Un billet pour rire et pas transcendantal pour un clou histoire de célébrer comme il se doit la petite lumière que l'on commence à voir au fond du tunnel. Cela fait belle lurette en effet que l'on ne reçoit pas deux bonnes nouvelles la même semaine (la défaite de Trump et le premier vaccin). Du coup, notre moral redécolle comme le cours de la Bourse à Paris ou à Londres. Aujourd'hui, il sera aussi question de la France et de l'Angleterre, de santé et de chef d'état. Et pas n'importe lequel puisque nous parlons de celui qui à qui on doit la célèbre phrase "L'état, c'est moi", une citation qui irait comme un gant à notre ami Trump. De qui s'agit-il ? Vous ne l'avez pas reconnu sur la peinture ci-dessus ? Mais bien sûr c'est le Roi-Soleil, aussi appelé Louis Le Grand, Louis Dieudonné et accessoirement Louis XIV. Mais pourquoi donc aller déranger ce brave Louis qui repose tranquillement dans sa Basilique Saint-Denis ? Et bien parce que le diabl@gueur a découvert une savoureuse anecdote historique en feuilletant le magazine Néon dans son nº76 d'avril dernier. Sans doute que très peu d'Anglais connaissent l'origine de leur célèbre hymne God save the Queen/King (l'hymne le plus égalitaire de la planète). Vous non plus, alors lisez ce petit compte-rendu en version plus ou moins bédé et à l'humour plutôt millennial paru dans ledit magazine. C'est tellement cocasse que l'on n'y croirait pas !
Alors cela vous en bouche un coin. Ah ! La maudite fistule ! Plus sérieusement et comme cela est très bien expliqué dans la vidéo ci-dessous, cette anecdote constituera en fait la naissance de la chirurgie moderne. Pour la petite histoire, c'est un certain Jean-Baptiste Lully qui compose la musique de ce tube de l'époque que les Anglais adopteront. Aujourd'hui c'est plutôt le contraire qui se passe.
À quoi ressemblait la version originale et française de ce célèbre hymne, sans doute un des plus célèbres, tant et tant interprété dans tous les stades de la planète. Écoutez-le tout de suite avec les paroles en vieux français et en anglais. Debout, SVP !
À propos de reine et d'hymne, on fêtera bientôt le 45ème anniversaire de la sortie du meilleur album du groupe le plus monarchique de l'histoire. Le 21 novembre 1975, Queen publiait son mythique A night at the opera qui contient une version à la guitare électrique (de Brian May) du célèbre God save the Queen. Deux ans plus tard (le 27 mai 1977), les Sex Pistols publiaient leur version, assurément la plus provocatrice. Entre Lully et Johnny Rotten, que de chemin parcouru !
Très intéressante origine. LOL. Merci de ce billet consacré à la cul-ture franco-anglaise.
RépondreSupprimer