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jeudi 20 septembre 2012

Pierre Repp


 
Pour ce 7ème et dernier épisode de cet été des comiques, qu’il soit permis au diablogueur de sortir des oubliettes un comique dont peu (de Français) se souviennent et pour lequel l’auteur de ces mots a une tendresse toute particulière. Il s’agit du regretté Pierre Repp, disparu il y a presque 26 ans (ce qui ne nous rajeunit pas…) et qui fait partie de ces artistes à part, capable de créer un genre nouveau et unique, un style inimitable et inimité. Pierre Repp bafouillait comme personne d'autre ne l'a jamais fait et convertit ce vilain défaut en art comique. Avec ses bafouillages il ne faisait finalement rien d'autre que de jouer avec les mots, en inventer de nouveaux et multiplier les contrepèteries. Sans doute cette géniale idée qui lui permit de se faire un nom dans le paysage comique français se sera finalement retourné contre lui et l'aura empêché d'atteindre les sommets du métier de comédien. Ainsi dut-il se contenter au cinéma de deuxièmes ou de troisièmes rôles qu'il tint de façon très honorable dans une quarantaine de films entre 1955 et 1985. Mais trève de bavardages, laissons place à l'artiste bafouilleur dans deux de ses grands sketchs et une de ses courtes apparitions au cinéma face à un monstre sacré du cinéma français.
 
 









2 commentaires:

  1. Lahirant ! Ce gars et son bafouillage polyglotte m’ont fait piper la fente, cuisser sur les pattes, bref, je me suis barrée comme un moussu.

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