C'est pas Bouchard mais Rochefort qui fait la couv du magazine Le Point cette semaine mais ce dernier pour de vrai car il a bel et bien disparu. La France a sorti ses mouchoirs en apprenant lundi dernier qu'un grand du cinéma et du théâtre s'en est allé au paradis des comédiens. La preuve que Jean Rochefort n'était pas le premier venu, le journal de 20h sur France 2 a ouvert son émission du 9 octobre sur le décès du grand comédien et d'autres journaux ont consacré leur une à la triste nouvelle (Le Monde, Le Parisien, Libération, VSD, Paris Match, etc...).
En vrac, voici les appellatifs élogieux que le diabl@gueur a récolté dans la presse: le gentilhomme insolent, le dandy populaire, l'avatar frenchie de Peter Sellers, un monument du cinéma français, un mythe national, le grand seigneur... Un coup d'oeil sur son CV nous indique immédiatement que ce n'est pas peu dire. 60 ans de carrière, 112 films, 30 pièces de théâtre et une bonne dizaine de distinctions ne laissent aucun doute. Comme beaucoup de Français, l'auteur de ces mots adorait Rochefort ainsi que cette génération d'acteurs nés autour de 1930, les Yanne, les Serrault, les Noiret, les Girardot, les Richard, les Marielle, les Belmondo. Que de beaux moment passés en leur compagnie! De la filmographie de Rochefort, on retiendra quelques titres devenus cultes, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), Le Retour du grand blond (1974), Les vécés étaient fermés de l'intérieur (1975), Un éléphant ça trompe énormément (1976), Nous irons tous au paradis (1977), Le Mari de la coiffeuse (1990), Ridicule (1996). Des films que le diablogueur vous conseille vivement de (re)voir en attendant regardons l'hommage rendu à Rochefort dans le journal de France 2 lundi dernier.
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