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mercredi 21 octobre 2020

Francis Cabrel

Le nouveau Cabrel est arrivé, le troubadour du Lot-et-Garonne signe un retour en grande forme avec un 14ème album. Francis Cabrel, c'est cet interprète moustachu (à l'époque) qui chantait Je l'aime à mourir, sans doute une des plus belles chansons d'amour jamais écrite. On était en 1979 et après ce tube international, l'ami Cabrel a poursuivi une belle carrière en France jusqu'aujourd'hui. Assez peu prolifique, il n'a sorti que 14 albums en 46 ans mais une multitude de superbes chansons, réunies pour la plupart dans les albums Les Murs de poussière (1977), Les Chemins de traverse (1979), Fragile (1980), Carte postale (1981), Quelqu'un de l'intérieur (1983), Sarbacane (1989) et Samedi soir sur la Terre ((1994). 7 albums indémodables et incontournables avec lesquels on pourrait faire un bestof de 30 chansons minimum. Le 14ème album, intitulé À l'aube revenant, sorti vendredi dernier, pourrait bien faire partie de cette série d'albums de haut vol.








Les pochettes n'ont jamais été le point fort de Cabrel mais ne vous fier pas aux apparences, l'intérieur en vaut réellement la peine. En cliquant sur les pochettes, vous pourrez vous faire une idée. Qu'en est-il du 14ème opus de l'ancien D'Artagnan de la chanson ? Après deux écoutes attentives du disque, le diabl@gueur serait plutôt tenté d'ajouter ce dernier opus à la liste ci-dessus. En tout cas, À l'aube revenant avec des titres comme Les beaux moments sont trop courts, Te ressembler, Rockstars du Moyen Âge, Chanson pour Jacques se révèle bien meilleur que les derniers disques publiés, un peu décevants, il faut le dire. La presse semble partager cet avis comme le journal Le Soir qui publie un article intitulé "Francis Cabrel se révèle plus que jamais" tandis que le magazine Marianne nous explique pourquoi ils ont aimé l'album. L'Obs se prononce dans le même sens avec un papier assez flatteur ("Cabrel sur canapé") de même que le journal québécois La Presse ("L'héritier des troubadours"). C'est vrai, dans ce dernier opus, l'Agenais est plus troubadour que jamais et rappelle furieusement celui qui chantait Les chevaliers cathares dans l'album Quelqu'un de l'intérieur, le préféré du diabl@gueur. Il y a deux chansons sur ces trouvères du temps jadis (Rockstars du Moyen Âge et Ode à l'amour courtois), les autres rendent hommage à son père et à son collègue Jacques Dutronc ou nous parle du dérèglement climatique, de la fermeture des librairies et des réseaux sociaux entre autres.

 

On vient d'écouter le 1er single de l'album Te ressembler, la chanson dédiée à son père et le diabl@gueur vous propose 4 autres titres en vidéo et avec les paroles. On y retrouve les deux caractéristiques qui ont fait le succès du chanteur, la beauté des mélodies et la qualité des textes. 





Pour finir, deux vidéos avec des informations supplémentaires sur le disque et le chanteur. À la semaine prochaine et vive la musique !



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