samedi 31 décembre 2022
Les films français de 2022 (4)
vendredi 23 décembre 2022
Les films français de 2022 (3)
lundi 12 décembre 2022
Les BD françaises de 2022
Première récap de cette fin d'année 2022 avec une sélection de bédés de haut vol. Le 9ème art n'aura pas été pingre en sorties loin de là et les auteurs nous en auront fait "voir de toutes les couleurs". La preuve que le secteur se porte bien, on la trouvera, par exemple, dans le magazine Lire qui, dans son dernier numéro de décembre, a désigné l'album La dernière reine de Jean-Marc Rochette comme livre de l'année toutes catégories confondues. Cela n'était pas arrivé depuis 1992 avec le mythique album Froid Équateur d'Enki Bilal. Et ce ne sera pas le diabl@gueur qui contredira le vénérable magazine littéraire tant le dernier opus de Rochette atteint les sommets (du Vercors en l'occurrence). À part cette consécration suprême, l'année 2022 aura été mouvementée bien sûr avec des publications à foison, de tristes disparitions (Jean-Jacques Sempé, François Corteggiani, Jean-Claude Mézières, Jean Teulé, Kim Jung Gi, Calvi) et même quelques controverses. Il y a du grabuge encore et toujours entre les héritiers de certaines légendes de la bédé (Hergé, Goscinny, Franquin, etc) et les éditeurs. Le dernier litige en date oppose Isabelle Franquin (la fille du célèbre dessinateur belge) et la maison d'éditions Dupuis qui a promu la parution d'un nouvel album de Gaston Lagaffe. Le dessinateur canadien Delaf et Dupuis ont donc dû remballer séance tenante ce dernier tome des aventures du célèbre employé de bureau au pull vert qui s'intitule cocasse et malencontreusement Le retour de Lagaffe. C'est la sempiternelle question qui turlupine toujours le petit monde de la BD (et aussi la presse en général) : Les héros de BD doivent-ils survivre à leurs créateurs ? De retour de Lagaffe, il n'y aura pas pour l'instant, ce qu'il y aura par contre aujourd'hui, c'est une belle sélection de bédés françaises parmi lesquelles on ne trouvera pas les suites des séries publiées en 2022 et dont les tomes précédents avaient été sélectionnés ces dernières années comme, par exemple, L'arabe du futur (T.6), Jamais (T.2), Elecboy (T.3), Les âges perdus (T.2), Le convoyeur (T.2), Vernon Subutex (T.2), Aristophania (T.4), Bug (T.3), Un putain de salopard (T.3), Le château des animaux (T.3), Mattéo (T.6), Les vieux fourneaux (T.6), Lucky Luke (T.10). Ça fera quand mêmes 43 albums sélectionnés (l'ordre est purement chronologique) dont on pourra voir une planche en cliquant sur les couvertures. Bonne lecture !
lundi 21 novembre 2022
Arno toujours
On remet une petite couche d'Arno pour le dernier billet de ce mois de novembre entièrement consacré à l'Ostendais chantant. Bientôt, ce sera le tour des récapitulations annuelles et habituelles avec les bédés, les films et les albums de l'année, soigneusement choisis par le diabl@gueur. Assurément Opex, le dernier disque posthume du Belge sera de la partie. On verra ça dans les semaines qui viennent. Ce que l'on ne verra plus malheureusement, c'est la bonne bouille de ce diable d'Arno sur les scènes et sur les plateaux télé. Il nous reste donc ses disques et ses chansons, les premiers ayant été présentés dans le dernier billet, ce sera aujourd'hui l'0ccasion de présenter quelques-uns de ses morceaux. De nombreux styles de musiques cohabitent dans sa discographie du rock à la chanson en passant par le blues, le folk, l'électronique et les folklores les plus divers. Ses références étaient également des plus variées d'Elvis Presley à Mireille Mathieu sans oublier Adamo, Jane Birkin ou Michel Piccoli qui dira de lui: "Il a la générosité de la séduction, le chaos du lyrisme, la liberté du débordement." L'acteur le tenait pour un specimen rare, d'autres pour un clochard de luxe, un Brel rock et rigolard, un Flamand rauque de la chanson ou encore l'ange noir de nos nuits blanches. À l'époque de sa disparition, on avait lu quelques beaux hommages dans la presse, notamment celui de Gilles Renault dans le Libé du 24 avril dernier ou encore celui d'Odile de Plas dans le Télérama du 4 mai dernier intitulé très justement Merci pour le bazar. Le diabl@gueur répétera quant à lui ce qui a été dit de Marka dans un billet d'août 2021, "il était plus qu'un chanteur, c'était ce copain avec lequel on irait bien prendre un verre dans n'importe quelle taverne bruxelloise. Avec l'Ostendais, il devait être difficile de ne boire qu'une seule bière comme il est difficile de ne choisir que quelques chansons. On commencera par l'une de ses plus attendrissantes.
vendredi 11 novembre 2022
Arno encore
Comme promis, voici un nouveau billet sur le chanteur Arno et après sa personnalité unique patente dans toutes ses interviews qui ne laissaient personne indifférent et même faisaient rire aux éclats le plus forcené des pisse-froid, on s'arrêtera aujourd'hui sur sa carrière et ses chansons. L'Ostendais nous aura laissé une quinzaine d'albums dont le dernier et posthume Opex, sorti le 30 septembre dernier. Comme cet ultime opus, la majorité de ses albums contenaient habituellement quelques titres en français, réunis pour la plupart dans son album Arno à la française de 1996 même si ce sont ses derniers disques où l'on trouve le plus de chanson française. Le flamand s'est en quelque sorte francisé avec le temps, peut-être parce le monde francophone lui a toujours manifesté une sympathie (et une fidélité) particulière. La critique (même française) s'est toujours montrée bienveillante à son égard et son album posthume n'a pas dérogé à la règle. Voici quelques exemples d'articles glanés ici et là dans la presse récente, "Arno, l'échappée belge" (Libération), "Un album posthume empreint de courage et de pudeur" (Le Monde), "Le splendide dernier blues d'Arno" (L'Obs), "Un disque émouvant à plus d’un titre" (Télérama), "Adieu Arno" (Benzine magazine), "L’ultime et sublime révérence d’Arno" (La Voix du Nord), "L'ultime chant d'Arno" (Les Échos). Claude André conclut son article consacré à l'album dans le webzine PanM360 avec les mots suivants: "si Bashung nous a légué son sublissime Bleu pétrole et Cohen son non moins superbe Thank’s for the Dance à titre posthume, Arno Charles Ernest Hintjens, cet ange noir de nos nuits blanches, ne sera pas en reste grâce à Opex". Dans les 10 morceaux du disque, il y en a un de vraiment étonnant, il s'agit bien sûr de ce duo avec Mireille Mathieu pour une étonnante reprise de son classique La paloma adieu. Le diabl@gueur adore tout particulièrement le titre Court-circuit dans mon esprit qui lui file la chair de poule comme savait souvent le faire l'ami Arno mais le single et le premier clip du disque est revenu au premier morceau du disque La vérité.
dimanche 30 octobre 2022
Le phénomène Arno
mercredi 19 octobre 2022
Chédid ou Fromet
Louis Chédid et Frédéric Fromet dans le même billet ? Qu'est-ce à dire, se demandera-t-on peut-être de façon judicieuse ? En effet, à priori, rien ne relie le chanteur d'Ismaïlia et le chansonnier du Loir-et-Cher. Sauf que les deux compères ont coïncidé le 2 septembre dernier dans le studio de France Inter et l'émission C'est encore nous (anciennement Par Jupiter) animée par les incorrigibles Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek. Le premier (Louis) comme invité spécial et vedette, l'autre (Frédéric) en tant que troubadour-parodieur habituel de la célèbre émission. On connaît bien l'ami Chédid et toute la famille, (Andrée) la grand-mère poétesse décédée en 2011, Matthieu ("M" à la scène, grand guitariste et le plus célèbre de la fratrie) mais aussi Joseph (alias Selim, chanteur et musicien multi-instrumentiste) et Anna (la petite dernière chanteuse également sous le pseudonyme Nach). Quelle famille ! comme dirait l'autre. On recommandera principalement le père Louis, pour les amateurs de bonne chanson française (Ainsi soit-il, La Belle, Anne, ma sœur Anne, On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime) et Matthieu pour les fans de rock (Je dis aime, Machistador, Mojo, En tête à tête). L'ami Fromet quant à lui est beaucoup moins connu sauf pour les auditeurs de France Inter où ses parodies de grands tubes de la chanson française, développant généralement des sujets d'actualité et se moquant de personnages publics font parfois polémique. Dernièrement, le chansonnier a raillé en chanson la chasse, les mollahs iraniens, la sobriété, la 1ère ministre Meloni, l'enterrement de la reine d'Angleterre, Poutine et sa guéguerre et .... le réchauffement climatique dans la chanson qui nous occupera aujourd'hui que les élèves de l'alter ego professeur du diabl@gueur ont pâti stoïquement.
vendredi 23 septembre 2022
Chaud et froid
vendredi 9 septembre 2022
Les disparus de 2022
jeudi 25 août 2022
Siempre Sempé
mercredi 3 août 2022
Les films français de 2022 (2)
Dans cet été brûlant, mieux vaut continuer à se réfugier dans les salles de cinéma pour profiter de la fraîcheur de la clim et éventuellement regarder un bon petit film. C'est justement une sélection de "petits films" que nous invite à découvrir le diabl@gueur dans son infinie bonté. On conclura de cette manière la récap du premier semestre cinématographique 2022 avec le secret espoir que la rentrée et le deuxième semestre seront meilleurs. En effet et pour la première fois depuis trois ans, les salles devraient bénéficier d'un semestre exempt de restrictions (on croise les doigts) et on attend avec impatience quelques grosses sorties annoncées pour les mois qui viennent avec en apothéose le 14 décembre prochain le film le plus attendu de ces dix dernières années (Avatar la voie de l'eau). Les 35 films sélectionnés dans le présent billet sont aux antipodes du film de Cameron, surtout question budget mais méritent tout de même le détour. On découvrira avec curiosité quelques cinéastes débutant(e)s tel(le)s que Sandrine Kiberlain, Didier Barcelo, Nessim Chikhaoui, Jérémie Elkaïm, Mathieu Gerault, Vincent Le Port, Matthieu Rozé, Claude Saussereau, Pascal Tagnati ou Samuel Theis et on retrouvera avec plaisir d'autres réalisateurs et réalisatrices plus vétéran(e)s comme Axelle Ropert, Claire Simon, Fabien Gorgeart, Alain Guiraudie, Mikhaël Hers, Michel Leclerc, Bertrand Mandico ou Pierre Salvadori. Au final une sélection de 35 films où prédominent encore une fois les drames (12) mais aussi les documentaires (8) ou les comédies dramatiques ou non (12). Cliquez sur les affiches pour visionner les bandes-annonces et bon plaisir !
samedi 23 juillet 2022
Les films français de 2022 (1)
On se retrouve en pleine vague de chaleur pour un billet consacré au cinéma. Si la plage ou la piscine municipale vous rebutent, un petite séance dans la douce fraîcheur climatisée d'une salle de cinéma n'est peut-être pas une mauvaise idée. Pourtant ce premier semestre n'a pas été bien faste dans les salles obscures comme le montre un coup d'oeil rapide sur le box-office, à peine 4 films (tous américains) au-dessus de 3 millions de spectateurs. Quant au cinéma français, il place seulement deux films au-dessus de la barre des 2 millions d'entrées. À titre de comparaison, en 2011, on trouvait 8 films français dépassant les 2 millions d'entrées, 7 films en 2017. Le constat est clair, beaucoup de spectateurs ont déserté les salles de cinéma. Du coup, l'affiche s'en ressent logiquement, peu de grosses productions ont vu le jour cette année et c'est le cercle vicieux qui s'installe. Dans son immense bonté, le diabl@gueur a quand même moissonné 35 films pour cette première récolte de films plutôt commerciaux, de cinéastes attitré(e)s ou/et au casting important. On retrouvera avec plaisir quelques cinéastes vétérans comme Jean-Jacques Annaud, Christophe Barratier, Laurent Cantet, Arnaud Desplechin, Michel Hazanavicius, Cédric Klapisch, Jean-Pierre Jeunet, Patrice Leconte, Louis Leterrier, Dominik Moll ou François Ozon mais pas de réalisatrices pour une sélection où il y aura plus de drames que de coutume. L'air du temps ? Cliquez sur les affiches pour visionner la bande-annonce.
samedi 9 juillet 2022
Le pré-bestof 2022
samedi 2 juillet 2022
Les portraits des Échos 5
vendredi 24 juin 2022
Les portraits des Échos 4
jeudi 16 juin 2022
Les portraits des Échos 3
jeudi 9 juin 2022
Les portraits des Échos 2
mercredi 1 juin 2022
Les portraits des Échos
vendredi 20 mai 2022
Les Belges de France Inter
Pourquoi y a-t-il autant de comiques belges sur France Inter ? Voilà la question que se posait le diabl@gueur il y a quelques semaines car assurément en écoutant la vénérable station publique française en semaine, on a l'impression d'écouter la RTBF. Mais que nenni, c'est bien sur France Inter que l'on pourra savourer les chroniques de la Hutoise Fanny Ruwet, de la Louviéroise Charline Vanhoenacker et des Bruxellois Florence Mendez, Guillermo Guiz ou Alex Vizorek. Les stars de la bande sont indiscutablement Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, arrivés sur France Inter en 2012 et gravissant tous les échelons jusqu'à animer leur propre émission Si tu écoutes, j'annule tout entre 17 h et 18 h, rebaptisée en 2017 Par Jupiter ! en "hommage" au président Macron. L'émission a d'ailleurs battu des records d'audience (dans un créneau horaire difficile) et de saisines du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Guillermo Guiz de son côté débarque sur France Inter en 2016 pour intégrer l'équipe de la Bande originale présentée par Nagui. Le Bruxellois sera bientôt accompagné par Fanny Ruwet en 2019 et Florence Mendez en 2021. Cette invasion belge a d'ailleurs fait l'objet de plusieurs billets drôles comme celui-ci.
mercredi 4 mai 2022
Le président... Morin
Et voilà, les Français(e)s ont élu leur président et il n'y a pas eu de surprise. Alors les votant(e)s de Le pen ne sont pas contents et ceux de Macron pas tous non plus puisque beaucoup l'ont soutenu la mort dans l'âme. Certains se sont réjouis comme la rédaction du magazine le Point qui a dédié une belle couv au nouveau Président et d'autres ont même poussé un gros soupir de soulagement comme, par exemple, les journalistes et collaborateurs de France Inter qui aurait sans doute été gentiment remerciés si Marine avait été élue. La joyeuse troupe de rigolos qui chaque matin font les délices des auditeurs de la station vont donc pouvoir continuer à amuser la galerie comme les humoristes belges dont il sera question bientôt dans un prochain billet (comme promis) et qui aurait été sans doute les premiers à être renvoyés dans leur pays. Aujourd'hui on se penchera sur un autre journaliste-chroniqueur-humoriste qui fait le bonheur des auditeurs de France Inter, j'ai nommé Daniel Morin, le chouchou du diabl@gueur dont toutes les chroniques sont des petits chefs d'œuvre de poilade de haut vol. Aujourd'hui nous allons justement écouter deux de ses derniers billets, d'abord celui qui a précédé le fameux débat télévisé du 20 avril dernier et puis celui du lendemain du second tour. Les deux chroniques sont consacrées à Macron (et à son adversaire) et valent le détour assurément. Les voici en vidéo et avec la transcription SVP! (exclusivité offerte par le diabl@gueur).
samedi 23 avril 2022
Manu ou Marine ?
Demain, les Français(es) élisent leur président et la journée s'annonce aussi incertaine que capitale car on a comme l'impression que bien plus que l'avenir de la France, c'est l'avenir de l'Europe qui se jouera dans les urnes. Pour l'instant, Macron est en tête des sondages (56,5%) mais Le Pen se maintient à une distance peut-être pas irrécupérable (43,5%). On a déjà vu des sondages foirer complètement, espérons que demain ce ne sera pas le cas (n'en déplaise aux fans de Marine) et que le fameux barrage anti-RN fonctionnera une fois de plus. Mais tous les 5 ans, c'est la même histoire, il faut que nos voisins nous donnent des sueurs froides. On comprendrait aussi que beaucoup de citoyens n'aillent pas voter parce que non seulement certains devront choisir entre le diable et la diablesse mais en plus ils devront voter 4 fois en deux mois (le 10 et 24 avril pour les présidentielles et le 12 et 19 juin pour les législatives). Avec cette absurdité électorale qui fait que beaucoup d'électeurs voteront peut-être un président et un député de couleurs politiques différentes. Le sujet de la réforme du mode de scrutin a été d'ailleurs touché par les deux candidats à la fin du débat télévisé de mercredi dernier, les deux candidats ayant montré leur intention de changer le système électoral quoique de façon différente. À propos du débat, une fois de plus, Macron s'est montré plus compétent et persuasif que Le Pen mais peut-être aurait-t-il dû se montrer aussi plus humain et moins arrogant. Sur le fond et les idées, il a gagné haut la main mais sur la forme, c'est sans doute Marine qui a remporté la mise. En tous cas, le débat a été cordial et respectueux, nos politiques à nous pourraient en prendre de la graine. Imaginez chez nous un débat entre Abascal et Sánchez... Et pourtant ce dernier face à face pour l'Élysée a été le moins regardé de l'histoire comme il nous a été indiqué ces jours-ci.