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jeudi 21 juillet 2011

La merditude des choses


Il y a quelques jours les Belges "fêtaient" leur 400ème jour sans gouvernement et aujourd'hui ils ont pu fêter sous la drache (pluie) et dans la joie leur Fête nationale. Il y a quelques jours également, j'ai savouré un des meilleurs films belges de ces dernières années dont le titre tombe tellement à pic qu'il m'a été facile de faire le rapprochement, "La merditude des choses". Ce film, réalisé en 2009 par le réalisateur Felix Van Groeningen et tourné en flamand, est une comédie dramatique qui raconte le parcours d'un pauvre gamin, perdu dans un bled et une famille où la seule occupation intéressante paraît être la descente de barrils de bière à la vitesse grand V. Adapté d'un roman autobiographique à succès publié par l'écrivain belge Dimitri Verhulst, nous assistons dans cet ovni cinématographique aux péripéties gargantuesques de la famille Strobbe. Dans ce beau panorama,  le jeune Gunther et sa grand-mère qui doivent endurer les excès du père de celui-ci et de ses trois oncles (des brutes alcooliques et des fêtards ultimes) n'en mènent pas large. Tout porte à croire que Gunther subira le même sort que son progéniteur et ses frères mais ... Même si le film n'est pas tourné en français, je conseille vivement sa vision (avec sous-titres en français par exemple histoire de pratiquer un peu  la langue) pour quelques scènes d'anthologies comme par exemple le Tour de France alcoolique et surtout parce qu'il s'agit d'un film rare dans lequel le délire, l'excès, la brutalité côtoient la tendresse, la drôlerie et la mélancolie. Pour ceux qui ne supporteraient pas le flamand et qui préfèrent voir le film doublé en espagnol, le titre a été très euphémiquement traduit chez nous comme "La lamentabilidad de las cosas". Lamentable!





Chansons et chanteurs oubliés (6)



Extrayons délicatement un nouveau (ancien) 45 tours de notre vieux juke-box particulier et commencent à sonner les premières notes de l'accordéon le plus célèbre de la musique pop-rock française, celui du génial Gérard Blanchard. Ce chanteur, originaire de Tours, fait une entrée fracassante en 1982 avec son premier album "Troglo dancing" et surtout avec le single "Rock Amadour" qui fut nº1 au hit-parade et s'écoula à 1,7 millions de copies. Avec ce titre, il fit également d'une pierre deux coups, en faisant une sacrée publicité (gratuite) à la toute petite ville de Rocamadour (qui n'en avait nul besoin) et en inventant une nouveau style musical, le rockaccordéon, une sorte de rock-musette (parfois aussi blues-musette).  Une petite dizaine d'albums suivirent ce premier feu d'artifice mais malheureusement la flamme initiale de la réussite s'éteignit petit à petit malgré quelques succès d'estime. On pense tout de suite à Renaud, Gainsbourg, Higelin ou Boby Lapointe en écoutant les chansons de Blanchard, remplies de jeux de mots et de contrepèteries et puis surtout malgré le déclin qui assombrit sa carrière, il peut s'enorgueillir d'avoir été un des précurseurs du rock alternatif français et d'avoir influencé toute une série de groupes commes Les Négresses Vertes, Pigalle, Têtes Raides ou encore Les Ogres de Barback. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Rocamadour (le lieu), je laisse deux liens (ici et ).




Rock Amadour (1982)

Mon amour est parti avec le loup
Dans les grottes de Rock Amadour
Je suis resté là comme deux ronds d'flipp
Enveloppé dans du papier hygiénique
Mon amour est parti avec le loup
Dans les grottes de Rock-Amadour
Moi je tricote des napperons
Avec le reste des nouilles grimpé sur le balcon
Eh oh eh ah
Elle est si jolie
Avec ses souliers vernis
Ses taches de rousseur
Sur son joli postérieur
Mon amour est parti avec le loup
Dans les grottes de Rock Amadour
J'ai changé les papiers peints
J'ai nettoyé la pisse du chien et tout le train-train
Mon amour est parti avec le loup
Dans les grottes de Rock Amadour
Pour l'instant j'ai des tics
Dans une béatitude de chaise électrique
Eh oh eh ah
Elle est si jolie
Avec ses souliers vernis
Ses taches de rousseur
Sur son joli postérieur
Mon amour est parti avec le loup
Dans les grottes de Rock Amadour
Mon amour est parti avec le loup
Dans les grottes de Rock Amadour
J'attends son retour
J'attends son retour.

lundi 18 juillet 2011

Chansons et chanteurs oubliés (5)



Direction le Canada pour la 5ème étape de notre petit tour des succès d'antan et aujourd'hui arrêtons le compteur en 1974. Cette année-là, cinq jeunes québécois se faisant appeler Beau Dommage connurent un immense succès avec leur 1er album éponyme et surtout avec la chanson "La complainte du phoque en Alaska". Beau Dommage (qui signifie en québécois "bien sûr", "bien entendu") surprit très agréablement la critique et le public avec ses musiques folk rock et ses textes poétiques et humoristiques qui sont la marque de fabrique du groupe. Le succès fut immédiat et énorme (au Canada mais aussi en France) mais également de courte durée puisque le groupe ne publia que quatre albums entre 74 et 77.  Dissous dès 1978, Beau Dommage connaîtra plusieurs reformations, la plus significative en 1994 donnera lieu à de nouvelles chansons réunies dans un 2ème album éponyme et à une série d'albums live. Malheureusement pour eux, aucun de ces disques ne pourra renouveler le succès des débuts. Il n'empêche que leur chanson "La complainte du phoque en Alaska" est devenue un classique (des deux côtés de l'Atlantique), une chanson reprise par une foule d'interprètes (le grand Félix Leclerc en tête). Je vous propose une version live chantée par les auteurs (et le public) et une autre interprétée par deux grandes vedettes  françaises, Maxime Le Forestier et Vanessa Paradis (version plus compréhensible sans l'accent canadien) de ce morceau à la fois drôle, tendre et mélancolique ... un cocktail dont les Français (et les Francophones) ont le secret.






La Complainte du phoque en Alaska (1974)

Cré-moé, cré-moé pas, quéqu' part en Alaska
(Crois-moi, crois-moi pas, quelque part...)
Y a un phoque qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie gagner sa vie
Dans un cirque aux Etats-Unis

Le phoque est tout seul, il r'garde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense aux Etats en pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands

Quand le phoque s'ennuie, il r'garde son poil qui brille
Comme les rues de New York après la pluie
Il rêve à Chicago, à Marilyn Monroe
Il voudrait voir sa blonde faire un show

C'est rien qu'une histoire, j'peux pas m'en faire accroire
Mais des fois j'ai l'impression qu'c'est moi
Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face
Mon amour est partie puis j'm'ennuie

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands



samedi 16 juillet 2011

Chansons et chanteurs oubliés (4)

Aujourd'hui notre machine (musicale) à remonter le temps s'arrête en 1981 où François Mitterrand est élu Président de la République et où un certain Hervé Cristiani, inconnu du grand public, signe le tube "Il est libre Max". Ce Parisien d'origine corse est le prototype parfait du chanteur malchanceux qui n'a goûté le miel du succès qu'une seule fois dans sa carrière. Après avoir essayé les boulots les plus divers (joueur et prof de tennis, joueur de poker, gérant de sex-shop et guitariste), sa carrière débute en 1975. On raconte qu'il a obtenu son premier contrat en gagnant une partie d'échecs au directeur de Polydor, rencontré par hasard dans un train. Suivirent une carrière plutôt confidentielle et une dizaine d'albums, certains fort intéressants comme "Antinoüs" (1990) ou "La Mutliplicato" (1989) et "J'apprends à lire en chantant" (1998) contenant des chansons pédagogiques pour enfants. Puis il y eut surtout "Il est libre Max", tellement programmé à la télé et à la radio que bon nombre de Français connaissent par coeur ce titre, devenu depuis un classique de la chanson française mais qui fut aussi à l'époque raillé par la critique et (curieusement) récupéré par certains partis politiques. En effet, une grande part du succès s'explique sans doute par le mystère qui entoure les paroles d'un morceau dont on ne sait trop s'il s'agit d'une chanson politique, philosophique, religieuse ou tout simplement une chanson sur l'amour et l'amitié. Hervé Cristiani se garda bien d'en dévoiler le secret. Bien lui en prit!




Il est libre Max (1981)

Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse


Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler


Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare


Refrain

Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour


Refrain

Et bien sûr toutes les filles lui font leurs yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il leur raconte des histoires
Il les emmène par delà les labours
Chevaucher les licornes à la tombée du soir


Refrain

Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard


Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler


Et pour conclure une interview 20 après (dans une émission à la con)...

mardi 12 juillet 2011

Chansons et chanteurs oubliés (3)


Pour ce 3ème chapitre de nos aventures estivales et musicales, j'ai jeté mon dévolu sur "Antisocial", un morceau plus musclé et engagé que les deux précédents, une chanson qui n'a pas perdu un poil d'actualité. Les auteurs de la "créature" sont (ni plus ni moins que) le meilleur groupe de hard rock qu'ait donné la France, Trust. En 1980, ce groupe, originaire de l'Île-de-France, publia son deuxième album intitulé "Répression" qui leur valut non seulement l'estime et le respect de leurs pairs mais aussi le succés auprès d'un plus large public. Ils doivent en grande partie ce succès au titre que je vous présente aujourd'hui, véritable hymne de révolte et de colère d'une France qui était à l'époque sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Le groupe, emmené à fond de caisse par le chanteur Bernard Bonvoisin (Bernie) et le guitariste Norbert Krief (Nono), a régné en maître absolu sur la musique française hard ou heavy de la 1ère partie des années 80 avant de sombrer dans l'oubli. N'empêche que Bernie et compagnie peuvent se targuer d'avoir participé au renouveau et au succès de ce style musical et d'avoir joué avec quelques grosses pointures internationales comme AC/DC, Iron Maiden ou Anthrax, ces derniers ayant d'ailleurs repris le morceau "Antisocial", tout comme le groupe espagnol Los Suaves.



Antisocial (1980)

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.


Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.


Écraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les éclaboussant, tu deviens gênant.
Dans ton désespoir, il reste un peu d'espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards.
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Relève la gueule, je suis là, t'es pas seul
Ceux qui hier t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient


Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.


Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.


Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

Antisocial, antisocial, antisocial, antisocial ,
Antisocial , antisocial , antisocial , antisocial ...

samedi 9 juillet 2011

Chansons et chanteurs oubliés (2)

La musique belge ne comptant pas à ma connaissance d'autre tube du genre "Ça plane pour moi" alors exit la Belgique et direction la France qui est particulièrement riche dans ce chapitre. On pensera immédiatement à Desireless, véritable étoile filante de la scène française dont le titre "Voyage, voyage" fit un carton à la fin des années 80 (5 millions de 45 tours vendus et nº1 dans une bonne quinzaine de pays). Mais ce titre étant trop connu, penchons-nous plutôt sur une autre vedette au parcours semblable qui déboula dans les charts à la même époque, Guesch Patti. Cette ancienne danseuse parisienne (Patricia Porasse à la ville) décrocha aussi la cagnotte en 1987 avec son superbe "Étienne" et ne connaîtra plus le succès par après malgré la publication d'une poignée d'albums moins commerciaux, il est vrai. 1988 sera la grande année de Guesch Patti avec 1,5 millions de 45 tours vendus, la 1ère place au hit-parade de plusieurs pays et une Victoire de la musique (révélation féminine) à la clef. Beaucoup se souviendront de son célèbre morceau dont les paroles insinuantes et le clip plus qu'explicite  frappèrent quelque peu les esprits de l'époque. Alors laissons-nous rallumer par la belle Patti ...



Étienne

Étienne, Étienne
Oh ! Tiens-le bien
Baisers salés salis
Tombés le long du lit de l'inédit
Il aime à la folie
Au ralenti je soulève les interdits
Oh !
Étienne, Étienne
Oh ! tiens-le bien
Affolé affolant
Il glisse comme un gant
Pas de limite au goût de l'after beat
Reste allongé je vais te rallumer
Aïe
Étienne.

Étienne, Étienne, Étienne
Oh ! tiens-le bien
Alléché, mal léché
Accolés tout collés
Très alanguie, je me sens étourdie
Toute alourdie, mais
Un très grand appétit
Oh !
Étienne, Étienne, Étienne
Oh ! tiens-le bien
Délassé, délaissé, enlacé, élancé
Si je te mords et encore et encore
Quand dans le dos
Je souffle le mot :
Oh ! Étienne.

Étienne, Étienne
Oh ! Tiens-le bien
Baisers salés salis
Tombés le long du lit de l'inédit
Il aime à la folie
Au ralenti je soulève les interdits
Oh !
Étienne, Étienne
Oh ! tiens-le bien
Affolé affolant
Il glisse comme un gant
Pas de limite au goût de l'after beat
Reste allongé je vais te rallumer
Aïe
Étienne.

Étienne, Étienne, Étienne
Oh ! tiens-le bien ...

mardi 5 juillet 2011

Chansons et chanteurs oubliés (1)

Comme chaque année, l'arrivée des grandes vacances coincide irrémédiablement avec l'été et ces deux longs mois d'encéphalogramme (culturel et intellectuel) plat. Les corps à la plage, les cerveaux au frigo et le compteur des nouveautés à zéro. La morne plaine culturelle, quoi! Bien sûr, il y a les festivals et les cours d'été mais chez les disquaires, dans les cinémas, les librairies, les théâtres, ce sera l'ennui et le vide absolus. À la télé aussi d'ailleurs (comme pendant le reste de l'année mais en pire) où nous seront fourgués émissions crétinement estivales et futiles, navets nauséabonds ou vieux films et vieilles séries vus et revus à en avoir des nausées. Souhaitant moi-même ajouter mon petit grain de sable à la vacuité ambiante et générale, j'inaugure cette nouvelle section dont le propos est de tirer de l'oubli quelques interprètes au succès éphèmère qui n'ont brillé que le temps d'un été ... Et pour commencer honneur à la Belgique et au chanteur auquel ce petit pays doit un de ses premiers tubes planétaires, le sautillant Plastic Bertrand. Ce jeune Bruxellois  publie en 1977 (bien avant Vaya Con Dios, dEUS, Hooverphonic, Kate Ryan ou Stromae) le premier hit pop-rock (et chanté en français SVP) de l'histoire de la musique belge, "Ça plane pour moi"qui se vendra à plus d'un million d'exemplaires et qui entrera même dans le Billboard Hot 100, fait rarissime pour un morceau en français. Cette chanson conçue à l'origine comme un gag (ce qui explique les paroles un tantinet absurdes) avec ses trois accords ultra-simples deviendra plus tard un véritable classique punk-pop repris par une multitude d'interprètes dans le monde. Le plus drôle de l'histoire, c'est que l'on découvrit un peu plus tard que ce n'était pas Plastic Bertrand qui chantait sur le morceau mais  le véritable auteur de la chanson, Lou Deprijck. Plastic se limitait à faire du playback dans ses prestations, ce qui permit au grand Coluche de déclarer à l'époque: "Plastic Bertrand, paraît que c'est pas lui qui chante. Paraît même que c'est pas lui qui danse". Jugez vous-même....



Ça plane pour moi

Wam! Bam!
Mon chat, splatch
Gît sur mon lit
A bouffé sa langue
En buvant dans mon whisky
Quant à moi
Peu dormi, vidé, brimé
J'ai dû dormir dans la gouttière
Où j'ai eu un flash

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
En quatre couleurs
Allez hop !
Un matin
Une louloute est v'nue chez moi
Poupée de Cellophane
Cheveux chinois
Un sparadrap
Une gueule de bois
A bu ma bière
Dans un grand verre
En caoutchouc
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Comme un indien dans son igloo

[Refrain] :
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi moi moi moi moi
Ça plane pour moi
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Ça plane pour moi

Allez hop ! La nana
Quel panard !
Quelle vibration !
De s'envoyer
Sur le paillasson
Limée, ruinée, vidée, comblée
"You are the King of the divan"
Qu'elle me dit en passant
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
I am the King of the divan

[Refrain]
Allez hop !
T'occupe
T'inquiète
Touche pas ma planète
It's not to day
Quel le ciel me tombera sur la tête
Et que l'alcool me manquera
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Ça plane pour moi

Allez hop ! ma nana
S'est tirée
S'est barrée
Enfin c'est marre, a tout cassé
L'évier, le bar me laissant seul
Comme un grand connard

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Le pied dans le plat
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi