi un procrastineur invétéré, ce qui expliquerait son chef d'oeuvre À la recherche du temps perdu. Du côté des Anglo-Saxons, on citera Mark Twain et Oscar Wilde qui se disputent au paradis des écrivains pour la paternité de cette citation hiper-procrastineuse, "Il ne faut jamais faire demain ce que vous pourriez remettre à après-demain", à moins que ce ne soit finalement Alphonse Allais, le père de la créature. Plus près de nous, Steve Jobs avait la réputation de sombrer souvent dans la procrastination mais lui le faisait de façon stratégique. Le créateur de Apple n'associait pas celle-ci à la paresse ou à l'apathie mais plutôt à une manière d'attendre le bon moment pour agir. Apparemment c'est bon pour la créativité, il faut savoir attendre que vienne l'inspiration.



D'une manière plus générale, dans cette société qui est la nôtre, obsédée par la réussite et l'immédiateté, la procrastination ne serait-elle pas notre meilleure alliée contre le stress, l'anxiété et le burn-out qui nous guettent? Un autre de nos grands penseurs, Edouard Punset considère par ailleurs que notre cerveau a inévitablement tendance à procrastiner et qu'il est inutile de résister. Dans un élan de générosité immense, le diabl@gueur (procrastineur professionnel) vous offre donc 10 conseils pour mieux procrastiner.