Finalement après des mois d'attente, le rideau a été levé sur le film que Steven Spielberg et Peter Jackson ont consacré à Tintin. Hier soir, les fans espagnols du grand reporter créé par Hergé ont pu découvrir ce 1er volet des aventures de Tintin made in Hollywood tandis que les admirateurs francophones (français, belges et suisses) du héros intrépide ont pu faire de même mercredi dernier. Une fois n'est pas coutume, les compatriotes de Spielberg devront attendre jusqu'au 21 décembre pour déguster Le secret de la Licorne. Ce dernier a d'ailleurs eu l'excellente idée de choisir Bruxelles (ville natale d'Hergé) pour la grande avant-première du film, le 22 octobre dernier. Ainsi pour un soir, Bruxelles est devenu la capitale mondiale du cinéma et de mémoire de Belge, on ne se souvient pas de pareille fête avec tapis rouge, stars mondiales et VIP de tout poil. Seul Tintin pouvait accomplir un tel miracle. À présent, ce sera au tour du public et de la critique de dicter leurs verdicts et, pour l'instant, les avis sont partagés. Certains louent l'efficacité du scénario (qui reprend trois albums d'Hergé, Le Crabe aux pinces d'or, Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge), le rythme trépidant et la beauté des images (en particulier du générique). D'autres critiquent l'utilisation des images de synthèse (motion capture) et de la 3D qui déshumanisent les personnages ou encore la surenchère de feux d'artifices et de cascades. Les tintinophiles les plus intégristes, quant à eux, ne pardonneront pas au gourou hollywoodien d'avoir converti les aventures de Tintin en un blockbuster pétaradant et tonitruant. Ce qui ne fait pas de doute, c'est que le film sera un succès commercial en Europe, reste à voir si les Américains accrocheront mais de ce côté-là, on peut faire confiance à Spielberg et à l'énorme machine de marketing qui sera mise en route. Si le film ne marquera pas l'histoire du cinéma, Spielberg pourra se vanter d'avoir signé un bel hommage à l'oeuvre d'Hergé en même temps qu'un époustouflant film d'action où l'on retrouve tout le dynamisme des premiers albums de Tintin. Il contribuera sans doute dans les prochaines semaines à redorer le blason du petit reporter et à remettre celui-ci au goût du jour. On peut parier que des milliers (millions?) de lecteurs de 7 à 77 ans se (re)plongeront dans la lecture des albums de Tintin. Rien que pour cela, le film en valait la chandelle. Ce sera aussi l'objectif du diablogueur lors d'une conférence sur Tintin qu'il aura le plaisir de donner dans plusieurs E.O.I. des Asturies à partir de janvier. En attendant le diablogueur vous propose de lire l'interview que Spielberg et Jackson ont accordé au quotidien belge Le Soir samedi dernier (le lien) et de regarder la bande-annonce du film.
samedi 29 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
Le questionnaire de Pivot (2)
Après un 1er article consacré au questionnaire de Pivot et les réponses facétieuses de Woody Allen, le diabl@gueur envisage de découper le questionnaire en petits morceaux et de consacrer une rubrique à chaque question. Ce sera l'occasion pour tous de mettre à épreuve notre acuité auditive et notre connaissance du français. Comme il ne pouvait en être autrement, la 1ère question du questionnaire de Pivot devait porter sur les mots. Déjà à l'époque d'Apostrophes, Pivot demandait à certains de ses invités quel était leur mot préféré. Cela ne doit pas nous étonner outre mesure si l'on connaît le parcours du présentateur vedette et son grand amour de la langue française qui l'a poussé à consacrer plusieurs ouvrages à celle-ci comme, par exemple, "100 mots à sauver" publié en 2004 ou "Les mots de ma vie" (2011). Le diabl@gueur vous propose de regarder un montage des réponses à cette 1ère question d'une trentaine de personnalités qui ont bien voulu répondre à celui-ci. Essayez de découvrir le mot préféré de chacun des personnages et si vous voulez en savoir plus sur l'un(e) ou l'autre, cliquez sur son nom. Et puis si le coeur vous en dit, laissez un message avec votre mot préféré.
À propos, le mot préféré de votre serviteur, c'est le même que celui de la femme à Mitterrand.
1er mot ............................................. le préféré de Fabrice Luchini
2ème mot ......................................... le préféré de Micheline Presle
3ème mot ......................................... le préféré de Pierre Tchernia
4ème mot ......................................... le préféré d'Éric-Emmanuel Schmitt
5ème mot ......................................... le préféré de Françoise Giroud
6ème mot ......................................... l'autre de Françoise Giroud
7ème mot ......................................... le préféré de Jean-Luc Godard
8ème mot ......................................... le préféré de Jean d'Ormesson
9ème mot ......................................... le préféré de Françoise Sagan
10ème mot ......................................... le préféré de Frédéric Dard
11ème mot .......................................... le préféré d'Umberto Eco
12ème mot ......................................... le préféré de Jean-Pierre Marielle
......................................... le préféré de Michel Onfray
13ème mot ......................................... le préféré de Benoît Delépine
14ème mot ......................................... le préféré de Fanny Ardant
15ème mot ......................................... le préféré de Mathieu Kassovitz
16ème mot ......................................... le préféré de Woody Allen
17ème mot ......................................... le préféré de Jean-Louis Trintignant
......................................... le préféré de Jacques François
18ème mot ......................................... le préféré de Roger Hanin
19ème mot ......................................... le préféré de Danielle Mitterrand
20ème mot ......................................... le préféré de Laurent Fabius
21ème mot ......................................... le préféré de Josiane Balasko
22ème mot ......................................... le préféré de Guy Bedos
23ème mot ......................................... le préféré de Jack Lang
24ème mot ......................................... le préféré d'Erik Orsenna
25ème mot ......................................... le préféré de Louis Malle
......................................... le préféré de Philippe Sollers
26ème mot ......................................... le préféré de Michèle Morgan
27ème mot ......................................... le préféré de Régine Deforges
28ème mot ......................................... le préféré de Soeur Emmanuelle
29ème mot ......................................... le préféré de Jacques Séguéla
30ème mot ......................................... le préféré de Salman Rushdie
31ème mot ......................................... le préféré de Brigitte Bardot
32ème mot ......................................... le préféré de Jean-Paul Rappeneau
......................................... le préféré de Bertrand Tavernier
......................................... le préféré de Marcello Mastroianni
......................................... le préféré d'Isabelle Adjani
Vous trouverez les réponses tout en bas de la page.
Vous trouverez les réponses tout en bas de la page.
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jeudi 20 octobre 2011
Le questionnaire de Pivot
Comme le diablogueur tient toujours ses promesses, voici aujourd'hui le questionnaire de Pivot. Tout d'abord présentons le personnage en quelques mots car il est moins connu que Marcel Proust. Bernard Pivot est sans doute une des personnalités les plus importantes de la télévision française depuis ces débuts en 1973. Journaliste et présentateur sur France 2, il a réussi l'exploit extraordinaire de faire d'une émission littéraire un rendez-vous incontournable non seulement pour quelques intellectuels avertis mais aussi pour Monsieur Tout-le-monde. Cette émission s'appelait Apostrophes et en véritable prime time c-à-d le vendredi soir, les Français se sont cultivés et ont passé de bons moments avec Pivot et ses invités. Entre 1975 et 1990, il y eut 724 émissions d'Apostrophes qui ont vu défiler tout ce que l'écriture comptait d'important aussi bien en France qu'à l'étranger de Yourcenar à Soljenitsyne en passant par Borges, Simenon, Duras ou Bukowski. L'émission Apostrophes devint tellement influente qu'un écrivain invité chez Pivot était assuré du succès dans les librairies. En 1991, Pivot lance une nouvelle émission, Bouillon de culture qui avec le même succès et toujours en prime time continua d'éveiller nos chers voisins à la culture (littérature, cinéma, peinture, etc...) tout en les divertissant. En 2001, Pivot décide d'arrêter son émission et de prendre un semblant de retraite bien méritée. Depuis lors, aucun de ses sucesseurs n'a pu relever le défi et aucune autre émission culturelle ou littéraire ne connut le succès ni la renommée des émissions de Pivot. Le secret de sa réussite tenait sans doute dans la personnalité du présentateur, un homme affable et curieux, jamais pédant ni gonflant et surtout extrêment pédagogique et consciencieux (pendant plus de 25 ans il a consacré 8 à 10 heures par jour à la lecture d'un nombre incalculable de livres, plusieurs milliers sans doute). Durant cette dernière décennie, il s'est consacré à l'écriture et ses livres traitent essentiellement de sa grande passion, la langue française. Il a été aussi à l'origine des célèbres championnats de dictée, les dicos d'or, qui entre 1985 et 2005 ont mis à dure épreuve le savoir et la perspicacité des Français. En 2004, il est le premier non-écrivain élu à l'Académie Goncourt. Sa popularité ayant dépassé les frontières, Bernard Pivot est devenu une manière d'ambassadeur (ou un symbole) de la langue de Voltaire dans le monde francophone. À l'image de son créateur, le questionnaire de Pivot est plus amusant, sensuel (dans le sens premier du terme) et bien sûr plus linguistique que celui de Proust. Le voici pour tout ceux que cela pourrait intéresser.
¨ Votre mot préféré?
¨ Le mot que vous détestez?
¨ Votre drogue favorite?
¨ Le son, le bruit que vous aimez?
¨ Le son, le bruit que vous détestez?
¨ Votre juron, gros mot ou blasphème favori?
¨ Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
¨ Le métier que vous n'auriez pas aimé faire?
¨ La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné?
¨ Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire?
Avec ce questionnaire, Bernard Pivot concluait habituellement son émission Bouillon de culture en soumettant ses invités de marque à celui-ci, ce qui a laissé quelques grands moments pour les annales de la télévision, comme le document que le diablogueur nous propose ci-dessous où un Woody Allen, très étonné par les questions qui lui sont posées, offre aux (télé)spectateurs 3 minutes d'humour et de rire.
dimanche 16 octobre 2011
Le questionnaire de Proust
L'année scolaire est déjà bien entamée et durant ces premiers jours de classe, instaurer une bonne dynamique de groupe est plus que souhaitable et pour cela, rien de tel qu'une activité brise-glace. Le diablogueur nous propose aujourd'hui un classique de ce type d'activité, le questionnaire de Proust. Avant tout découvrons le pot aux roses et démontons la supercherie, Proust n'est pas l'auteur du fameux questionnaire tout comme il n'est pas l'inventeur de la madeleine. Cependant à l'âge de 15 ans, le futur auteur de À la recherche du temps perdu répondit à cet interrogatoire intime, une sorte de jeu qui était en vogue à la fin du XIXème siècle dans le milieu de la haute bourgeoisie parisienne et dont la paternité est encore une énigme. Si l'on en ignore l'auteur, on sait par contre que cet amusement a pour origine l'Angleterre. D'ailleurs, le jeune Proust répondit en français à des questions formulées dans la langue de Shakespeare et tout cela fut délicatement copié dans l'album d'une charmante camarade de Marcel, Antoinette Faure qui n'était autre que la fille du futur président Félix Faure auquel le diablogueur a déjà consacré un article le 10 mai dernier. Quand l'auteur de la Recherche entra au panthéon des illustres écrivains, cette modeste page d'album devint un document unique, une sorte de trésor et dès lors, ce questionnaire ludique devint aussi le questionnaire de Proust. On peut penser que ce petit jeu devait beaucoup plaire au jeune Marcel car il s'y prêta au moins deux fois en 1885 et 1890. Vous pouvez en retrouver les deux versions en cliquant ici. Par les temps qui courent et pour une classe de FLE, le questionnaire original pourra paraître un peu long et franchement désuet mais rien ne nous empêche de le simplifier en éliminant certaines questions comme dans l'exemple suivant.
¨ Le principal trait de votre caractère?
¨ La qualité que vous préférez chez un homme?
¨ La qualité que vous préférez chez une femme?
¨ Ce que vous appréciez le plus chez vos amis?
¨ Votre principal défaut?
¨ Votre occupation préférée?
¨ Votre rêve de bonheur?
¨ Ce que vous voudriez être?
¨ Le pays où vous désireriez vivre?
¨ La couleur que vous préférez?
¨ Vos auteurs favoris en prose?
¨ Vos compositeurs (musiciens, interprètes) préférés?
¨ Le don de la nature que vous voudriez avoir?
¨ Comment vous aimeriez mourir?
¨ Fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence?
¨ Votre devise?
Les possibilités d'activités qu'offre ce type de formulaire ludique sont évidemment très nombreuses et elles vont permettre aux membres du groupe de se connaître un peu mieux et à chacun de dévoiler ses goûts, ses loisirs, ses rêves ou ses craintes les plus intimes. Un exercice tout aussi intéressant consistera à créer notre propre questionnaire puisque celui-ci peut se décliner à l'infini. D'ailleurs nous parlerons dans les prochains jours d'un autre questionnaire célèbre, celui de l'ancien présentateur de télévision Bernard Pivot qui soumettait certains de ses invités à une batterie de questions de son cru à la fin de l'excellente (et regrettée) émission Bouillon de culture. Et pour terminer voici une autre variante du questionnaire sur Arte où l'on retrouve deux drôles de zouaves de la chanson française et francophone, l'ineffable (et ostendais) Arno et l'ahurissant Philippe Katerine
dimanche 9 octobre 2011
La France ovale respire...
Comme j'avais anticipé en juin, il m'est impossible de ne pas parler de rugby alors que la Coupe du Monde 2011 de ce noble sport bat son plein et qu'arrivent les rencontres les plus décisives et excitantes (quarts de finale, demi-finales et finales). Une édition 2011 qui nous a déjà laissé quelques grands moments de rugby comme, par exemple, le haka de la Nouvelle-Zélande contre la France le 24 septembre (voir la vidéo ci-dessous), quelques raclées d'anthologie comme le 87 à 0 de l'Afrique du Sud face à la malheureuse Namibie et quelques autres grands duels (Afrique du Sud Pays de Galles 17-16 , Argentine Angleterrre 9-13 ou Australie Irlande 6-15 ). Hier se sont disputés les 2 premiers quarts de finale qui ont opposé l'Irlande au Pays de Galles et surtout l'Angleterre à la France. Après le piètre parcours du XV de France lors de la 1ère phase où les Bleus ont frisé le ridicule et l'élimination avec en prime une défaite face à la modeste (et valeureuse) équipe du Tonga, personne ne donnait cher de la peau des Bleus sur lesquels est tombée une avalanche de très dures critiques surtout en la personne de l'entraîneur Marc Lièvremont. La presse française en était même arrivée à faire planer le spectre de la mutinerie dans le vestiaire du XV de France comme lors de la Coupe du Monde de football en 2010 où le divorce entre l'entraîneur Domenech et les joueurs avait éclaté au grand jour. Pourtant contre toute attente, ce sont les joueurs de Lièvremont qui ont sorti hier les Anglais du championnat prenant ainsi leur revanche sur leurs ennemis jurés qui avaient fait de même lors des deux dernières éditions de la Coupe du monde (2003 et 2007). Est-ce la résurrection du XV de France après de longs mois de prestations décevantes? Nous le saurons samedi prochain dans le match de demi-finale qui opposera l'équipe du coq au Pays de Galles. En attendant toute la France ovale respire ... et espère le retour du "rugby champagne" (du "french flair" comme disent les Anglais) c'est-à-dire le beau jeu qui a rendu célèbre le rugby français dont le diablogueur nous livre quelques moments glorieux ...
dimanche 2 octobre 2011
An ou année?
Il y a quelque temps, le diablogueur nous entretenait de calendrier et de rentrée scolaires et de leurs particularités dans les différentes régions espagnoles et les pays francophones. Pour les étudiants des Écoles Officielles de Langues des Asturies, l'année scolaire débute demain 3 octobre et je souhaite à tous et à toutes une année scolaire où le mot découverte rime avec réussite et le mot français soit synonyme de plaisir (sans jeu de mots ni gaudriole). En parlant du mot "année", je voudrais consacrer cet article à une des difficultés les plus épineuses du français à savoir la différence entre les mots an et année. En effet pour la plupart des étudiants de FLE, choisir entre an ou année relève du casse-tête insoluble, un peu comme utiliser correctement "ser" et "estar" pour nos amis français (et d'autres pays) qui étudient la langue de Cervantes. Le même problème se présente aussi d'ailleurs mais de façon moins fréquente (et périlleuse) avec les mots jour et journée, soir et soirée ou encore matin et matinée. Voici pour commencer l'explication de Bernard Cerquiglini qui nous éclaire de sa grande connaissance de la langue de Voltaire dans l'émission de Tv5 "Merci professeur". (Cliquez sur l'image pour voir la vidéo)
Comme explique très bien le spécialiste de TV5, la différence entre les deux mots est très subtile mais en résumant , on peut dire que le mot "an" correspond plutôt à une date ou à une période de temps alors que le mot "année" correspond à une durée. J'entends déjà les voix de bon nombre de sceptiques répondre en choeur "on est bien avancé maintenant" et en effet cet éclaircissement est d'une utilité très relative dans la pratique. On peut préciser alors que le mot "an" fonctionne plutôt comme une unité de mesure (heure, kilo, mètre) tandis que le mot "année" comme un susbtantif à part entière. Par conséquent, le mot "an" s’utilisera le plus souvent après un déterminant numéral cardinal et le nom "année" sera accompagné d'un adjectif et d'un numéral ordinal. C'est la raison pour laquelle on dira "J'ai 20 ans" et non "20 années" ou encore "Il est mort il y a cinq ans" et non "cinq années". Mais par contre, il faut dire "chaque année" et non "chaque an", "Elle a passé de belles années en France" et non "de beaux ans" ou encore "Il est en troisième année" et non "en 3ème an". Pour être complet, précisons aussi que l'on utilise indifféremment an ou année avec les adjectifs prochain, dernier, nouveau mais qu'avec tous les autres adjectifs, la seule possibilité est année (exception faite de l'exemple que nous fournit Bernard Cerquiglini - "le nouvel an"). Le mieux sera de passer à la pratique, c'est que je vous propose en cliquant sur les mots suivants (exercice 1 & exercice 2).
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