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vendredi 21 mars 2025

Les belles poésies de Donald Trump

 


Aujourd'hui on célèbre la journée mondiale de la poésie et pourtant comme le chantait un groupe espagnol des années 80, il faut bien reconnaître que l'on vit une sale époque pour la poésie lyrique. C'était vrai en 1983, ça l'est toujours malheureusement en 2025 surtout depuis que Trump est revenu à la maison blanche. À propos de Trump et de poésie, le diabl@gueur est tombé il y a pas longtemps sur un drôle de bouquin intitulé Les belles poésies de Donald Trump. On doit cette petite merveille à un parfait inconnu au bataillon des écrivains, tellement peu connu qu'il n'a même pas droit à une entrée sur Wikipédia. Alors ne me demandez pas des détails sur Rob Sears. D'après celui-ci, ce brave Donald est un incompris et ses discours si souvent critiqués ne sont ni nuls ni débiles ni répétitifs car ils sont en réalité poétiques. Voilà ce que Rob écrit dans la préface: "Un des nombreux reproches adressés à Donald Trump par les médias experts en fake news est son anglais paresseusement répétitif, qui serait la marque d’un penseur limité et peu imaginatif. Il est répétitif, certes, mais délibérément, afin de produire un effet hypnotique. Ce n’est pas la marque d’un homme monotone, mais d’un esthète pour qui l’amour et la beauté sont de profonds puits de sentiments vers lesquels il revient et puise sans relâche". Et de continuer ce brave Rob : "Ces poèmes apportent aussi un démenti aux critiques selon lesquelles les propos publics de Trump seraient les lieux communs d’un esprit désordonné. Ces poèmes témoignent du sens de la concision d’un moderne Bashô, ou d’un Larkin. Et puis il y a les haïkus. Beaucoup sont disposés selon le format traditionnel de 5-7-5 syllabes. Tous atteignent leur objectif témoignant d’un écrivain d’une puissance et d’une discipline exceptionnelles". Après lecture du livre de Rob Sears, on comprend pourquoi il n'est pas dans Wikipédia car effectivement il y a anguille sous roche. L'auteur s'est limité à réunir des phrases prononcées par Trump à différents moments pour composer des pseudo poèmes, la chose étant aisée puisque le 49ème président des États-Unis prononce (et écrit) rarement des phrases de plus de 10 mots. Pour ne pas martyriser les lecteurs, on ne présentera que deux exemples.

Une vie simple et belle

De beaux vélos
De beaux porte-avions
Du beau charbon
De beaux mensonges d’Hillary la Truqueuse
De beaux chapeaux
De belles femmes
De beaux tanks
De beaux Humvees
De beaux tuyaux en cuivre
De belles usines automobiles
De beaux marines
Je n’ai jamais vu des ciseaux aussi beaux

jeudi 6 mars 2025

Oscar, César et Magritte

 

Comme chaque année à cette époque (février-mars), c'est le grand moment des récompenses décernées par les spécialistes du cinéma c'est-à-dire les académies des arts cinématographiques de chaque pays. Alors on a eu le 8 février la 39ème cérémonie des Goya à Grenade, ensuite la 14ème cérémonie des Magritte du cinéma belge francophone le 22 février à Bruxelles, également et bien sûr, la 50ème cérémonie des César du cinéma français le 28 février dernier à Paris et finalement le clou du spectacle, la 97e cérémonie des Oscars du cinéma américain le 2 mars dernier à Los Angeles. Chaque cérémonie a eu cette année son grand gagnant. En Espagne, ce fut le film El 47 de Marcel Barrena (six récompenses), en Belgique, La nuit se traîne de Michiel Blanchart (10 récompenses), en France, Emilia Pérez de Jacques Audiard (7 récompenses) et aux États-Unis, Anora de Sean Baker (5 récompenses). Ce dernier avait déjà remporté la Palme d'Or à Cannes l'année dernière, on a donc assisté à la consécration pour ce réalisateur américain pas très connu jusqu'à présent. Côté présentation, on a eu droit à deux humoristes à Bruxelles et à Los Angeles à savoir l'exquise Charline Vanhoenacker et le non moins exquis Conan O'Brien respectivement. À Grenade, la cérémonie a été présentée par deux grandes actrices espagnoles (Maribel Verdú et Leonor Watling) et finalement à Paris, on n'a pas chipoté avec une présentation collégiale de 13 intervenants même si le gros du boulot fut assuré par l'ineffable Jean-Pascal Zadi. Alors on peut aimer ou ne pas aimer ce genre de spectacles, personnellement le diabl@gueur adore et peu importe que ce soit Goya, Magritte, César ou Oscar, il y a toujours du suspens, parfois des surprises, de l'humour, beaucoup d'émotion et, ce qui ne fait pas de mal, de la revendication. On va voir à présent si de votre côté, il y a du savoir et des connaissances sur le sujet avec un quiz pas piqué des hannetons sur Oscar, César et Magritte. Bonne chance !

1ère question: En Belgique, les récompenses du cinéma belge portent le nom d'un...
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