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lundi 27 décembre 2021

Les films français de 2021 (4)

 
Après les 28 films présentés la semaine dernière, appartenant à la catégorie abonnés absents au box-office, des productions à petit budget, parfois de cinéastes débutants et généralement sans grande vedette à l'affiche, voici donc les films (supposés) à succès de cette deuxième moitié de l'année 2021 qui ne va pas tarder à nous dire adieu (les cons). Comme il a été dit dans le précédent billet, Kaamelott est le premier film français aux box-office avec 2.645.727 entrées, talonné de près par Bac Nord (2.218.308), des scores assez remarquables compte tenu des circonstances connues de tous. Loin derrière, on trouvera des productions telles que OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire, Eiffel, Les Tuche 4, Aline, Boîte noire dont il sera question dans le présent billet. Par contre, il ne sera pas question des quelques belles daubes sorties cette année comme Lui, Les Bodin's en Thaïlande, Profession du père, Les méchants ou C'est quoi, ce papy ? mais qui feront l'objet sans doute d'un billet sur les derniers navets français dans les prochains mois. Nous jetterons par contre un œil averti sur les 28 productions sélectionnées aujourd'hui. Neuf comédies, sept drames, quatre thrillers, trois comédies dramatiques, deux films d'animation, un film historico-romantique, un film d'aventure et un biopic où chaucun(e) trouvera sa tasse de thé grâce à quelques-unes des grandes signatures de la réalisation française (Nicole Garcia, Mélanie Laurent, Valérie Lemercier, Yvan Attal, Samuel Benchetrit, Nicolas Bedos, Arnaud Desplechin, Bruno Dumont, Xavier Giannoli, Yann Gozlan, Cédric Jimenez, François Ozon). Comme toujours, vous pouvez visionner les bandes annonces des films en cliquant sur les affiches. Bonne toile !

OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire
Film d'aventure et comédie de Nicolas Bedos avec Jean Dujardin, Pierre Niney, Fatou N'Diaye (date de sortie: 04/08/2020)

Le monde a changé mais pas lui. Dans ce 3° opus nous sommes en 1981, au début des années Mitterrand. OSS 117/Hubert Bonisseur de La Batte lui est toujours raciste, homophobe, misogyne, colonialiste… Mais également et surtout toujours aussi maladroit et benêt pour notre plus grand bonheur de retrouver une salle pleine riant aux éclats. Jean Dujardin, incarnant une nouvelle fois le rôle titre, nous régale de ces punchlines, petites phrases et maladresses  (Arno M.)

mardi 21 décembre 2021

Les films français de 2021 (3)


Après la bédé, on continue la récap de l'année 2021 avec le cinéma. Une année qui s'est terminée avec un semblant de normalité côté sorties (les salles ayant rouvert leurs portes en mai) mais pas trop au box-office où les chiffres sont vraiment en-dessous de ce qui était habituel avant la pandémie. Ainsi le box-office de 2019 affichait 23 films au-dessus de 2 millions d'entrées, ils n'auront été que cinq en 2021 et seulement une vingtaine à dépasser le million de spectateurs. Une véritable catastrophe ! Et mieux vaut ne pas se rappeler l'année 2020, ce fut encore pire. Curieusement ce sont plutôt les grosses productions qui souffrent le plus cette drôle d'époque tandis que le cinéma confidentiel avec des budgets plus modestes résiste peut-être mieux à la crise. Par exemple, aucun des 4 grands blockbusters de l'année (Mourir peut attendre, Dune, Spider-Man-No Way Home, Black Widow) n'a dépassé les 4 millions d'entrées alors qu'il y a quelques années ils auraient fait 2 ou 3 millions de plus voire le double. Quand on pense que ces productions coûtent entre 150 et 250 millions d'euros, on se rend compte de l'étendue du problème. De leur côté, les deux films français en tête du box-office (Kaamelott et BAC Nord) n'atteignent pas les 15 millions d'euros de coût et ce sont en quelque sorte de petits blockbusters français alors imaginez les autres... Comme, par exemple, les 28 films sélectionnés aujourd'hui par le diabl@gueur qui ont répondu absents au box-office mais qui méritent quand même leur petit moment de gloire. Comme toujours, vous pouvez visionner les bandes annonces des films en cliquant sur les affiches. Bonne modeste toile !

Passion simple 
Drame de Danielle Arbid avec Laetitia Dosch, Sergei Polunin, Lou-Teymour Thion (date de sortie: 11/08/2020)
Adaptation réussie car fidèle à l'esprit du livre d'Annie Ernaux. Danielle Arbid prend quelques libertés, imagine des personnages secondaires, mais comment faire autrement pour adapter un tel livre ? La réalisation est inspirée et soignée (très belle lumière, montage fluide), et Danielle Arbid nous fait découvrir Laetitia Dosch comme on ne l'a encore jamais vue au cinéma !  (Manuch22)

lundi 13 décembre 2021

Les BD françaises de 2021

 

Les années passent et le constat reste le même, le secteur de la bédé se porte toujours aussi bien. Un coup d'oeil au rétroviseur de cette année 2021 qui s'achève ou/et sur le présent billet récapitulatif (devenu habituel depuis 4 ans début décembre) convaincra les plus sceptiques. D'un côté, il y a la production...absolument mirifique, plus de 5000 albums publiés en 2021 alors qu'elle dépassait tout juste le millier  en 1999. Du coup, c'est un véritable casse-tête pour ce modeste blogueur que d'en choisir 40 pour confectionner ce billet, surtout que, une fois n'est pas coutume, la qualité va de pair avec la quantité. Du côté des ventes, la BD atteint aussi des résultats remarquables et bien meilleurs que l'ensemble du secteur de l'édition, avec une progression de 46% depuis 2010. Au royaume des ventes, Astérix reste le roi incontestable et incontesté. Le 39ème tome des aventures du célèbre Gaulois (Astérix et le Griffon), sorti en octobre, caracole au faîte du classement des ventes, uniquement inquiété (légèrement) par le dernier Goncourt. Les chiffres du tirage de ce dernier Astérix feront tomber plus d'un(e) à la renverse : 2 millions en France et 5 millions à l'étranger (17 langues) ! Qui dit mieux ! Malheureusement pour la plupart des auteurs de bédé, le panorama est loin d'être aussi radieux. Pas besoin d'être mathématicien pour comprendre que, avec 5 fois plus d'albums publiés depuis 1999, il aurait fallu multiplier les ventes par cinq également. C'est loin d'être le cas et si le 9ème art se porte bien, beaucoup d'auteurs suent sang et "encre" pour joindre les deux bouts. Ainsi dans un rapport publié en 2016, la moitié des auteurs ayant répondu à l'enquête avait déclaré un revenu inférieur au SMIC tandis qu'un tiers avouait vivre en dessous du seuil de pauvreté. Cette précarité scandaleuse s'explique par la disparition des magazines BD et du mode de paiement qui en dérivait (à la pige ou à la page) mais aussi par la déferlante du manga japonais et la diminution des séries au profit des one-shots à la rentabilité fluctuante. La solution au problème est à la fois simple et compliquée: achetons des albums mais pas seulement ceux d'Astérix mais aussi et surtout les autres. C'est l'objectif du présent billet avec la présentation de 4o albums d'auteurs français (dessinateurs et scénaristes), les sorties de bédés francophones auront droit à leur billet dans quelques semaines. N'ont pas été sélectionnés non plus les suites des séries publiées en 2021 et dont les tomes précédents avaient été sélectionnés auparavant, comme par exemple, Faut pas prendre les cons pour des gens (T.3), En falsh (T.2), Pucelle (T.2), Le Convoyeur (T.2), Deux passantes dans la nuit (T.2), Sa majesté des Ours (T.2), U.C.C. Dolores (T.4), Le dernier Atlas (T.3), Le serpent et la lance (T.2), Ira Dei (T.4), La cour des Miracles (T.3). Alors voici les 40 albums de 2021 choisis par le diabl@gueur. Faites votre choix et courez à la librairie ou sur Internet, aujourd'hui se procurer des bédés est un jeu d'enfants même depuis notre lointaine Espagne. Cliquez sur les couvertures pour voir une planche de chaque bédé.

 

Ce deuxième album de Gaëlle Geniller débordant de tendresse et d'amour nous entraîne au cœur d’un cabaret dans le Paris des Années Folles… Superbement mis en image par les crayons généreux et les pinceaux délicats de l’autrice.
 

lundi 29 novembre 2021

Faut pas prendre les cons pour des gens

Comme promis, voici le billet sur Reuzé et les cons qu'il ne faut pas prendre pour des gens. Alors dans le style de Fabcaro et son Open Bar, on peut proposer cette autre série créée par Emmanuel Reuzé (épaulé parfois par Nicolas Rouhaud pour les scénarios) et qui paraît tous les mois dans le mensuel Fluide Glacial. Comme l'auteur du Discours (mais en couleur), Reuzé pointe de son crayon les bêtises et les absurdités de notre société. Le sujet étant malheureusement intarissable, le dessinateur en est à son 3ème tome, le dernier vient de paraître le 3 novembre dernier et on a hâte de le découvrir après avoir bien ri avec les deux premiers volets. Pour ce 3ème album, l'équipe s'est élargie de nouveaux collaborateurs-scénaristes (Jorge Bernstein et Vincent Haudiquet) et aborde quelques grands sujets de société tels que l’enseignement, la pauvreté, le racisme ordinaire, l’intelligence artificielle, la radicalisation, le dopage, l’eugénisme, le harcèlement publicitaire, la corrida, les services après vente, les déserts médicaux (NDÉ). Côté dessin, Reuzé poursuit avec son style bien particulier (proche de Fabcaro), n'hésitant pas à reprendre le même dessin sur plusieurs cases. Ce bougre ne prend vraiment rien au sérieux, pas même son éditeur ! Voici donc les 3 tomes parus jusqu'à présent.



dimanche 21 novembre 2021

DisCONgraphie

 

 On continue à parler bédé si vous voulez bien (sinon tant pis pour vous, on s'en fout !) grâce à une autre publication récente n'ayant rien à voir avec Métal Hurlant et la science-fiction. Je veux parler de la dernière création du tandem Reuzé-Bernstein, deux habitués du mensuel BD Fluide Glacial. L'année dernière à peu près à cette époque, on s'est penché sur l'auteur Fabcaro, aujourd'hui, on abordera deux autres auteurs experts en couillonnades à gogo. Ces deux improbables mélomanes se sont amusés ainsi à parodier quelques pochettes de disques célèbres, agrémentant cette absurde discographie de jeux de mots débiles. Grand amateur de conneries variées et de pochettes, le diabl@gueur est ressorti ravi de la lecture de ce recueil insolite. Les lecteurs de Fluide Glacial connaissent bien le dessinateur et photographe Emmanuel Reuzé responsable, par exemple, de l'ineffable Faut pas prendre les cons pour des gens mais aussi de La Vraie vie de Didier Super, Ennemisdavant.com, L'Art du 9ème art,  Le Major et les extra-terrestres et ils connaissent tout aussi bien le scénariste et musicien Jorge Bernstein, auteur entre autres de La bureautique des sentiments, Space serenade, L'école du Gag, CONversations, Banquiz et Les complotistes. Un joli déploiement de bêtises parfaitement inutiles mais tellement salutaires. Alors qu'est-ce que ça donne dans cette dernière livraison musico-bédéesque ? Comme le diabl@gueur aime beaucoup jouer au chat et à la souris, les pochettes ne sauront pas offertes gratis, il vous faudra cliquer sur les pochettes originales et inspiratrices pour pouvoir admirer celles du tandem rennais. 

 

mercredi 10 novembre 2021

Métal Hurlant est revenu

 
Septembre et octobre ont été plutôt musicaux et bébelesque, novembre sera bédéphile (vous êtes prévenu(e)s). Alors pour ceux et celles qui ne seraient pas au courant, un petit miracle s'est produit le 29 septembre dernier. En effet, le mythique magazine de bédé Métal Hurlant est revenu d'entre les morts. Voilà un signal de plus de la bonne santé que connaît le 9ème art en France, le dernier numéro du journal datait de 2006 et, grâce à un financement participatif, un nouveau numéro a pu être publié. Vous ne connaissez pas Métal Hurlant ? Il s'agit d'un magazine français de bande dessinée de science-fiction, édité par Les Humanoïdes Associés entre 1975 et 2006 (avec certaines longues interruptions). Voilà bien une des revues majeures de la presse adulte d’où sont sortis quelques chefs-d’œuvre et un bon nombre de grands noms de la bande dessinée contemporaine. On mesure encore mal aujourd'hui l'importance qu'ont eue Jean-Pierre Dionnet et son équipe dans le développement de la culture moderne (cinéma, série, jeux vidéo, musique). Métal Hurlant est d'ailleurs (une fois n'est pas coutume) à l'origine de cet autre revue mythique américaine qu'est Heavy Métal, née deux ans après le 1er numéro de son homologue français. L'influence de Métal Hurlant sur les plus grands classiques de cinéma d'anticipation (Blade Runner, le Cinquième Élément, Alien, Dune, ...) ne fait de doute à personne et la liste des grands auteurs qui ont fait le succès du journal serait trop longue, on ne citera que deux noms Druillet et Mœbius. La presse s'est prestement fait l'écho de cette petite résurrection, le magazine Le Point publiait un article intitulé "Fantaisie héroïque" en août dernier tandis que l'Obs proposait deux articles sur l'événement en septembre dernier (Métal hurla et Métal hurlera). À la télé et sur Arte, on a pu voir le reportage ci-dessous qui nous permet de nous rendre compte de la beauté de l'objet ce qui explique son prix légèrement élevé (20 euros environ). Comparés aux 8 francs que coûtait le premier numéro de 1975 ! On passe quand même de 66 pages à 288 pages.

 

samedi 30 octobre 2021

Le chanteur inconnu

C'est arrivé il y a deux semaines. Le diabl@gueur donnait son cours de B2 2ème année comme tous les jeudis. On corrigeait un exercice de grammaire où apparaissaient les mots caillou et ruisseau quand un élève s'écria "ça ressemble à une chanson de Pierre Barouh". "Pierre Barouh ?", s'interrogea le professeur passablement interloqué. "Tu ne connais pas Pierre Barouh, c'est un chanteur", répondit Jean (l'étudiant en question) ? Ne connaissant aucun personnage portant ce nom, l'auteur de ces mots pensa "il confond avec le politique François Bayrou qui a quelque peu poussé la chansonnette". Après quelques détails biographiques généreusement fournis par l'étudiant bien informé et une rapide visite chez Wikipédia, le diabl@gueur dut se rendre à l'évidence, il existe bel et bien un chanteur nommé Pierre Barouh. Quelle cure d'humilité pour celui qui pensait connaître tous les chanteurs de France et des alentours ! Mais quelle chance aussi d'avoir des élèves à la culture aussi étendue ! Et le brave Jean de continuer sur sa lancée "Tu pourrais en parler dans ton blog". Chose dite, chose faite, voici le billet sur ce chanteur méconnu voire inconnu au bataillon. Une visite plus ample chez l'ami Wiki nous apprend que Pierre Barouh (né Élie Barouh en 1934) fut auteur-compositeur-interprète, acteur et producteur, qu'il nous a quittés en 2016 et qu'il est surtout connu (quoique...) pour avoir interprété et écrit la chanson-titre (𝅘𝅥𝅮 𝅘𝅥𝅮 ba da ba da da ba da ba da 𝅘𝅥𝅮 𝅘𝅥𝅮) du célèbre film de Claude Lelouch Un homme et une femme mais aussi d'autres chansons célèbres telles que La bicyclette, Des ronds dans l'eau, Les Filles du dimanche. En 50 ans de carrière, ce chanteur parisien n'aura sorti qu'une dizaine d'albums menant en parallèle une très respectable carrière de producteur depuis sa maison de disques Saravah. Pour terminer, ajoutons que Pierre Barouh adorait la musique brésilienne et en particulier la bossa nova dont il fut le principal ambassadeur en France. Il se considérait d'ailleurs le plus brésilien des Français. Voici la dernière interview donnée par l'artiste dans l'émission L'Invité de Patrick Simonin sur le plateau de TV5.

mercredi 13 octobre 2021

L'Idiomatic

Dernier billet sur le brave Marka et, en particulier, sur la chanson préférée du chanteur pour le diabl@gueur. Les plus perspicaces des lecteurs auront remarqué l'absence d'un album dans la discographie présentée la semaine dernière. Le 3ème album avait été subrepticement omis par l'auteur de ces mots pour le présenter en exergue dans le présent billet. Il s'agit de l'album L'Idiomatic qui porte le même titre et le même chapeau que la chanson que nous allons écouter aujourd'hui. Dans ce même CD, on tendra aussi une oreille attentive et magnanime à des morceaux tels que Nous consommons, Sois beau et tais-toi, Le pays de la pluie, Ma tête à moi ou Angèle (dédiée à sa fille quand elle avait deux ans). Dans cet album comme dans les autres, on décèlera cet humour et cette autodérision si caractéristiques chez le chanteur et qui font partie de l'ADN belge en général. On retrouvera aussi cette simplicité et modestie si chères à Marka dans la vidéo suivante où il raconte ses débuts dans le métier et dans le lieu où tout a commencé (l'Ancienne Belgique, salle mythique à Bruxelles), le premier groupe que Marka a vu sur scène (The Clash, petit veinard !) et les premiers groupes dans lesquels il a joué (Allez Allez et Les Cactus).

lundi 4 octobre 2021

Marka encore

 

Comme promis, on revient à Marka après 3 billets consacrés à Belmondo. Grâce à lui (merci Bébel), le diabl@gueur a eu le temps de fouiner dans la discographie du chanteur bruxellois et d'écouter tous les albums de Marka disponibles sur Spotify autrement dit tous sauf trois, À nous deux (2000) et Monsieur Madame (2008) deux opus en duo avec Laurence Bibot (vous savez, la maman...) et L'État c'est moi (2003). Pour faire plus court, on peut aussi écouter son bestof de 2008, intitulé C'est tout moi mais vous savez, le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur. Après cette écoute consciencieuse, on ne peut être que d'accord avec les commentaires élogieux des invités de 300 millions de critiques qui se demandent encore comment il est possible que cet interprète soit resté si méconnu en France. On nous recommande d'ailleurs non seulement d'écouter ses disques mais aussi de lire le livre qu'il vient de sortir et qui porte le même titre que son dernier album Terminé bonsoir.


Apparemment le livre est savoureux et présente le grand avantage d'être écrit en français de Belgique (ou de Bruxelles plutôt), ce qui nous permettra de retrouver certaines expressions abordées dans les billets de juin dernier (La Minute belge 1, 2 et 3). Vous pourrez parcourir les premières pages du bouquin en cliquant sur la couverture ci-dessus. Mais revenons à la discographie de ce drôle de gusse qui est passé du rock à la chanson française (belge) en goûtant aussi au raï, à la musique latine (voire cubaine), au jazz (avec big band), au blues (plus américain que nature), à la pop, au rap, etc... Marka aime tout et chante tout ce qui lui passe par la tête et les doigts, cela donne les albums suivants que vous pourrez écouter sur Spotify en cliquant sur les pochettes comme d'hab. 

lundi 27 septembre 2021

Belmondo toujours


Marka nous pardonnera encore car, pour cerner complètement le personnage Belmondo, il fallait bien un billet de plus minimum. D'abord il restait 25 films du comédien à vous faire découvrir, les moins connus, les moins commerciaux mais pas nécessairement les moins bons tant s'en faut. Ce sera dans la deuxième partie du présent article car avant cela, on abordera quelques facettes intéressantes du comédien disparu comme, par exemple, sa relation avec les femmes. Belmondo était un grand séducteur, il se maria deux fois (avec Élodie Constantin et Natty Tardivel) et eut aussi des liaisons avec Ursula Andress, Laura Antonelli et Maria Carlos Sotto Mayor. Belmondo avait aussi une grande passion pour le sport (principalement pour la boxe) et cela l'avait conduit à effectuer lui-même les scènes périlleuses de ses films, ainsi certaines de ses cascades sont restés des scènes d'anthologie du cinéma français. On pourrait parler aussi de sa bande de copains, de sa relation avec les cinéastes de la nouvelle vague et avec pratiquement tous les plus grands réalisateurs (Godard, Truffaut, Resnais, Malle, Sautet, Chabrol, Melville, Clément, Verneuil, Becker, Lautner, De Broca, Rappeneau, Oury, Deray, Giovanni, Labro, Zidi, Leconte), de sa rivalité avec Alain Delon, de sa carrière au théâtre, etc. Il n'y a pas de discussion là-dessus, Belmondo était un personnage hors-normes et surtout comme certains autres grands comédiens (De Niro, Kirk Douglas, Michel Simon,...), c'était aussi une gueule, une aubaine pour les caricaturistes et les dessinateurs de BD qui s'en sont beaucoup inspirés à commencer par l'immense Jean Giraud pour son personnage fétiche Blueberry.  
 

 

mardi 14 septembre 2021

Belmondo encore

 

Le brave Marka devra attendre encore une semaine car le dossier Belmondo est loin d'être clos. Une semaine après la disparition du comédien, les hommages et les marques de sympathie se succèdent. Le grand Bébel a fait la une de tous les journaux et magazines depuis le 6 septembre dernier et certains lui ont même consacré de nombreuses pages de leurs éditions comme Libération (12 pages), L'Obs (15 pages), Le Point (le numéro 2560 en entier avec un spécial de 100 pages). Du jamais vu ou presque, en tous cas pour un comédien, seuls les grands politiques ayant droit normalement à de semblables traitements. Avec Bébel, les titres des articles consacrés à son décès étaient faciles à trouver puisque beaucoup de ses films avaient des titres parfaits pour ces panégyriques jounalistiques depuis Le Magnifique à Itinéraire d'un enfant gâté. Ainsi on a pu lire dans la presse la semaine dernière "L'As des As" (Le Figaro), "Le Magnifique" (La Provence, Le Télégramme, Le Parisien), "Jean-Paul Belmondo, le dernier souffle" (Les Échos), "Belmondo, la mort d'un géant" (Ouest-France), "Flamboyant, populaire et 100% français" (Marianne), "Le panache, la vie, l'amour, la France" (Le Point), "Itinéraire d'un acteur surdoué" (L'Obs), Une bébel histoire (Télérama), "La vie Bébel" (Libération). On a eu droit aussi à quelques éditoriaux émouvants comme celui de Christophe Lucet dans Sud-Ouest ("Au revoir l'ami"), de Grégoire Leménager dans L'Obs ("Un héros si souriant"), d'Étienne Gernelle dans Le Point ("Belmondo ou le principe de non-précaution") ou de Paul Quinio dans Libération ("Insouciance"). Le diablogueur avait publié en 2015 un vidéo sur l'acteur dans un billet consacré à l'émission Karambolage. Revoyons donc le document qui a l'avantage d'être sous-titré en français.

 


lundi 6 septembre 2021

Bébel au paradis

  

Le billet de cette semaine devait être consacré à Marka, malheureusement un certain Jean-Paul en a décidé autrement. La France est en deuil après l'annonce cet après-midi de la disparition de Monsieur Belmondo, sans doute un des personnages les plus populaires et charismatiques que le cinéma français ait donné. Il nous a quittés à 88 ans mais déjà en 2001, sa carrière de comédien avait été sévèrement compromise après un accident vasculaire. Malgré tout, Bébel nous a laissé plus de 70 films, tournés entre 1957 et 2011, sans oublier, sa belle carrière sur les planches des théâtres avec une bonne trentaine de rôles. Évidemment la nouvelle a suscité une grande émotion chez nos voisins, en voici la preuve avec l'ouverture du journal de 20h de TF1, dédié intégralement au comédien disparu.

En dépit de sa (quasi) retraite forcée, le comédien demeurait un des grand chouchous du public français, et réellement, seuls Gabin, Bourvil, Fernandel ou De Funès ont pu rivaliser avec le grand Bébel. Le diabl@gueur vous propose de passer en revue sa riche filmographie, en commençant par 15 de ses films les plus populaires dont vous devrez retrouver les titres à partir des affiches. Cliquez sur les pochettes si vous avez besoin d'aide ou si vous voulez en savoir plus. 

L'as des as
Jules et Jim
À bout de souffle

vendredi 27 août 2021

Marka


Connaissez-vous la famille Van Laeken ? Il y a le père, la mère, le fils et la fille, autrement dit Serge (Marka), Laurence (Bibot), Roméo (Elvis) et Angèle (tout court). C'est une famille d'artistes, ils n'habitent pas à Laeken mais c'est bien elle la famille royale belge. Aujourd'hui, nous n'allons pas parler de la mère (actrice et humoriste), peut-être la femme la plus drôle du plat pays qui est le leur ni du fils (rappeur) qui vient de se marier avec la mannequin française Lene Simonne (félicitations à la famille) ni de la fille (chanteuse, actrice et mannequin) qui ne s'est pas mariée encore (avis aux prétendants). Nous allons parler du père, chanteur belge qui contrairement à Brel ou à Stromae n'a jamais eu de succès en France jusqu'à cette année 2021 et ce dernier album au titre très belge Terminé bonsoir (c-à-d quand un Belge en a marre, est énervé ou fatigué et veut passer à autre chose). Même le diabl@gueur avoue ne pas trop connaître cet artiste qui officie pourtant depuis 1992 et compte une quinzaine d'albums à son actif. On connaissait seulement et à peine le titre L'Idiomatic, petit succès d'estime en 1997. Ce dernier album porte donc assez mal son nom puisque, après 30 ans de carrière, ce serait plutôt "bonjour la France me voilà". À moins que ce ne soit un adieu à l'insuccès et un besoin de s'affirmer à 60 balais parce qu'il en a du talent le brave Marka et ce 14ème album en est la preuve indiscutable. Et voilà, comme dit le proverbe tout vient à point à qui sait attendre et on retrouve le chanteur au sommaire de l'émission 300 millions de critiques du 5 juin dernier ou invité à la dernière émission de Taratata (cliquez sur l'image ci-dessous).

vendredi 20 août 2021

Clara Luciani


Retour à la musique pour se pencher sur la nouvelle coqueluche de la chanson française, la martégale Clara Luciani. En deux temps trois mouvements, la belle a mis tout le monde d'accord et a parfaitement réussi l'examen toujours périlleux du 2ème album. Cœur se révèle être un merveilleux rayon de soleil qui fera chaud à nos âmes quelque peu affligées et n'est pas du tout une redite du victorieux premier album. La chanteuse a délaissé les ambiances années 80 et a fixé le compteur de sa petite machine à remonter le temps dans les années 70. La Provençale veut nous faire danser (quelle bonne idée !) avec ce nouvel album qui fleure la bonne vieille soul de Philadelphie ou les rythmes entraînants à la Donna Summer. Le public a suivi et la presse n'a pas tari d'éloges comme, par exemple, Les Inrockuptibles ("La chanteuse dégoupille un disque d'inspiration disco porté par des tubes imparables"), L'Obs ("Cœur sera-t-il la bande originale de l'été ?"), Libération ("Un retour le cœur battant"), RFI ("Clara Luciani, hédoniste mélancolique") ou Le Monde ("À cœur battant, rien d'impossible"). C'est un véritable plébiscite et on prend un sacré plaisir à l'écouter chanter dans ce 2ème opus même si le diabl@gueur préférait la version plus rock de Sainte-Victoire. Ses interviews méritent aussi le déplacement comme, par exemple, celle donnée sur le plateau de Taratata le 25 juin dernier à un Nagui enchanté. Elle s'ymontre aussi à l'aise reprenant Dalida que Lana Del Rey et voilà peut-être sa plus grande force, faire une musique qui boit aussi bien de la bonne variété que de la pop la plus branchée. Alors effectivement sur ce dernier album, il y a plusieurs tubes en puissance à commencer par les trois premiers singles, Amour toujours, Le reste et Respire encore.

 

jeudi 12 août 2021

Sayonara Tokyo, bonjour Paris !

Dimanche dernier se terminaient les Jeux Olympiques de Tokyo sur une cérémonie de clôture aussi belle qu'avait été la céremonie d'ouverture le 23 juillet dernier. De cette dernière, on retiendra le moment inoubliable lorsque 1824 drones ont illuminé le ciel étoilé de Tokyo pour former l'emblème olympique et la Terre tout entière. Prouesse technologique dont les Japonais ont le secret et qu'ils ont répétée d'une façon différente dans la cérémonie de clôture quand une multitude de particules luminescentes ont coulé en cascade du toit du stade pour former les anneaux du symbole olympique. Féérie pleine de symbolisme que seuls les téléspectateurs ont pu apprécier puisqu'il s'agissait d'images de synthéses et d'effets spéciaux ajoutés en post-production. Comme il n'y avait pas de public dans le stade (hormis les athlètes et les bénévoles), ça tombait bien. Comme on pouvait s'y attendre aussi, les Nippons ont placé la barre très haut avec une organisation sans faille et ce sera aux Français d'essayer de faire mieux en 2024. Paris a donc été aussi présente dans la cérémonie de dimanche dernier et en particulier, la maire de la ville qui a reçu le drapeau olympique, marquant le passage de flambeau entre Tokyo et la capitale française. On a eu droit alors à une superbe version de la Marseillaise interprétée par l’Orchestre National de France sous la direction de Chloé Dufresne et couronnée par l’astronaute Thomas Pesquet, jouant les dernières notes au saxophone depuis la Station Spatiale Internationale (ISS). Tout un symbole ! La suite n'a pas démérité loin de là lorsque Woodkid et son Prologue a pris le relais pour accompagner un spectaculaire parcours en BMX sur les toits de Paris. Dommage que le clou du spectacle ait dû être annulé, on aurait vu alors la Tour Eiffel servir de gigantesque mât pour le déploiement d’un drapeau aux dimensions hors normes (90 mètres de hauteur pour 60 mètres de largeur et 5 400 m) aux couleurs de Paris 2024. Ce sera pour la prochaine fois, sans doute en juillet 2024. Pour revenir à Tokyo et côté sportif, on retiendra la grande performance des Chinois qui ont bien failli chiper la première place du tableau des médailles aux Américains, des Italiens (40 médailles dont l'or aux 100 mètres et 4x100 mètres en athlétisme) et bien sûr des Japonais avec 58 médailles. La France devra faire mieux que les 33 métaux récoltés à Tokyo dans 4 ans et pour cela peut-être faudrait-il accepter quelques-unes des idées de nouvelles épreuves olympiques proposées par Patrick Besson dans le magazine Le Point de cette semaine comme, par exemple, la pétanque, l'orthographe, le baby-foot, la traite de vaches, le ménage en chambre, le repassage de chemises, le lancement de CD, la paella géante, la course de chars à bœufs, la découpe de sole grillée ou la cueillette de cerises bio. On aurait pu ajouter la chasse aux gilets jaunes, le resquillage dans les queues des supermarchés ou l'entartage de politiques et de membres du CIO. On va rigoler !


mercredi 28 juillet 2021

Les films français de 2021 (2)

Arrivés à l'équateur de ces grandes vacances plutôt mouvementées, on remet une bonne couche de cinéma avec les 25 autres films sélectionnés par le diabl@gueur. Il s'agit pour la plupart de productions modestes conduites par des cinéastes débutant(e)s dont les acteurs et actrices sont souvent de parfait(e)s inconnu(e)s. Aucune de ces productions ne devrait affoler le box-office (surtout dans cette période de vaches maigres pour l'industrie du 7ème art), exactement le contraire que Kaamelott (Premier Volet) qui a démarré en force avec plus de 400.000 entrées le jour de sa sortie. À côté de certain(e)s cinéastes confirmé(e)s comme Céline Sciamma, Christophe Barratier, Quentin Dupieux ou Benoît Jacquot, on découvrira aujourd'hui bon nombres de réalisateurs et réalisatrices débutant(e) tel(le)s que Anna Cazenave Cambet, Charlène Favier, Fanny Liatard, Suzanne Lindon, Chloé Mazlo, Éléonore Weber, Ludovic Bergery,  Zoran Boukherma, Geoffrey Couanon, Peter Dourountzis, Samir Guesmi, Sylvain Labrosse, Just Philippot, Julien Royal, Jérémy Trouilh, Mathieu Turi, Aurélien Vernhes-Lermusiaux dont il faudra retenir les noms tout comme ceux de certain(e)s jeunes acteurs et actrices qui ont épaté le public et la critique, Noée Abita, Tallulah Cassavetti, Pierre Deladonchamps, Anthony Bajon, Alséni Bathily, Abdel Bendaher ou Éric Nantchouang. De nouveaux talents qui ont pu sortir la tête de l'eau dans cette période si difficile et 25 films à découvrir pour apprécier un cinéma un peu différent (cliquez sur les affiches pour voir les bandes-annonces).

En passant pécho
Comédie de Julien Royal avec Hedi Bouchenafa, Nassim Lyes, Fred Testot (date de sortie sur Netflix: 12/02/2021)
Adapation de la web série culte, ne vous attendez pas à du grand art cinématographique et ne soyez pas trop sévères dans vos jugements car ce film vise simplement à vous donner la banane. Il est certes léger mais tellement agréable à regarder par ces temps moroses. Un profond respect à l’égard de ces réalisateurs qui osent ainsi que pour les acteurs qui jouent avec justesse et implication. Laissez-vous tenter par ce jeu d’acteurs déjantés et n’oubliez pas d’être bon public ! (dom dongr)

dimanche 18 juillet 2021

Les films français de 2021 (1)

Après la musique, place au cinéma avec les sorties enregistrées jusqu'à ce jour en 2021. Ce brave cinéma à propos duquel on se demande s'il pourra se remettre des conséquences de cette maudite pandémie. On rappellera que les salles obscures ont été closes en France du 30 octobre 2020 au 18 mai 2021 et les sorties de films reportées. Du coup, ce sont plusieurs centaines de films qui se bousculent au portillon pour tenir l'affiche et parmi ceux-ci beaucoup de productions françaises. Le diabl@gueur aura retenu 50 films, sortis pour la plupart depuis le 18 mai et avant cette date, quelques autres sorties en streaming sur les fameuses plateformes qui font la pluie et le beau temps au pays du 7ème art depuis quelques années mais qui présentent quand même le grand avantage de nous rendre accessibles ces films en même temps que le public français et en version originale sous-titrés (SVP!). Pour les étudiants de FLE, c'est une aubaine. Pour les autres films, il faudra attendre plusieurs mois si tant est qu'ils sortent en Espagne. Pour la plupart, ce n'est pas gagné d'avance. Netflix et cie financent aussi des films sortant un peu des sentiers battus habituels du cinéma français (fantastique, science-fiction, épouvante, etc) ce qui plaira à un certain public. D'autre films présentés dans ce billet ont fait l'actualité ces derniers jours dans le cadre du Festival de Cannes et, en particulier, la palme d'or de cette année (Titane) qui risque de faire couler beaucoup d'encre comme c'est souvent le cas. Spike Lee et ses compères ont-ils bien choisi ? Nous le verrons dans les prochains mois en attendant il faudra se contenter de la bande-annonce des 25 films suivants (cliquer sur les affiches) et des critiques de spectateurs triées sur le volet diablogueux.

Madame Claude
Biopic de Sylvie Verheyde avec Karole Rocher, Roschdy Zem, Garance Marillier, Pierre Deladonchamps (date de sortie sur Netflix: 02/04/2021) 
Excellent biopic sur la reine de la prostitution de luxe dans le Paris des années 60/70 avec de brillantes interprétations et un casting impeccable. On retrouve avec plaisir Karole Rocher qui est parfaite pour ce rôle. Le film ne tombe pas dans la facilité, les scènes de sexe sont pour ainsi dire absentes. Une belle réalisation avec l'atmosphère de l'époque bien restituée. (Bob. D)
 

mardi 6 juillet 2021

Le pré-bestof 2021

Comme promis voici le billet consacré aux sorties musicales de la première partie de cette drôle d'année 2021 pas très drôle mais quand même meilleure que 2020. C'est déjà ça ! Le secteur de la culture et du spectacle n'a pas encore repris ses belles couleurs d'antan et ce pré-bestof 2021 ressemble assez à son prédécesseur de 2020. Très peu de grosses sorties, les cadors de la chanson attendent toujours et sans doute des jours meilleurs mais, par contre, beaucoup de petites galettes bien modestes et intéressantes à se mettre dans l'oreille. Parmi les grosses sorties, on notera surtout Clara Luciani et Eddy de Pretto qui viennent de passer l'examen toujours difficile du 2ème album. Ils semblent avoir réussi leur épreuve avec mention, surtout la petite Clara qui a fait la une de toute la presse il y a quelques semaines. À part cela et côté variété, on pourra repêcher uniquement les albums de Camélia Jordana, Julien Clerc et Bénabar, le reste étant vraiment en-dessous de la moyenne diablogueuse comme, par exemple, Louane, Elsa Esnoult, Hélène Ségara, Linda LemayNaps, Keen'V ou Frédéric François. On retiendra quand même les deux belles surprises de l'année (toujours côté variété) avec le dernier album de Sheila (une des reines de l'époque yé-yé) et aussi celui de Marka (le paternel d'Angèle et Roméo Elvis). Côté pop-rock, ces six premiers mois n'auront pas été chiches avec les nouveaux opus de Feu! Chatterton, Gaëtan Roussel, La Femme, Requin Chagrin, Frànçois & The Atlas Mountains, Mustang ou L'Impératrice. Les fans de chanson française auront aussi de quoi prendre leur pied grâce à Hoshi, Enzo Enzo, Françoiz Breut, Laura Cahen, Katel, Clio, Joseph D'Anvers ou Bertrand Betsch. Comme chaque année, le Canada nous fait aussi l'honneur de quelques beaux disques avec en vedette Ariane Moffatt et Louis-Jean Cormier mais aussi Andréanne A. Malette, Jesuslesfilles, Étienne Dusfresne ou Vincent Vallières. Pour finir, il faudra aussi donner voix au chapitre à quelques débutants comme Gérard Lanvin, Noé Preszow, La Reine Garçon ou Korin F. En tout, cela fera 50 interprètes et clips de ce qui pourrait bien devenir notre playlist de l'été...

dimanche 27 juin 2021

La minute belge 3

Dernier billet sur la maintenant célèbre minute belge avant de consacrer les prochains billets aux sorties cinéma et musique de la première partie de l'année sauf si l'actualité (sportive) dicte sa loi dans les prochaines semaines. En effet, alors que l'Euro 2020 bat son plein, on pourrait bien assister à des confrontations entre les trois pays qui nous occupent habituellement. Malencontreusement la Roja, les Diables rouges et les Bleus se trouvent dans le même côté du tableau et une rencontre Espagne-France en quart de finale ou Belgique-France/Espagne en demi-finale serait parfaitement possible. On en est pas encore là mais il se pourrait bien que la minute belge devienne l'heure belge et que nos diables rouges remportent le premier titre de l'histoire du plat pays qui est le nôtre. Pour cela, il faudra vaincre les Portugais de M. Ronaldo, pas plus tard que ce soir sur le coup de 21h. En attendant, ce sont 20 nouveaux belgicismes que le diabl@gueur vous propose de découvrir, cette fois-ci, des mots caractérisant des personnes. À votre avis et par exemple, en Belgique, M. Ronaldo serait un dikkenek, un goulafe ou un manche-à-balle ? La réponse ci-dessous...

samedi 19 juin 2021

La minute belge 2

Deuxième billet sur le français de Belgique grâce à l'émission La minute belge et son petit dictionnaire illustré. Aujourd'hui ce sera le tour de quelques-unes de ces expressions idiomatiques que l'on peut entendre en Belgique et même parfois dans le nord de la France et qui sont aussi savoureuses que celles que l'on peut entendte outre-Quiévrain. Que signifie "tirer son plan", "être tout chose" ou "faire de son nez" ? C'est ce que nous allons découvrir grâce aux explications comiques de Fabrice Armand et Dimitri Ryelandt et aux dessins tout aussi comiques de Mehdi Dewalle. À propos de français pas français, on notera au passage la dictée des francophones concoctée par le linguiste Bernard Cerquiglini et dans laquelle on perdra carrément son latin (et même son français). Écoutez plutôt... 

 

Vous trouverez la transcription de la dictée et quelques activités sur le site RFI et les explications nécessaires de ce vocabulaire très méconnu sur le site suivant. On y découvrira des mots et expressions d'Afrique, de Louisiane, de la Réunion, du Québec, de Suisse et bien sûr de Belgique. Les Français ont toujours regardé de haut ces parlers étrangers, pourtant le Belge n'est-il pas plus correct quand il dîne à midi alors que le Français déjeune à la même heure et le Québécois n'est-il pas plus authentique quand il utilise le verbe divulgâcher au lieu de l'horrible emprunt anglais spolier ? Il était bien temps de remettre les pendules à l'heure (ou l'église au milieu du village) et, en ce sens, la création du Dictionnaire des francophones (DDF) est une excellente nouvelle. À présent, ce seront 20 expressions bien belges que vous devrez découvrir grâce à un autre dictionnaire plutôt rigolo.

mardi 8 juin 2021

La minute belge

Après le cocorico retentissant du dernier billet, il fallait aussi que le petit lion belge rugisse une fois (n'est pas coutume). Cela faisait en effet bien longtemps que le diabl@gueur n'avait pas consacré un billet à la patrie qui l'a vu naître. En fait, cela fait juste un an, quand l'humoriste Pablo Andres était venu faire le guignol sur ce modeste blog. Certain(e)s d'entre vous se sont peut-être rendu(e)s compte en écoutant ce comique belge que certains mots ou expressions leur échappaient complètement. Et oui, c'est connu, entre le français et le belge, il y a quelques petites différences. C'est justement la raison d'être de La Minute belge, une petite émission sympa. Il s'agit en fait d'une web-série expliquant en 1 minute et demie et avec humour un mot typique de la Belgique, une expression qu'on ne peut entendre qu'outre-Quiévrain, un "belgicisme" quoi ! Plus de 40 épisodes ont déjà été produits et en parallèle, les auteurs ont également publié la version graphique (deux tomes) de leurs capsules humoristiques ainsi que le petit dictionnaire illustré de la Minute belge.




De ce petit dictionnaire, le diabl@gueur a choisi 20 mots ou expressions dont il vous faudra retrouver l'équivalent en français standard. Une bonne manière de pratiquer le vocabulaire, on commence aujourd'hui avec 20 belgicismes en relation avec la maison ou le ménage.