Pages

jeudi 24 avril 2025

La musique dans le cinéma

 

Comme on dit à Abou Dhabi, c'est avec grande fierté et satisfaction que le diabl@gueur a présenté il y a quelques semaines sa dernière conférence dont le sujet lui tenait spécialement au cœur c'est à dire la musique dans le cinéma. Le bonheur a été absolu quand l'alter ego conférencier du blogueur que voici se rendit compte que le sujet intéressait et même passionnait bon nombre des étudiant(e) présent(e)s dans les Écoles officielles de langues à Oviedo et Avilés et que l'auteur de ces mots souhaite remercier du fond du cœur. Il faut également féliciter les gagnant(e) des différents concours proposés par le conférencier, en particulier Virginie, la gagnante de la "porra" des compositeurs organisée à Avilés et qui recevra prochainement un cadeau mais aussi les autres gagnant(e)s qui ont montré leur connaissance du sujet et reçu également leurs récompenses plus que méritées. Tout cela a conforté le diabl@gueur dans l'idée que la musique de film vit une époque dorée et que jamais sa popularité a été si grande et cela a été possible grâce aux grands compositeurs présentés lors de l'activité depuis Max Steiner jusqu'à Hans Zimmer. C'est en particulier ce dernier qui a permis ce petit miracle mais aussi les trois compositeurs que le diabl@gueur considère les plus géniaux à savoir John Barry, Ennio Morricone et surtout John Williams. Ainsi on peut dire qu'il y a deux catégories de bandes originale, celles qui ne nous disent rien et dont nous sommes incapables de reconnaître le film et encore moins son auteur et celle que nous reconnaissons immédiatement aux premières notes. C'est exactement ce qu'ont démontré les participant(e)s à la conférence le 26 et 27 mars dernier à Avilés et le 2 avril à Oviedo. Dans les prochaines semaines, d'autres articles seront consacrés au sujet avec en particulier un billet sur les musiques de film du cinéma français et un autre sur John Williams, l'idole absolue de l'auteur de ces mots. Ce qui vous sera proposé aujourd'hui fut bien l'exercice le plus difficile de la conférence c'est à dire reconnaître les compositeurs non pas en écoutant leurs musiques mais en voyant leur tête. C'est tout "simplement" ce qu'il vous faudra faire maintenant. Bonne chance !

John Barry
Hans Zimmer
John Williams

samedi 12 avril 2025

Joséphine Baker


Aujourd'hui 12 avril il y a exactement 50 ans que nous quittait une des personnalités les plus attachantes du XXème siècle, j'ai nommé la sublime Joséphine Baker, née Freda Josephine McDonald dans le Missouri en 1906. Comme beaucoup de génie du siècle dernier, la franco-américaine avait plusieurs cordes à son arc, chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue, résistante mais aussi militante contre le racisme et féministe avant l'heure. On a beaucoup parlé de l'artiste en 2021 lors de son entrée au Panthéon et la presse de l'époque s'était fait l'écho de la nouvelle avec des titres tels que "Entre ici, Joséphine" (Libération), "Une femme libre au Panthéon" (L'Obs) ou "Joséphine Baker, la résistante" (Marianne). D'autre part, cette semaine, le magazine L'Éléphant a consacré tout un dossier à la vedette pour commémorer le 50ème anniversaire de sa disparition en titrant "Star, militante et cheffe de tribu". La grande Baker méritait vraiment un billet dans ce modeste blog et revenons sur la vie passionnée et passionnante de cette grande dame du siècle dernier avec deux vidéos très instructives. 


samedi 5 avril 2025

Bienvenue chez Smitch

 


Que le diabl@gueur est fan d'Erik Tartrais, voilà bien un secret de polichinelle. Avec le présent billet, c'est bien le 20ème billet qui est consacré au dessinateur. On avait déjà annoncé l'année dernière que Tartrais se lançait dans la bédé et commençait à publier ses premières planches dans le magazine Fluide Glacial. C'est donc tout naturellement que l'auteur a présenté en janvier son premier album. Il est bien fier l'ami Tartrais et de notre côté,  on est bien content pour lui. L'album s'intitule Bienvenue chez Smitch et on y retrouve son humour caractéristique et son trait clair et précis qui font sa marque de fabrique. Tartrais y tourne en dérision le monde de l'entreprise moderne et toutes ses contradictions et autres absurdités. Le pitch (soyons modernes !) est le suivant: Laurent Lambertin est PDG d'une entreprise française. Il a l'ambition de s'associer à une grosse firme américaine pour prendre de l'ampleur à l'internationale. Mais l'interlocuteur venu des États-Unis n'a tout à fait le même le projet en tête : il souhaite racheter la société française. À quelle sauce les Américains vont-ils dévorer cette entreprise ? Comment Lambertin va-t-il gérer ce rachat et la gestion humaine de ses collaborateurs ? Un sujet tout à fait d'actualité vu le gros bordel qu'est en train d'organiser Donald Trump. Comme à son habitude, Tartrais joue sur les gags, le comique de situation,  les absurdités de notre époque. Il dénonce en particulier les abus du monde de l’entreprise ainsi que le choc des cultures à travers deux approches qui ont du mal à s’entendre, la petite PME familiale et la start-up américaine aux ambitions mondiales. Tartrais aborde une palette large de sujets, des revendications sociales à la visioconférence en passant par les bureaux flex (le fait que vous n’avez plus de bureau attitré mais que tout le monde s’installe là où il veut et surtout où il peut) ou encore les galères de photocopieuses ou les événementiels de motivation des équipes. Le propre Tartrais nous présente dans la vidéo suivante son premier album dont il n'est pas peu fier comme il dit lui-même.