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jeudi 31 décembre 2020

Les meilleurs CD de 2020 (1)


Dernier billet de cette triste année 2020 consacré comme d'habitude au bestof 2020, après la bédé et le cinéma, voici la sélection des meilleurs albums chantés en français de cette année qui se termine aujourd'hui. On espère que 2021 sera meilleure à tous points de vue, par exemple, pour le secteur de la musique aussi mal en point que celui du 7ème art. On pouvait espérer le pire côté sorties musicales et puis non, la cuvée 2020 n'aura pas été si mauvaise malgré le corona. Du coup, le diabl@gueur aura sélectionné 50 albums comme chaque année même si le niveau aura été un peu en-dessous par rapport aux années précédentes et cela principalement grâce à des interprètes que vous ne trouverez pas dans cette sélection et répondant aux doux noms de Maes, Dadju, Jul, Maître Gims, Kendji Girac, ou Vitaa & Slimane. Allez-y voir si vous aimez les sensations fortes mais ce sera à vos risques et périls. Ne serons pas non plus retenus dans ce classement les compils, les albums live ou de versions dont voici quelques exemples (cliquez sur les pochettes pour visionner une vidéo).








On recommandera spécialement ces deux derniers albums délicieusement jazz et rétro. Voici maintenant le fameux bestof dont nous allons découvrir les 20 interprètes sélectionné(e) cette semaine. Qui seront les 30 autres artistes ? Qui remportera la première place ? Vous le saurez dans les prochaines semaines. Bonne musique et bonne année 2021 !

 
Plastic Bertrand  "L'expérience humaine"
On commence avec un petit Belge qui est l'exemple parfait du "one hit wonder" et quel hit ! Ça plane pour moi, sorti en 1977, fut assurément le plus grand succès de la musique belge et Plastic Betrand (Roger Jouret à la ville) un des rares artistes francophones à apparaître dans le classement du Billboard américain. 43 ans après, ce Marsupilami humain et sautillant s'est calmé et livre un 10ème album plus que honorable sur les adieux à la terre d'un extraterrestre qui ne comprend rien à notre folle planète mais qui l'aime bien. Au final, un mélange de funk et d'électro-pop qui ne s'éloigne pas trop non plus de la bonne variété. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2). 

jeudi 24 décembre 2020

Les films français de 2020 (2)

Vraiment bizarre et triste ce Noël 2020 avec les lieux culturels fermés et par voie de conséquence, les cinémas aussi. Le déconfinement culturel était prévu pour le 15 décembre dernier mais la semaine dernière M. Castaix a annoncé que cette réouverture n'aura pas lieu avant janvier 2021. Coup dur pour l'industrie culturelle et en particulier pour le cinéma à une époque où les familles (et les autres) vont en masse faire la queue devant les guichets des cinoches. Ses réunions familiales et traditionnelles auront lieu devant le petit écran bien au chaud près de la cheminée. Mais quel diable de film pourra-t-on voir en cette fin d'année ? Pas de panique, le diabl@gueur, dans son infinie bonté, arrive à la rescousse avec une belle sélection de films, 30 nouvelles productions plus commerciales ou tout public que celles de la semaine dernière. Vous y trouverez des long-métrages dirigés par des cinéastes vétéran(e)s comme Fontaine, Maïwenn, Sfar, Hazanavicius, Ozon, Kervern, Delépine, Mouret, Kounen ou Dupontel et puis d'autre moins connu(e)s. Comme chaque année, ce sont encore les comédies qui tiennent le haut du pavé avec 15 titres sur 30 (ce qui ne peut nous faire que du bien par les temps qui courent) mais on trouvera aussi des dessins animés, des drames, des comédies dramatiques (ou d'un autre genre), des polars, un biopic, un film de guerre, etc. Comme toujours, vous pouvez visionner les bandes annonces des films en cliquant sur les affiches. Bonne toile quand même !
 
Selfie 
Comédie de Thomas Bidegain, Marc Fitoussi, Tristan Aurouet... avec Manu Payet, Blanche Gardin, Elsa Zylberstein (date de sortie: 15/01/2020)
Une bonne petite comédie française à sketch, satirique et acide, qui peut dérouter le spectateur tant elle nous balance en pleine face la vacuité grandissante des relations sociales et du rapport à l'autre dans les sociétés modernes. Un film à sketch très drôle et décalé qui fait un peu froid dans le dos ! Blanche Gardin est définitivement une formidable actrice. 
(Benjamin L)

jeudi 17 décembre 2020

Les films français de 2020 (1)


Suite des récaps de 2020 qui, petit à petit, est en train de prendre sa place parmi les années les plus détestées de l'histoire. Si dans le secteur de la bande dessinée, on a pu sauver les meubles tant bien que mal. La pandémie aura frappé un coup fatal à l'industrie du cinéma qui battait déjà un peu de l'aile avant cette crise sanitaire en raison de l'apparition fulgurante des plateformes de streaming. Aujourd'hui le pire ennemi des salles de cinéma s'appelle coronavirus mais demain ne s'appelleront-ils pas Netflix, Amazon, OCS, Apple TV+, etc. Ceux et celles qui ont goûté aux joies du cinéma en streaming pendant le confinement reviendront-ils dans les salles obscures après la pandémie ? C'est la question que tout le monde se pose et peut-être sommes-nous en train de contempler les derniers jours du cinéma traditionnel. Alors bien sûr, dans cette année fatidique et particulière, le nombre de sorties a été plutôt réduit, du coup le sujet, que le diabl@gueur déclinait habituellement en 4 billets durant l'année (deux en juillet et 2 en décembre), se développera en deux articles et 60 films au total. Un coup d'œil sur le box-office de 2020 suffit amplement pour nous rendre compte de l'étendue du désastre. À peine 12 films ont dépassé la barre du million de spectateurs alors qu'en 2018 et 2019, on pouvait en compter 42 et 51 respectivement. Parmi ces 12 films, on comptera seulement 4 productions françaises, en réalité des navets de la pire espèce ce qui ajoute un peu de noir au tableau. Heureusement et comme chaque année, il y aura eu beaucoup de bons films et on commencera cette semaine avec le cinéma moins commercial et une sélection de bon aloi. Sur les 30 films sélectionnés aujourd'hui, on comptera 13 documentaires ce qui confirme la progression de ce genre si particulier observée ces dernières années. Comme toujours, vous pouvez visionner les bandes annonces des films en cliquant sur les affiches. Bonne toile quand même !

Un vrai bonhomme
Comédie dramatique de Benjamin Parent avec Thomas Guy, Benjamin Voisin, Isabelle Carré (date de sortie: 08/01/2020) 
Un superbe film où la mort d'un proche est traitée d'une façon novatrice. Les relations entre ados, classiquement complexes mais diverses, sont traitées avec un humour régulier tout au long du film. A voir avec ses propres enfants. (Le Quid)
 

mardi 8 décembre 2020

Les BD françaises de 2020


Comme chaque année, début décembre, c'est le moment des récapitulations et comme d'habitude depuis deux ans, on commence par la bande dessinée. Cet annus horribilis 2020 (auquel on aimerait bien enlever un "n") n'aura pas été trop dramatique pour le secteur car ni la pandémie ni le confinement n'ont empêché les fans de BD de s'adonner à leur passion. L'année aura été quand même très triste avec la disparition de quelques grands génies du 9ème art. Ainsi perdre la même année Albert Uderzo, Claire Brétecher et Quino, ça fait beaucoup mais il y eut aussi les disparitions de René Follet, André Chéret, François DermautPhilippe Adamov André-Paul DuchâteauHubert (Boulard), Dennis O'Neil et Juan Giménez. Il nous restera toujours leurs œuvres pour ne pas les oublier. À part ça, 2020 se termine avec deux grandes sorties, le 81ème album de Lucky Luke (un record !) et la réédition de l'album illustré Le menhir d'or, paru en 1967 sous la forme d'un livre-disque et quasiment introuvable depuis lors. Attention, ce n'est pas un album de bande dessinée (plutôt un livre illustré) mais c'est du Goscinny et Uderzo quand même. Outre Astérix et Lucky Luke, il y aura eu beaucoup d'autres albums intéressants, le diabl@gueur n'aura retenu que les publications d'auteurs français (dessinateurs et scénaristes). Vous ne trouverez pas non plus les suites des séries publiées en 2020 et dont les tomes précédents avaient été sélectionnés en 2018 et 2019, comme par exemple, L'odyssée d'Hakim (Tome 3), Charlotte Impératrice (T.2), Hope One (T.2), Le vagabond des étoiles (T.2), Faut pas prendre les cons pour des gens (T.2), Un putain de salopard (T.2), L'âge d'or (T.2), Le château des animaux (T.2). Ça fera quand mêmes 40 albums sélectionnés comme chaque année. Cliquez sur les couvertures pour voir une planche de chaque bédé et bonne lecture !


lundi 30 novembre 2020

Le questionnaire de Pivot (9)


Neuvième billet consacré au fameux questionnaire de Pivot et ce ne sera sans doute pas le dernier puisqu'il restera encore deux questions pour compléter le lot. En fait, il s'agit de la 7ème question dans l'ordre habituel c-à-d Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ? Voilà une question qui ne se pose pas trop aujourd'hui puisque nos billets d'euros n'incluent aucun personnage (et on comprend pourquoi) mais qui, à l'époque, était tout à fait judicieuse puisque les billets en francs présentaient les personnages les plus divers depuis Napoléon à Saint-Exupéry en passant par Henri IV, Richelieu, Victor Hugo, Molière, Voltaire, Berlioz, Debussy, Racine, Quentin de la Tour, Corneille, Delacroix, Monstesquieu, Pascal, Cézanne, Eiffel ou Pierre et Marie Curie. Ce sont les billets émis à partir des années 50 que vous trouverez sur le site suivant et qu'ont illustrés beaucoup de grands hommes de France (et si peu de femmes). Les femmes sont aussi rares sur les billets de banque qu'elles ne le sont au Panthéon. Dans la vidéo ci-dessous, 37 invité(e)s de Pivot ont répondu à la question et la plupart se sont montré(e)s originaux. Seule Sœur Emmanuelle a proposé un personnage qui apparaissait déjà sur un billet, il est vrai que la religieuse et l'argent n'ont jamais fait bon ménage. Il est à noter que l'avantage de la république sur la monarchie, c'est qu'il n'est pas obligatoire de mettre la tête du chef de l'état en poste sur les billets comme on n'a jamais fait dans la France républicaine. Aujourd'hui grâce à l'UE et à notre cher euro, le problème ne se pose pas non plus. Alors simplement pour s'amuser un peu, quel personnage proposez-vous pour illustrer un nouveau billet de banque ? Le diabl@gueur a trois candidats (non proposés par les invité(e)s de Pivot): Groucho Marx, la coccinelle de Gotlib (avec Isaac Newton éventuellement) ou mon cher avatar. Et vous ?


Et maintenant et comme la semaine dernière, essayez de découvrir les propositions des invité(e) de Pivot. Qui connaissez-vous ?


jeudi 19 novembre 2020

Le questionnaire de Pivot (8)


Au début de cette aventure diablogueuse, ce blogueur en herbe avait consacré plusieurs billets à Bernard Pivot et sa célèbre émission Bouillon de Culture. Encore aujourd'hui un peu moins de vingt ans après la dernière émission (le 29 juin 2001), le diabl@gueur regrette encore cette émission unique et son présentateur si attachant. Sans doute n'est-il pas le seul car, tout ceux qui ont essayé d'imiter le grand Pivot depuis lors, n'y sont pas parvenus loin de là. Il y a bien François Busnel et son émission La grande librairie ou encore Guillaume Durand et son 300 millions de critiques et quelques autres précédemment. Aucun n'a réussi à positionner son émission en prime-time et le vendredi soir par-dessus le marché. Vous me direz peut-être dans un excellent latin "O tempora, o mores ! " ou dans un français tout aussi correct "Autres temps, autres mœurs". Effectivement à notre époque, la culture ne constitue plus une priorité à la télévision si tant est que cela ait été le cas dans le passé. Cependant, Bernard Pivot a réussi cet exploit entre 1975 et 2001, d'abord avec sa première émission Apostrophes (jusqu'en 1990) et ensuite à partir de 1991 avec Bouillon de culture. Pour ceux et celle qui seraient piqué(e)s par la curiosité ou rongé(e) par la nostalgie, vous trouverez facilement sur la Toile, certaines des émissions les plus célèbres de M. Pivot avec des invités aussi prestigieux que variés tels que Françoise Sagan, Amélie Nothomb, Kirk Douglas, Georges SimenonAlexandre SoljenitsyneArthur Miller, Marguerite YourcenarClaude Lévi-StraussJorge Luis BorgesVladimir NabokovAlbert CohenMohamed Ali, Hergé, etc. Pour ceux qui veulent faire plus court, le diabl@gueur avait consacré plusieurs billets à Bouillon de culture et en particulier au célèbre questionnaire que le présentateur soumettait à ses invités à la fin de l'émission. Il y eut ainsi un billet pour chacune des questions de Pivot (Votre mot préféré ?, Le mot que vous détestez ?Votre drogue favorite ?, Le son, le bruit que vous aimez ?, Le son, le bruit que vous détestez ?, Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?). Il restait encore quatre questions du fameux questionnaire comme, par exemple, Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? Voici les réponses de certains des invités à l'émission que vous devrez découvrir, ce qui fera un exercice d'écoute original. Et vous, quelle profession n'auriez-vous pas aimé exercer ? Pour le diabl@gueur, la réponse est claire: podologue ! Vous aussi ?


mercredi 11 novembre 2020

God save le roi !


Un billet pour rire et pas transcendantal pour un clou histoire de célébrer comme il se doit la petite lumière que l'on commence à voir au fond du tunnel. Cela fait belle lurette en effet que l'on ne reçoit pas deux bonnes nouvelles la même semaine (la défaite de Trump et le premier vaccin). Du coup, notre moral redécolle comme le cours de la Bourse à Paris ou à Londres. Aujourd'hui, il sera aussi question de la France et de l'Angleterre, de santé et de chef d'état. Et pas n'importe lequel puisque nous parlons de celui qui à qui on doit la célèbre phrase "L'état, c'est moi", une citation qui irait comme un gant à notre ami Trump. De qui s'agit-il ? Vous ne l'avez pas reconnu sur la peinture ci-dessus ? Mais bien sûr c'est le Roi-Soleil, aussi appelé Louis Le Grand, Louis Dieudonné et accessoirement Louis XIV. Mais pourquoi donc aller déranger ce brave Louis qui repose tranquillement dans sa Basilique Saint-Denis ? Et bien parce que le diabl@gueur a découvert une savoureuse anecdote historique en feuilletant le magazine Néon dans son nº76 d'avril dernier. Sans doute que très peu d'Anglais connaissent l'origine de leur célèbre hymne God save the Queen/King (l'hymne le plus égalitaire de la planète). Vous non plus, alors lisez ce petit compte-rendu en version plus ou moins bédé et à l'humour plutôt millennial paru dans ledit magazine. C'est tellement cocasse que l'on n'y croirait pas !



mardi 3 novembre 2020

Trump à la tartraise


Jour important s'il en est que ce 3 novembre 2020 où tous les yeux sont rivés sur des élections présidentielles qui paraissent cruciales pour l'avenir de la planète. En comparaison les élections qui ont eu lieu samedi dernier en Côte d'Ivoire ont l'air bien dérisoires même si le président sortant a obtenu 94% des voix. Le scrutin risque d'être plus serré ce mardi selon toutes les prévisions et c'est avec un grand pincement au cœur qu'une bonne partie de l'humanité attendra patiemment que le suspens soit levé. On aimerait presque qu'il n'y ait pas de surprise comme en Côte d'Ivoire car tous les 4 ans, c'est la même histoire, il faut que les Américains nous fassent trembler comme des feuilles (d'automne). On en arrive à préférer ce qui arrive en Russie où c'est toujours le même qui gagne (comme en Côte d'Ivoire) ou encore mieux en Chine où il n'y a pas d'élections du tout. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles comme on dit en France. Alors demain soit on ouvrira le champagne car Biden aura gagné, soit on broiera du noir parce que sera l'autre qui aura vaincu. Dans les deux cas, on ne sera pas sortis de l'auberge mais on n'aura pas le moral dans le chaussettes avec un victoire des Démocrates. À propos des États-Unis, le diabl@gueur a trouvé intéressante une interview du philosophe Régis Debray publiée dans l'Express de la semaine dernière où ce cher Debray affirme sans ambages que "Nous sommes devenus une banlieue des États-Unis, plus ou moins pittoresque" et que cette élection est si importante pour nous tous que nous devrions avoir le droit de voter. Pourquoi laisser cette immense responsabilité entre les mains des Américains uniquement ? Si notre dessinateur vedette pouvait voter, on ose espérer qu'il voterait Biden mais peut-être la mort dans l'âme car il y perdrait sans doute un de ses personnages favoris pour ses dessins humoristiques. À ce jeu-là, Biden ne fait pas le poids. En attendant le verdict, le diabl@gueur vous propose les meilleurs dessins de Tartrais sur Trump, recueillis ces 4 dernières années. On espère sincèrement que ce sera un billet d'adieu pour le 45ème président des États-Unis...




mercredi 28 octobre 2020

Vous avez dit croissance ?

Les derniers billets à propos d'économie dans ce modeste blog remontent à 2013, c'est dire si le sujet passionne le diabl@gueur. À l'époque, touché par une subite et passagère fièvre macroéconomique, votre serviteur s'était mué en Piketty de pacotille dans trois articles intitulés, Lehman Brothers, L'argent dette et La grande arnaque. Une des conclusions à laquelle était arrivé cet économiste en herbe, c'est que, pour que le système financier mondial et majoritairement capitaliste fonctionne, il faut de la croissance. Nul besoin d'être Keynes non plus pour se rendre compte que depuis quelques temps, cette sacro-sainte croissance favorise de plus en plus les plus riches et de moins en moins les plus pauvres. C'est exactement ce que nous expliquait l'économiste Thomas Piketty dans un interview pour le magazine Le Point ("La course vers toujours plus d'inégalités ne génère pas de croissance") le 8 octobre dernier. Alors que se passera-t-il dans les prochains mois quand le coronavirus sera parti laissant derrière lui la majorité des économies du monde avec un sacré coup dans l'aile. Qui sortira sa baguette magique pour renverser la vapeur ? Déjà avant la pandémie beaucoup d'experts doutaient sur la nécessité d'une croissance infinie et continue pour la simple raison que les ressources de la terre sont limitées quant à elles. À présent et à cause d'un minuscule virus, la croissance dans les prochaines années paraît plus que compromise. À propos de croissance infinie ou non, voici une vidéo instructive sur le sujet que l'on doit à un certain Eddo.


mercredi 21 octobre 2020

Francis Cabrel

Le nouveau Cabrel est arrivé, le troubadour du Lot-et-Garonne signe un retour en grande forme avec un 14ème album. Francis Cabrel, c'est cet interprète moustachu (à l'époque) qui chantait Je l'aime à mourir, sans doute une des plus belles chansons d'amour jamais écrite. On était en 1979 et après ce tube international, l'ami Cabrel a poursuivi une belle carrière en France jusqu'aujourd'hui. Assez peu prolifique, il n'a sorti que 14 albums en 46 ans mais une multitude de superbes chansons, réunies pour la plupart dans les albums Les Murs de poussière (1977), Les Chemins de traverse (1979), Fragile (1980), Carte postale (1981), Quelqu'un de l'intérieur (1983), Sarbacane (1989) et Samedi soir sur la Terre ((1994). 7 albums indémodables et incontournables avec lesquels on pourrait faire un bestof de 30 chansons minimum. Le 14ème album, intitulé À l'aube revenant, sorti vendredi dernier, pourrait bien faire partie de cette série d'albums de haut vol.


lundi 12 octobre 2020

Fabcaro


Après Tartrais, on revient à la nouvelle coqueluche du diabl@gueur à savoir Fabrice Caro qui continue à récolter des papiers dans la presse (le dernier en date dans le très sérieux magazine littéraire Lire) et qui caracole dans le peloton de tête des meilleurs ventes de romans avec son dernier opus Broadway. On est bien content pour lui. Aujourd'hui, on s'entretiendra plutôt à propos de son alter ego Fabcaro c'est à dire l'auteur de bande dessinée et de ses deux plus grands succès Zaï Zaï Zaï Zaï et Open Bar, histoire d'en feuilleter avec vous quelques pages. Ça fera de la pub pour Caro qui nous en sera éternellement reconnaissant. Pour nous aider, j'aurai appelé à la rescousse quelques autres de ses fans pour mettre au clair une fois pour toutes que ce Caro (Fabrice ou Fab) n'est pas une lubie de plus du diabl@gueur mais un type bien qui mérite d'être connu même à l'étranger. On commencera par Open Bar, publié dans le magazine Les Inrockuptibles et sorti en album chez Delcourt (en avril 2019 pour le tome 1 et en juin 2020 pour le tome 2). 


Voici quelques avis récoltés ici et là pour vous mettre l'eau à la bouche...

"Fabcaro pulvérise nos routines, discussions et réflexes sociaux caricaturaux, façon Zaï zaï zaï zaï. Le champion de la réplique qui tue est de retour ! Open bar, par l’auteur d’Open Bar." (B.Cassel)

mardi 6 octobre 2020

Le Tartrais masqué


J'espère pour vous que vous aimez Tartrais car voilà le 10ème billet consacré à l'artiste et le diabl@gueur a encore une belle réserve de dessins dans sa besace pour d'autres billets à venir. Celui du jour est consacré à un objet qui est entré dans nos vie sans crier gare. On en a tous et toutes un peu marre de ce bout de tissus, c'est certain et personne ne met son masque par pur plaisir ou par simple coquetterie. Il y a quelques mois, on riait bien des Chinois, Japonais et autres Asiatiques, invétérés porteurs de masques. Il y a deux proverbes qui résonnent dans nos têtes à ce sujet, "Il ne faut pas dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau" et "Si l'on rosse ton voisin, tu peux préparer tes reins". On pourrait ajouter un troisième bien sûr "Rira bien qui rira le dernier". C'est justement ce que nous propose Tartrais et son humour pointu alors que la question que tout le monde se pose est assurément "jusqu'à quand ?" Dans la presse de ces derniers mois et de manière plus sérieuse, le sujet a fait couler beaucoup d'encre. Dans le magazine Le Point, par exemple, le chroniqueur Patrick Besson s'amuse avec le sujet dans deux billets d'humeur intitulés "Mesures pour mesures" et "Excuses à présenter aux policiers pour non-port du masque". Plus sérieuse et dans Libé, Jakuta Alikavazovic nous faisait part de ses sentiments par rapport à ce nouvel accessoire ("Visière rose vs voile noir") en mai dernier. Le 24 septembre, Le Point publiait un autre article intéressant sous la plume d'Émilie Trevert au titre évocateur ("Je n'embrasse plus le dernier soir"). Finalement, Luc Le Chatelier dans  Télérama proposait en mai aussi un article plus philosophique ("Ce qui se cache derrière le masque"). Et pour la fine bouche, voici la vision humoristique (mais non dénuée de profondeur) de notre dessinateur préféré. Bon masque !


lundi 28 septembre 2020

Tartrais et les vacances


Et voilà l'automne est arrivé et notre cher été n'est plus qu'un souvenir pour notre belle collection de cartes postales. L'automne 2020 s'annonce aussi compliqué que fut le printemps de la même année, espérons que les mauvais augures se mettent le doigt dans l'oeil. En attendant autant garder la bonne humeur dans la mesure du possible et pour ce faire un petit coup de main ne sera jamais de trop. Aujourd'hui ce sera le coup de crayon de notre cher ami Tartrais qui essaiera de mettre un peu de gaieté dans ce début d'automne. Le diabl@gueur a réuni les dessins consacrés aux vacances de ce talentueux dessinateur pour un 9ème billet signé Tartrais. Tout bien réfléchi, peut-être qu'il aurait fallu d'ailleurs l'intituler "Tartrais et les drôles de vacances" tant celles-ci furent atypiques et étranges. Mais nul doute que nous les regretterons quand même lorsque les premières feuilles commenceront à tomber. Dans la série de 17 dessins (+2 en bonus) de ce diable de Tartrais, il s'agira de vacances d'été mais aussi de vacances d'hiver car tout le monde ne va pas chercher nécessairement le soleil et la plage. À ce propos, aussi bien en Espagne que chez nos voisins Français, les habitudes estivales et les destinations ont quelque peu changé comme l'épinglait judicieusement Jean-Laurent Cassely dans un article publié en août dans L'Express au titre très illustratif ("Se baigner loin de la mer"). C'est justement ce que n'a pas fait le blogueur que voici que voilà et la plupart des protagonistes des dessins suivants. Vivement les (vraies) vacances !


lundi 21 septembre 2020

Fabrice Caro


L'homme du jour est bien sûr un jeune Slovène de 22 ans dont c'est l'anniversaire aujourd'hui (félicitations Tadej !) et qui a laissé bouche bée tous les amateurs de sport. Depuis Eddy Merckx en 1969, on n'avait pas vu pareil exploit. Cette année-là et dans sa première participation à la grande boucle, le champion belge avait raflé tous les maillots (jaune, vert, à pois, blanc, etc) et gagné 7 étapes. Celui que le journal L'Équipe a surnommé "Pogastar" sur sa dernière couv a réalisé une prouesse semblable à la différence que le Slovène n'avait pas fêté encore sa 22ème année alors que Merckx comptait déjà 24 ans et un beau palmarès en 1969. Mais aujourd'hui, nous ne parlerons pas de cyclisme ni de Pogacar mais plutôt d'humour avec le garçon qui nous regarde d'un air malicieux sur la photo ci-dessus et qui répond au nom de Fabrice Caro. Les amateurs de bande dessinée et les lecteurs du magazine Les Inrockuptibles connaissaient déjà son alter ego Fabcaro qui s'est fait remarquer depuis une douzaine d'années dans le monde de la bande dessinée. Depuis l'année dernière, l'auteur de BD est devenu romancier à succès grâce au roman Le Discours suivi cette année par une autre publication intitulée Broadway.



mardi 15 septembre 2020

Le Quiz de l'été


Chaque été, c'est le même topo dans les rédactions des journaux. Il faut qu'on fasse des pieds et des mains pour trouver de quoi remplir nos feuilles de chou. L'été 2020 n'aura pas dérogé à la règle et, malgré la pandémie et la crise, dans nos journaux et magazines préférés, on aura vu moult dossiers et séries spéciaux pas toujours intéressants et aussi nombre de pages avec les fameux jeux de l'été (mots croisés, mots fléchés, sudokus, etc). Le diabl@gueur aura aussi participé à la fête avec plusieurs billets consacrés au grand Louis de Funès. L'Obs n'aura pas été en reste non plus et nous aura gratifié(e)s d'un merveilleux Quiz de l'actualité dont l'auteur de ces mots vous propose une resucée sans complexes. Sur les 60 questions proposées par l'hebdomadaire durant les 6 chapitres de la série, le diabl@gueur en a choisi 25 qui, soit n'étaient pas trop difficiles, soit avaient une relation avec la France ou sa langue, soit touchaient un sujet intéressant pour ce blogueur-resuceur. Il sera donc question de langue française, de sport, de littérature, de politique, de science, de médecine, de culture générale en général. Autrement dit, ça va partir dans tous les sens. À vous de jouer !


1ère question: La consommation mondiale de produits de la mer a bondi de 122% depuis 1990, dit la FAO. Une nouvelle qui doit réjouir la ville de Bretagne qui s'est enrichie grâce au commerce de la sardine. Quelle est-elle ?
Paimpol
Dournenez
Perros-Guirec

mardi 8 septembre 2020

Le Tour de septembre


Décidément cette rentrée 2020 ne sera pas comme les autres et après les grandes vacances, on a tous l'impression de ne pas avoir eu de vacances justement. Un exemple de cette étrange sensation, c'est le déroulement du Tour de France en septembre alors qu'en juillet, on était Gros-Jean comme devant. Le Tour, il a bien failli ne pas avoir lieu mais s'il y a bien une compétition sportive sacrée (surtout en France), c'est bien la grande boucle. De cette course mythique, le diabl@gueur vous a déjà entretenu en août 2019 et surtout de sa dimension économique et sociale. On connaît aussi son rôle dans la promotion du pays grâce aux retransmissions télévisées qui montrent au monde entier la course elle-même mais aussi la beauté des paysages et la richesse du patrimoine français. Il n'y a pas assurément de meilleure vitrine touristique que celle-là. N'oublions pas que la France est (était) le pays le plus visité au monde avec près 87 millions de touristes chaque année et que le Tour est le 3ème événement sportif mondial le plus diffusé (après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football). La course rassemblerait environ un milliard de téléspectateurs chaque année (3,5 milliards selon l’organisateur). Et puis surtout, il y a le mythe, aucune compétition sportive n'aura fait couler plus d'encre et autant la littérature que la bande dessinée, le cinéma ou la chanson se sont emparés du sujet. À ce propos, le journal Libération dans sa dernière édition du weekend propose une article intitulé Tous en selle dans lequel on nous rappelle que le Tour reste une inépuisable source d'inspiration (en particulier dans la chanson). Preuve en est par exemple la sortie de la compilation L'échappée belle réunissant 13 artistes amoureux fous de la petite reine et de la grande boucle par la même occasion. 





lundi 31 août 2020

Fufu à la Cinémathèque 5


Dernier jour de ce mois d'août et dernier billet sur le plus grand comique français de l'histoire qui ne pourra nous faire que du bien, la veille de cette rentrée qui ne sera pas comique du tout. En France comme ailleurs, on se pose beaucoup de questions principalement à propos de la rentrée scolaire, par exemple, celle que nous chantait Renaud en 1994 à savoir C'est quand qu'on va où ? et que reprend un article de L'Express de cette semaine. On préférera plutôt se pencher sur notre comédien du mois, toujours exposé à la Cinémathèque et cela pour quelques mois encore. Parmi les nombreuses activités que proposera le temple du cinéma, la plus insolite sera sans doute la visite naturiste de l'expo, prévue pour le 13 septembre. Pourquoi une visite à poil, se demanderont les moins calé(e)s parmi vous en science funésienne ? Il s'agit bien sûr d'un hommage au célèbre film Le Gendarme de Saint-Tropez dans lequel le maréchal des logis-chef Cruchot et ses compères doivent faire la chasse aux nudistes. Alors si vous vous trouvez à Paris à cette date et si le cœur vous en dit (et le corps aussi), voilà un bon plan. Nous autres, commun des mortels, pourront toujours nous consoler avec un ultime questionnaire sur la dernière partie du documentaire La folle aventure de Louis de Funès, retraçant la période 1973-1983 de la carrière du comique. De cette période, on retiendra surtout 5 films, Les Aventures de Rabbi, L'Aile ou la Cuisse, La Zizanie, L’Avare et La Soupe aux choux. Pour des raisons de santé, De Funès doit baisser le rythme de son travail, il ne tournera que 7 films dans cette dernière décennie alors qu'il en avait tourné 26 de 1963 à 1973. C'est ce que nous raconte aussi le dernier volet de la série Louis de Funès, Les grandes vadrouilles de sa vie, publiée dans Le Soir Magazine ("Louis de Funès, l'immortel forçat du rire"). Voici donc le quiz et l'extrait. À vos marques ! Prêt(e)s ? Partez !

mardi 25 août 2020

Fufu à la Cinémathèque 4


Et de quatre pour De Funès que l'on a laissé la semaine dernière sous l'uniforme du maréchal des logis Ludovic Cruchot, un de ses rôles les plus célèbres. Nous sommes à la fin des années 60 et le comédien a achevé la création du personnage qui fera sa renommée, le petit chef. C'est bien là que réside son génie, d'avoir créé un personnage comique d'un genre nouveau car jusque-là, les grands comiques de Chaplin à Jerry Lewis en passant par Buster Keaton, Harold Lloyd, les Marx Brothers, Laurel et Hardy, Tati ou Peter Sellers ont toujours joué des rôles de losers attendrissants, de gentils maladroits ou de coquins sympas. De Funès sera le premier personnage comique, cruel, lâche, hypocrite, obséquieux, colérique, tyran, radin, excessif et insupportable de l'histoire du cinéma, réunissant à lui tout seul tous les défauts de la terre, ce qui le rend irrésistible. "Je suis ignoble et ça fait rire", résumait le comédien lui-même. Bien sûr après lui, d'autres comédiens ont enfilé le même costume et son influence est indiscutable. Pierre Richard, Christian Clavier, Dany Boon, Benoît Poelvoorde, Jim Carrey, Roberto Benigni (et même François Hollande ou Nicolas Sarkozy) sont tombés dans la marmite funésienne quand ils étaient petits. Depuis toujours méprisé par les intellos et les critiques même si Godard et Truffaut l'avaient en grand estime, De Funès est à présent au sommet de sa gloire avec son entrée à la Cinémathèque. Vous pourrez également remonter les marches du triomphe (et dans l'estime du diabl@gueur) en répondant correctement à son questionnaire qui sera l'avant-dernier (promis, juré !) de la série. Et hop, c'est parti !

mardi 18 août 2020

Fufu à la Cinémathèque 3


Ce mois d'août funésien continue alors que la grande exposition du comédien bat son plein à la vénérable Cinémathèque de Paris. La semaine dernière, notre compteur diablogueux s'est arrêté à l'année 1966 et l'immense succès de La grande vadrouille. Désormais, De Funès est une star et peut commencer à mener sa carrière comme bon lui semble. C'est ce qu'explique très bien la 3ème partie du documentaire La folle aventure de Louis de Funès qui nous accompagne depuis le 4 août et que nous allons savourer comme une friandise d'été. Cette période faste pour notre Fufu national est sans doute traitée aussi dans le catalogue de l'expo que vous pourrez vous procurer (ici) pour la modique somme de 34,90 €. Voilà une solution de fortune pour ceux et celles qui n'auront pas l'occasion de voyager à Paris dans les prochains mois. Les autres verni(e)s se demanderont peut-être si la visite vaudra réellement la peine car qu'est-ce qu'on y trouve au juste dans cette exposition ? Comme une image vaut mieux que mille mots, réponse en vidéos pas plus tard que tout de suite.