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jeudi 13 juin 2024

Merveilleuse Hardy

Le diabl@gueur allait consacrer un énième billet à Bernard Pivot quand la nouvelle est tombée avant-hier, le décès de Françoise Hardy vient donc chambouler ses plans. Mais la merveilleuse Hardy méritait bien un billet. Inutile de présenter la chanteuse, interprète d'un des tubes français les plus populaires à l'étranger (Tous les garçons et les filles), écrit et composé par Françoise elle-même, qui contrairement à la plupart de ses collègues de la vague yé-yé, était autrice-compositrice-interprète. Françoise Hardy, c'est aussi près de 60 ans de carrière, 24 albums (en français) publiés et une pelletée de superbes chansons (Comment te dire adieu, L'amitié, Le temps de l'amour, Les ronds dans l'eau, Message personnel, Noir sur blanc, La question, J'écoute de la musique saoûle, Partir quand même, VIP, Moi vouloir toi, En résumé En conclusion, Tant de belles choses, Noir sur blanc, L'amour fou, Seras-tu là ?, Le large). Qui dit mieux ? Les hommages dans la presse ne se sont pas fait attendre à commencer par Libération qui consacre six pages de son édition de ce 13 juin et titre "Françoise Hardy - Le temps de l'amour". Mais on a lu aussi aujourd'hui d'autres titres, "Françoise Hardy, astre solaire" (L'Humanité), "Partir quand même" (Le Figaro), "Comment lui dire adieu" (Le Parisien) ou "Françoise Hardy, icône pop" (Le Monde). C'est véritablement une grande dame de la chanson française qui nous a quittés, une grande dame tout court pourrait-on dire également.  Pour lui rendre hommage, écoutons deux de ses magnifiques chansons. D'abord la chanson préférée du diabl@gueur, Tant de belles choses, extraite de l'album du même titre sorti en 2004 et puis un autre extrait de son dernier album Personne d'autre sorti en 2018 et qui avait été classé 1er dans le Bestof de cette année-là, une chanson sonnant déjà comme un adieu, Le large. 


Même s'il me faut lâcher ta main
Sans pouvoir te dire "à demain"
Rien ne défera jamais nos liens...
Même s'il me faut aller plus loin
Couper des ponts, changer de train
L'amour est plus fort que le chagrin...
L'amour qui fait battre nos cœurs
Va sublimer cette douleur
Transformer le plomb en or
Tu as tant de belles choses à vivre encore...
Tu verras au bout du tunnel
Se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas
Tu as tant de belles choses devant toi...

Même si je veille d'une autre rive
Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive
Je serai avec toi comme autrefois...
Même si tu pars à la dérive
L'état de grâce, les forces vives
Reviendront plus vite que tu ne crois...
Dans l'espace qui lie ciel et terre
Se cache le plus grand des mystères
Comme la brume voilant l'aurore
Il y a tant de belles choses que tu ignores
La foi qui abat les montagnes
La source blanche dans ton âme
Penses-y quand tu t'endors
L'amour est plus fort que la mort...

Dans le temps qui lie ciel et terre
Se cache le plus beau des mystères
Penses-y quand tu t'endors



Aucune histoire banale gravée dans ma mémoire
Aucun bateau pirate ne prendra le pouvoir
Aucune étoile filante me laissera dans le noir
Aucun trac, aucun...

Et demain tout ira bien, tout sera loin
Là au final quand je prendrai le large
Tout sera loin, donne moi la main
Là au final quand je prendrai le large

Aucune larme aucune viendra m'étrangler
Aucun nuage de brume dans mes yeux délavés
Aucun sable ni la dune n'arrête le sablier
Aucun quartier de lune, aucun...

Et demain tout ira bien, tout sera loin
Là au final quand je prendrai le large
Tout sera loin, donne moi la main
Là au final quand je prendrai le large

Aucun autre décor, aucun autre que toi
Aucune clef à bord, aucune chance pour moi

Et demain tout ira bien, tout sera loin
Là au final quand je prendrai le large
Tout sera loin, donne moi la main
Là au final quand je prendrai le large

Aucun requin, aucun air triste
Aucun regret, aucun séisme
Aucune langue de bois
Aucun chaos, aucun, aucun...

Et demain tout ira bien, tout sera loin
Là au final quand je prendrai le large
Tout sera loin, donne moi la main
Là au final quand je prendrai le large


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