Dans la rubrique précédente, plusieurs questions ont été posées sans ambages et parmi celle-ci l'une d'elles turlupine grandement l'esprit du diablogueur. Pourquoi les états ont-ils donné la capacité de fabriquer de l'argent à des banques privées? ... ou autrement dit pourquoi les banques dirigent-elles le monde? Car comme nous savons tous, c'est l'argent qui domine l'humanité depuis belle lurette et celui qui contrôlera
l'argent, dirigera le monde. C'est la conquête de ce pouvoir qui anime notre chère
bonne planète depuis à peu près le milieu du XIXème siècle et nous avons aujourd'hui le désagréable sentiment que les nations ont définitivement perdu cette gigantesque partie de poker. L'enjeu était de taille pour les groupes financiers, continuer de faire leur beurre grâce à la grande arnaque qu'ils ont mise sur pied et qui a permis à un petit groupe d'individus de posséder la pus grande partie des richesses de la planète (1% de la population détiendrait 39% de la richesse mondiale) et ce phénomène ne cesse de grandir, cela doit être ce qu'on appelle communément le capitalisme. Horrible mot dont les définitions varient et abondent (en voilà une de plus). Quand avons-nous commencé à perdre cette guerre pour le pognon? Principalement au début et à la fin du XXème siècle. D'abord, le 23 décembre 1913, date à laquelle est créée la FED, la Réserve fédérale aux États-Unis. C'est au président Woodrow Wilson que l'on doit la création de la banque centrale américaine qui n'a rien de mauvais en soi sauf que, c'est là que le bât blesse, cette organisme était plus ou moins indépendant c'est à dire qu'il était à la fois public et privé. Il faudrait un économiste aguerri pour nous en expliquer les conséquences mais certaines coïncidences sont pour le moins frappantes. D'abord la date, la loi qui promulgua la création de la Fed est votée la veille de Noël dans un congrès pourtant plein à craquer, 433 représentants sur 435 (coïncidence?). Quelques mois plus tard éclata la 1ère guerre mondiale (coïncidence?). Et 16 ans plus tard, ce fut le krach boursier le plus grave de l'histoire et la grande dépression qui suivit (coïncidence?). Ce lamentable épisode est raconté dans le documentaire L'argent dette, présenté dans la rubrique précédente et dont je vous refile l'extrait en question.
Il faudra près de 25 ans pour que les bourses et l'économie mondiale se récupèrent au même niveau d'avant 1929, la Seconde guerre mondiale n'ayant pas beaucoup aidé et cela malgré quelques bonnes mesures prises durant la période postérieure au krach, comme par exemple, les décisions adoptées sous le mandat du président Franklin Roosevelt en vue de réformer et contrôler les marchés financiers (création de la Securities and Exchange Commission, sorte de gendarme de la bourse et surtout la séparation entre banques de dépôts et banques d'investissement -la loi Glass-Steagall Act). Suivirent 40 années de tranquillité financière malgré les guerres et une crise pétrolière qui ont permis ce qu'on a appelé les 30 glorieuses. La date fatidique suivante fut le 4 novembre 1980. Ce jour-là, un ancien acteur de second rang répondant au nom de Ronald Reagan devint le 40ème président des États-Unis. Avec cet ancien cowboy hollywoodien reconverti en politicien, la boîte de Pandore fut ouverte à nouveau. Le libéralisme à outrance préconisé par Reagan, considéré pourtant comme un grand président dans certains cercles (Wikipédia, par exemple, coïncidence?) se traduisit en une dérégulation du système et des marchés financiers. Les conséquences, on les connaît, sans doute la plus grande escoquerie de l'histoire de l'humanité. Ceci est très bien expliqué dans l'excellent documentaire de Charles H. Ferguson, Inside Job dont je vous montre un extrait assez illustratif.
Le visionnage du documentaire tout entier est d'ailleurs à conseiller tant il est édifiant et éclairant, malheureusement comme il n'existe pas de version doublée en français, il faudra se contenter de la version originale sous-titrée en français. Autre documentaire intéressant sur le sujet, celui du très médiatique Michael Moore, Capitalisme: une histoire d'amour, dans lequel il règle son compte au monstre des finances.
Finalement il y eut aussi de multiples films de fiction (ou pas fiction?) sur la grande escoquerie, citons notamment les oeuvres de deux spécialistes en matière de brûlots cinématographiques, Oliver Stone et son Wall Street: L'argent ne dort jamais (2010) ainsi que Costa-Gavras et son film Le Capital (2012).
I find this docummentary-film abso-bloody-lutely eye-opening. How can some of the interviewees possibly say so much bullshit ! Governor Frederic Mishkin’s stutter is most enlightening. I would have laughed my butt off if this weren’t such a serious issue. What can you expect when the whole world is ruled by the « Wall Street Government », many of them cocaine addicts and whoremongers into the bargain, no matter who’s in office, democrats or republicans. They just take turns so that people think they have a choice.
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Je trouve ce documentaire absolument éclairant. Comment les interviewés peuvent-ils raconter des salades pareilles ? Le bégaiement du Governor Frederic Mishkin est du plus éloquent (pas lui). Je me serais pliée en deux si ce n’était pas une affaire tellement grave. Qu’est-ce que l’on peut attendre quand le monde est aux mains du Gouvernement de Wall Street, y compris des cocaïnomanes et des michetons par-dessus le marché, peu importe qui détient le pouvoir politique, des démocrates où des républicains. Ils le font à tour de rôle histoire de faire les gens croire qu’ils ont le choix.
Très intéressant l'article "La grand anarque" qu'informe du control des banques privées sûr la politique mondiel.
RépondreSupprimerDans le documentaire "Zeitgeist", se parle aussi des commencements et l'origine du capitalisme. C'est un film de très longue durée (huit heures), mais, plus o moins dans le minute 74, on s'explique le grand fraude orchesté pour la banque internationale. Margot.
¿Es correcta la traducción que ofrece Google sobre esta parte? 'Quand avons-nous commencé à perdre cette guerre pour le pognon?' ¿Cuando empezamos a perder la guerra de la masa? Mira una cosa. Yo solía referirme a la masa como algo que tenía peso. Pero hace unos meses leí unos fragmentos de una discípula de Husserl que, al leer a la mística Santa Teresa, se enamoró de su devoción, algo que algunos seres humanos experimentamos y casi todos de niños, y ella me reveló algo fascinante: la masa no tiene ''espíritu'', ejerce una fuerza bruta cuando se concentra pero una vez que se dispersa, pierde cualquier carácter, cualquier identidad. Y la Sociedad sólo es el aspecto objetivante de la Comunidad, y nuestros lazos serán siempre inter-subjetivos o no serán, y de esa conciencia carecemos. Y se nos ha criado en la obediencia y mediante la conciencia de la recompensa, se nos premia con objetos si cumplimos con las expectativas de los adultos; se compra y se negocia con nuestro cariño infantil, que esa devoción luego resiliente en algunos, así que si no somos una Comunidad estamos perdidos, de cualquier modo, Y tú puedes seguir haciéndote preguntas como éstas, y yo puedo emular al funámbulo de Zaratustra o al loco de esa plaza del pueblo pero eso sólo nos reduce a un número, nunca el de esa masa crítica, que me imagino era en la que tú estabas pensando, y los números son ideales, los números no forman criterios, Hubert. Los criterios los formáis, los edukadores y los Educadores. Esa es nuestra responsabilidad humana. Y perdona que te deje pero tengo que empezar a estudiar la fonética francesa esta misma tarde, si quiero encontrarme en condiciones de enseñar yo el francés a alguien que no asiste a tus clases, como experiencia, para inteligencias sentientes, como la tuya, ¿o no? :-)
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