Et voilà la flamme olympique s'est éteinte depuis dimanche soir et pourtant deux jours après, on a encore les mirettes éblouies par les superbes moments que nous laissent ces Jeux Olympiques 2024 placés sous le signe de la parité, l'inclusion et la liberté. Bien sûr, tout n'a pas été parfait et les athlètes se sont plaints des lits et de la nourriture (pourtant supervisée par trois chefs étoilés Alexandre Mazzia, Amandine Chaignot et Akrame Benallal) du village olympique, de la qualité de l'eau de la Seine, de la profondeur de la piscine olympique, des services de transport et un long etc. Il est vrai que les sportifs de haut niveau se révèlent être parfois d'un naturel pointilleux. Tout cela n'a pas empêché les athlètes de livrer des performances extraordinaires à l'image du perchiste Armand Duplantis, de la coureuse de haies Sydney McLaughlin-Levrone, des nageurs Pan Zhanle et Robert Finke sans oublier le tir à l'arc, le pentathlon moderne, l'escalade de vitesse ou le cyclisme sur piste. Au final, une pluie de records du monde qui rappelle celle de la cérémonie d'ouverture. Côté médailles et comme prévu, la France a fait une moisson sans égale dans le passé avec 16 médailles d'or, 26 d'argent et 22 de bronze (64 au total), l'Espagne malchanceuse faisant piètre figure en comparaison (5 médailles d'or, 4 d'argent et 9 de bronze). Tout en haut du tableau, la lutte entre la Chine et les États-Unis est un fidèle reflet de la situation géopolitique mondiale actuelle (avec les Russes occupés à d'autres tâches moins olympiques). Le roi de ces JO 2024 restera à jamais le nageur Léon Marchand mais aussi d'autres étoiles du sport telles que Simone Biles, Katie Ledecky, Mijaín López ou Teddy Riner pour n'en citer que quatre. Logiquement et pour la première fois de l'histoire, ce sont 7 athlètes de 5 continents différents qui ont éteint la flamme olympique, Cindy Ngamba, Sun Yingsha, Eliud Kipchoge, Emma McKeon plus López, Marchand et Riner. Tout un symbole, un de plus ! Ce fut le clou final d'une cérémonie de clôture tout aussi spectaculaire que l'ouverture du 26 juillet dernier avec à nouveau une merveilleuse création de Thomas Jolly qui n'aura gagné aucune médaille mais aura enjolivé son CV de belle manière. Les vedettes de la chanson ont été encore une fois de la partie avec une pléiade d'artistes beaucoup plus du goût du diabl@gueur que celle du 26 juillet depuis le groupe français Phoenix jusqu'à la chanteuse Yseult en passant par Zaho de Sagazan, Angèle, Air, Kavinsky avant de laisser la place aux vedettes californiennes. Assez sidérante fut aussi la prestation du chanteur lyrique Benjamin Bernheim accompagné par le pianiste Alain Roche suspendu dans les airs à la verticale. La presse d'hier disait au revoir aux JO 2024 avec des titres tels que "Fiers de nos Jeux" (Sud-Ouest), "Une dinguerie jusqu'au bout" (Midi Libre), "Paris Jeux t'aime (Midi Sports), "La leçon olympique (Les Échos), "La magie jusqu'au bout (Le progrès), "L'apothéose" (Le Télégramme), "L'hymne à la paix" (La Marseillaise), "Merci" (Le Parisien), "Paris gagné" (La Provence), "Les Jeux de tous le records" (Le Figaro), "Un si bel été" (Le monde), "Garder la flamme" (L'Équipe) ou "Paris 2024, t'as de beaux jeux" (Libération). Alors bye-bye Paris 2024 et salut L.A. 2028 !
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