Pages

jeudi 20 juin 2024

Pivot et Hardy

Françoise Hardy et Bernard Pivot réunis pour un dernier billet-hommage ? Pourquoi pas ? Peut-être se connaissaient-ils même si la chanteuse n'a jamais été invitée sur le plateau d'Apostrophes ou Bouillon de culture et pourtant c'eût été possible car la belle Hardy a écrit plusieurs ouvrages. De toute façon, on peut penser que les deux vedettes s'appréciaient mutuellement car Pivot aimait la bonne chanson française et Hardy la bonne littérature. Alors évidemment les hommages ont continué de pleuvoir ces dernières semaines. On a déjà cité dans un précédent billet le magazine Lire qui a consacré un dossier de 15 pages au journaliste disparu avec notamment les témoignages de 19 autrices et auteurs que le diabl@gueur va se faire un plaisir de reprendre à la fin du présent billet. Quant à Hardy, dix jours après sa disparition, la presse se fait encore l'écho de la triste nouvelle comme, par exemple, le magazine Le Point ("Françoise, La France et nous"), Le Nouvel Obs ("Françoise Hardy, la vie à contre-jour"), Paris-Match ("Françoise Hardy, une icône française") et même Rock & Folk ("Désespérément sentimentale et inversement"). Tout ça a donné quelques couvertures et pleines pages de photos superbes, voyez plutôt...








Et oui, qu'elle était belle, Françoise ! En réécoutant sa discographie, le diabl@gueur s'est souvenu d'une autre de ses magnifiques chansons, Message personnel, sur une musique du regretté Michel Berger. Là voici avec les paroles. C'était en 1973, Françoise Hardy avait 29 ans et on comprend pourquoi tant d'hommes (et sans doute de femmes) sont tombés amoureux du plus beau visage de la chanson française.


Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a les mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien

Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine

A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie

S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu...

Et après ce moment d'émotion et comme promis voici les témoignages (d'affection) de quelques écrivain(e)s pour ce sacré Pivot, le magicien des plateaux littéraires.
















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire