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lundi 21 novembre 2022

Arno toujours

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On remet une petite couche d'Arno pour le dernier billet de ce mois de novembre entièrement consacré à l'Ostendais chantant. Bientôt, ce sera le tour des récapitulations annuelles et habituelles avec les bédés, les films et les albums de l'année, soigneusement choisis par le diabl@gueur. Assurément Opex, le dernier disque posthume du Belge sera de la partie. On verra ça dans les semaines qui viennent. Ce que l'on ne verra plus malheureusement, c'est la bonne bouille de ce diable d'Arno sur les scènes et sur les plateaux télé. Il nous reste donc ses disques et ses chansons, les premiers ayant été présentés dans le dernier billet, ce sera aujourd'hui l'0ccasion de présenter quelques-uns de ses morceaux. De nombreux styles de musiques cohabitent dans sa discographie du rock à la chanson en passant par le blues, le folk, l'électronique et les folklores les plus divers. Ses références étaient également des plus variées d'Elvis Presley à Mireille Mathieu sans oublier Adamo, Jane Birkin ou Michel Piccoli qui dira de lui: "Il a la générosité de la séduction, le chaos du lyrisme, la liberté du débordement." L'acteur le tenait pour un specimen rare, d'autres pour un clochard de luxe, un Brel rock et rigolard, un Flamand rauque de la chanson ou encore l'ange noir de nos nuits blanches. À l'époque de sa disparition, on avait lu quelques beaux hommages dans la presse, notamment celui de Gilles Renault dans le Libé du 24 avril dernier ou encore celui d'Odile de Plas dans le Télérama du 4 mai dernier intitulé très justement Merci pour le bazar. Le diabl@gueur répétera quant à lui ce qui a été dit de Marka dans un billet d'août 2021, "il était plus qu'un chanteur, c'était ce copain avec lequel on irait bien prendre un verre dans n'importe quelle taverne bruxelloise. Avec l'Ostendais, il devait être difficile de ne boire qu'une seule bière comme il est difficile de ne choisir que quelques chansons. On commencera par l'une de ses plus attendrissantes.


vendredi 11 novembre 2022

Arno encore


Comme promis, voici un nouveau billet sur le chanteur Arno et après sa personnalité unique patente dans toutes ses interviews qui ne laissaient personne indifférent et même faisaient rire aux éclats le plus forcené des pisse-froid, on s'arrêtera aujourd'hui sur sa carrière et ses chansons. L'Ostendais nous aura laissé une quinzaine d'albums dont le dernier et posthume Opex, sorti le 30 septembre dernier. Comme cet ultime opus, la majorité de ses albums contenaient habituellement quelques titres en français, réunis pour la plupart dans son album Arno à la française de 1996 même si ce sont ses derniers disques où l'on trouve le plus de chanson française. Le flamand s'est en quelque sorte francisé avec le temps, peut-être parce le monde francophone lui a toujours manifesté une sympathie (et une fidélité) particulière. La critique (même française) s'est toujours montrée bienveillante à son égard et son album posthume n'a pas dérogé à la règle. Voici quelques exemples d'articles glanés ici et là dans la presse récente, "Arno, l'échappée belge" (Libération), "Un album posthume empreint de courage et de pudeur" (Le Monde), "Le splendide dernier blues d'Arno" (L'Obs), "Un disque émouvant à plus d’un titre" (Télérama), "Adieu Arno" (Benzine magazine), "L’ultime et sublime révérence d’Arno" (La Voix du Nord), "L'ultime chant d'Arno" (Les Échos). Claude André conclut son article consacré à l'album dans le webzine PanM360 avec les mots suivants: "si Bashung nous a légué son sublissime Bleu pétrole et Cohen son non moins superbe Thank’s for the Dance à titre posthume, Arno Charles Ernest Hintjens, cet ange noir de nos nuits blanches, ne sera pas en reste grâce à Opex".  Dans les 10 morceaux du disque, il y en a un de vraiment étonnant, il s'agit bien sûr de ce duo avec Mireille Mathieu pour une étonnante reprise de son classique La paloma adieu. Le diabl@gueur adore tout particulièrement le titre Court-circuit dans mon esprit qui lui file la chair de poule comme savait souvent le faire l'ami Arno mais le single et le premier clip du disque est revenu au premier morceau du disque La vérité.