Décidément cette rentrée 2020 ne sera pas comme les autres et après les grandes vacances, on a tous l'impression de ne pas avoir eu de vacances justement. Un exemple de cette étrange sensation, c'est le déroulement du Tour de France en septembre alors qu'en juillet, on était Gros-Jean comme devant. Le Tour, il a bien failli ne pas avoir lieu mais s'il y a bien une compétition sportive sacrée (surtout en France), c'est bien la grande boucle. De cette course mythique, le diabl@gueur vous a déjà entretenu en août 2019 et surtout de sa dimension économique et sociale. On connaît aussi son rôle dans la promotion du pays grâce aux retransmissions télévisées qui montrent au monde entier la course elle-même mais aussi la beauté des paysages et la richesse du patrimoine français. Il n'y a pas assurément de meilleure vitrine touristique que celle-là. N'oublions pas que la France est (était) le pays le plus visité au monde avec près 87 millions de touristes chaque année et que le Tour est le 3ème événement sportif mondial le plus diffusé (après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football). La course rassemblerait environ un milliard de téléspectateurs chaque année (3,5 milliards selon l’organisateur). Et puis surtout, il y a le mythe, aucune compétition sportive n'aura fait couler plus d'encre et autant la littérature que la bande dessinée, le cinéma ou la chanson se sont emparés du sujet. À ce propos, le journal Libération dans sa dernière édition du weekend propose une article intitulé Tous en selle dans lequel on nous rappelle que le Tour reste une inépuisable source d'inspiration (en particulier dans la chanson). Preuve en est par exemple la sortie de la compilation L'échappée belle réunissant 13 artistes amoureux fous de la petite reine et de la grande boucle par la même occasion.
Dans cette compil surtout instrumentale et électro, il y a malheureusement très peu de morceaux chantés en français (à part Jean Robic). On remarquera quand même le "single" de la compil (même si chanté en anglais) It's hard being the best et sa vidéo marrante (ci-dessus) et aussi le dernier extrait de la série, un superbe morceau au piano de Daprinski (Les grands cols). En écoutant tout ça, on ne peut que penser au célèbre album que le mythique groupe allemand Kraftwerk a consacré au Tour de France en 2003.
Pour compléter notre BO particulière du Tour 2020, l'article de Libé propose 4 autres titres indiscutablement inspirés par la célèbre course, Bon dieu, où est ce peloton ? des ineffables Frères Jacques (1969), Louison Bobet for ever du groupe Ludwig von 88 (1988), Agostinho de Dirk Annegarn (1990), Walking Indurain de Fred Poulet (1996). Le diabl@gueur de son côté s'en va ajouter deux morceaux de son cru, d'abord L'arrivée du Tour (1986) du grand Bashung et une dernière chanson également dédiée à un champion espagnol mais chanté par un Français à savoir Jean-Louis Murat (le chanteur pas le champion, celui-ci étant le légendaire Bahamontes). Cela ne nous rajeunit pas. Tout ça en vidéo, SVP !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire