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lundi 30 septembre 2024

Replonkeries à gogo

Comme prévu et promis, voici une nouvelle petite couche de replonkeries à gogo. Ayant voulu en savoir un peu plus sur ce drôle de collectif helvète et vu que Wikipédia est assez chiche en infos sur le sujet, le dial@gueur a réalisé quelques recherches. Alors sachons d'abord que les frères Froideveaux viennent du Jura suisse, plus précisément d'un village du canton de Neuchâtel où la famille, paysanne et ouvrière, travailla pour les fabriques de montres de La Chaux-de-Fonds, métropole horlogère connue notamment pour ses Rolex. Dans un premier temps, celui de leur prime jeunesse, ils ont prêté main-forte dans une tâche exaltante le faillite de la petite entreprise familiale de menuiserie. Puis dans les années 90, ils capitalisent la glandouille et les petits boulots jusqu'à s'intéresser à la confection d'un fanzine pour plonger plus tard dans un patrimoine d'archives que personne n'avait jamais songé à considérer d'un œil aussi ébahi : des centaines de cartes postales Belle Époque et des albums de famille eux aussi du début du XXe siècle. Certaines cartes postales leur paraissaient tellement bizarres en elles-mêmes qu'il n'y avait rien à y changer ou ajouter pour les rendre hilarantes et d'autres leur semblaient le fruit d'un truquage. Quoi qu'il en soit ils se sont lancés corps et âme dans la confection de ces délicieuses cartes postales. Dans cette noble tâche, ils n'ont pas toujours été seuls car, à une époque, il y eut une troisième roue dans ce char qui n’en comptait que deux. Ainsi un certain Miguel Angel Morales a participé activement au développement de la Manufacture générale de grotesquerie. Né à Barcelone, ce 3ème larron a émigré avec sa famille dans le Jura quand il avait six ans et est un ami d'enfance des frères Foideveaux. Aussi timbré que ses copains, c'est tout naturellement qu'il a rallié le collectif dans les premières années. Le Plonk et Replonk est donc aussi un peu espagnol sur les bords. Quelle fierté !































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