Troisième volet du Bestof 2018 avec les albums sélectionnés de la 20 à la 11ème place où nous retrouverons 10 interprètes fort différents et de générations bien différentes puisqu'il y aura une petite nouvelle de 23 ans et à l'autre bout un vétéran de 74 ans. Mais avant de découvrir ces 10 merveilles, quelques autres disques non sélectionnés avec en vrac Lamomali, Vianney, Léo Ferré, Hubert-Félix Thiéfaine, Eddy Mitchell, Renaud Capuçon et les soeurs Berthollet. Tout ce beau monde dans des styles on ne peut plus variés dont vous pourrez écouter un morceau en cliquant sur les pochettes
Après ces quelques moments d'émotion empreints d'une douce nostalgie, revenons à nos moutons et au temps présent avec les 10 lauréats classés de la 20ème à la 11ème place dans ce Bestof 2018.
On commence cette série avec le rappeur Lomepal alias Antoine Valentinelli. En deux temps deux albums, ce Parisien s'est érigé en tête de file du hip-hop français et a finalement conquis le diabl@gueur pourtant pas très friand de ce type de musique. Un disque dédié à sa grand-mère Jeannine, d'où le titre. Qui a dit que les rappeurs n'avaient pas de coeur? Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Le paternel étant parti au paradis des chanteurs, il nous reste sa talentueuse progéniture parmi laquelle cet habitué du bestof (16ème en 2011, 11ème en 2014 et 7ème en 2016) plaît bien au diabl@gueur. C'est sans doute parce qu'Arthur H chemine toujours en dehors des sentiers battus, se renouvelant à chaque fois comme avec ce double album-concept. Depuis La boxeuse amoureuse jusqu'à L'amour chien fou, 81 minutes de fantaisie et d'imagination débordante. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Angèle "Brol"
La petite fille passablement édentée de la pochette n'est autre que la sensation musicale de l'année en Belgique et dans toute la francophonie. Le "vilain petit canard" est devenu une ravissante jeune femme de 23 ans répondant au nom d'Angèle Van Laeken ce qui ne laisse aucun doute sur ses origines bruxelloises. On dira aussi que, comme Obélix, elle est très tôt tombée dans la marmite artistique puisque sa mère est actrice et son père chanteur. C'est lui (Marka) qui chantait en 1997 L'Idiomatic, chanson vénérée par les profs de français. Angèle, quant à elle, a frappé un grand coup dans le ring du show-biz avec ce premier album intitulé Brol, une collection de 12 tubes malins et dansants qui font la joie des ados et des autres. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Eddy de Pretto "Cure"
Tous ceux qui regrettent Stromae dont le silence artistique se prolonge excessivement peuvent à présent se rabattre sur Eddy de Pretto. En effet, en écoutant le Francilien, on a l'impression d'entendre le Bruxellois mais ce serait se fourrer le doigt dans l'oeil (ou l'oreille) que de penser que le brave Eddy n'est qu'une pâle imitation de son aîné. En effet, du haut de ses 25 ans, n'est-il pas en train de révolutionner le rap et la chanson française en les mélangeant comme nul autre? Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Feu ! Chatterton "L'oiseleur"
Eux aussi sont en train de révolutionner le rock français et d'aucuns les attendaient au tournant pour ce 2ème opus. Les Parisiens ne se sont pas brûlé les ailes avec L'oiseleur et signent un album sensuel et romantique qui fait toujours la part belle aux textes (somptueux au demeurant). La confirmation définitive d'un groupe unique en son genre. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Chevalrex "Anti slogan"
1ère apparition dans le top pour ce très digne représentant de l'indie français. Chevalrex, alias Rémy Poncet, impressionne avec ce 3ème album où des textes imagés et riches en métaphores côtoient une pop luxuriante et diablement bien ficelée. Il faudra dorénavant compter avec ce Valentinois talentueux et peut-être (ré)écouter ces premiers opus sans doute trop vite liquidés. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Barbara Carlotti "Magnétique"
Six ans après son précédent album (classé sixième dans ce top), Barbara revient en force avec ce Magnétique de derrière les fagots. Comme d'habitude avec la Francilienne, on peine un peu à entrer dans son univers très onirique mais une fois dedans, on n'a plus envie d'en sortir. Une nouvelle pierre précieuse pour une discographie sans fausse note. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Pauline Croze "Ne rien faire"
Après deux albums classés 20ème en 2012 et 2016, Pauline Croze revient en très grande forme et nous livre son plus bel album jusqu'à la date. En s'éloignant un peu des influences africaines ou brésiliennes et en appelant à la rescousse Matthieu Chedid, Arthur H et Ours, la Francilienne renoue avec un style plus pop et remporte la mise haut la main. Au final, 33 minutes de chansons à écouter sans rien faire sur Spotify. Visionnez aussi un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Miossec "Les rescapés"
Quatrième sélection pour cet habitué du Bestof (7ème en 2009 et 2014, 33ème en 2016) et 11ème album très réussi. Le Breton s'y montre plus que jamais émouvant et serein, bien loin des décharges électriques des débuts. Alors, depuis Nous sommes jusqu'à La ville blanche, laissez-vous emporter par les 11 morceaux d'un Miossec de la meilleure cuvée. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
Michel Polnareff "Enfin !"
Cela faisait 28 ans que les Français attendaient un nouvel album de Michel Polnareff, c'est dire si la sortie de ce 10ème opus a été un événement. Malheureusement comme cela arrive souvent dans ces cas-là, Enfin! n'a pas été à la hauteur des attentes et la critique n'a pas mis de gants pour descendre notre brave "Amiral" sans vergogne. Par simple contrariété et en souvenir de des superbes chansons du passé, le diabl@gueur sera plus indulgent car, hormis les deux morceaux publiés auparavant (Ophélie flagrant des lits et L'Homme en rouge) franchement superflus, les autres 9 titres tiennent la route entre belles ballades et longs instrumentaux. On a simplement l'impression que ce disque est sorti juste après l'opus précédent Kâmâ Sutrâ c'est à dire en 1991 comme si l'ami Polnareff n'avait pas évolué d'un pouce depuis lors. Voyez vous-mêmes sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + deux autres (1 et 2).
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