Revue de presse (1)

Du nouveau chez le diabl@gueur, dorénavant il y aura de temps en temps un billet sur la presse parue dans la semaine écoulée. Un article sera présenté (et publié) ici même en direct et on essaiera de varier les magazines choisis pour que nos cher lecteurs connaissent un peu ce qui se publie outre-pyrénées. On commence cette nouvelle rubrique avec l'hebdomadaire préféré de l'auteur de ces mots à savoir Les InRocKuptibles qui en est à son numéro 1037 et qui existe depuis 1986. Si, à ses débuts, ce magazine était consacré principalement à la musique, depuis déjà belle lurette, il est devenu une publication à caractère généraliste même si la part belle est faite à la culture. Véritable magazine underground et assez pointu sur les bords, les Inrocks est connu en France pour être un journal où l'on ne mâche pas ses mots. D'ailleurs il est publié par Les Éditions Indépendantes, ce qui n'est pas fait pour nous déplaire, surtout par les temps qui courent. On trouvera dans ce dernier numéro une interview exclusive de l'acteur Joaquin Phoenix (voir la couv ci-dessus), un hommage sincère à la réalisatrice belge Chantal Akerman, disparue il y a peu. On pourra y lire aussi un article pas très gentil sur la méga-exposition consacrée à Picasso au Grand Palais à Paris (lien article) et un reportage émotif sur Bilal Al-Nassan, un réfugié syrien demandeur d'asile depuis un an et "installé" à Paris. 

Mais pour cette semaine, le diabl@gueur a choisi quelque chose de plus léger à lire à savoir l'interview d'une jeune actrice française qui promet, Marina Vacth, qui s'est fait connaître grâce au film de François Ozon Jeune et jolie. Un premier grand rôle difficile puisqu'elle y joue une adolescente s'initiant à la prostitution et y prenant goût.

Elle vient de tourner le film Belles familles avec le grand cinéaste Jean-Paul Rappeneau et a donc accordé une interview au magazine qui nous occupe aujourd'hui même si apparemment elle n'aime pas beaucoup ça (l'interview pas le magazine). Voici l'extrait.

"Ni mannequin ni actrice n'étaient une vocation"

À l'affiche de l'excellent Belles familles, Marina Vacth évoque le cinéma de Jean-Paul Rappeneau, son expérience avec François Ozon, le mannequinat, la littérature et son peu de goût pour l'exercice de l'interview.