Les films français de 2024 (4)

Dernier billet de l'année avec une 4ème sélection parmi les meilleurs films français de 2024, Après les films commerciaux de la semaine dernière, on terminera l'année avec les films plus confidentiels ou à petit budget de 2024 et comme toujours on fera des découvertes intéressantes. On aura une pensée aussi pour ces personnalités du cinéma disparues en 2024 telles que Anouk Aimée, Micheline Presle, Laurent Achard, Niels Arestrup, Michel Blanc, Laurent Cantet, Alain Delon ou Laurent Tirard, actrices, acteurs et cinéastes qui ont signé quelques-unes de plus belles pages de l'histoire du 7ème art en France. On souhaite d'aussi brillantes carrières aux femmes et aux hommes de cinéma pour la plupart débutant(e) présent(e)s dans ce billet et en particulier aux 15 cinéastes qui ont présenté leur premier film en 2024 et qui démontre que le cinéma français est encore en bonne santé. Ils et elles se nomment Anne-Sophie Bailly, Louise Courvoisier, Claudia Marschal, Agathe Riedinger, Michiel Blanchart, Simon Bouisson, Julien Colonna, Abel Danan, Alexis Langlois, Grégory Lucilly, Arthur Môlard, Simon Moutaïrou, Joseph Paris, Victor Rodenbach ou John Wax et on découvrira leur première réalisation avec curiosité. Voici donc une sélection de 31 films dont vous pouvez visionner les bandes annonces des films en cliquant sur les affiches. Bonne toile !

Le roman de Jim

Comédie dramatique d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, Sara Giraudeau (date de sortie: 14/08/2024)

Merveilleux ! Quelle ode à l’intelligence et à la tolérance ! Tout en finesse, tout en silence, il montre l’intensité des sentiments, la complexité des relations et la beauté des tempéraments humains. Porté par Karim si juste, si touchant et Sara Giraudeau si présente, ce film fait du bien simplement et profondément. À ne pas manquer pour vivre plus heureux ! (Nathaliebrisac)

Les films français de 2024 (3)

Après le dernier billet consacré aux meilleures bédés françaises de l'année, ce sera le 7ème art qui sera à l'honneur aujourd'hui avec les films français du 2ème semestre 2024 puisque les films du 1er semestre ont déjà fait l'objet de deux billets (1 et 2). L'année aura été plutôt bonne pour le cinéma français avec des résultats au box-office que l'on n'avait pas vu depuis belle lurette. Ainsi les deux films les plus vus dans les salles en 2024 sont français, ce sont Un p'tit truc en plus et Le Comte de Monte-Cristo avec 9.346.024 et 10.806.808 de spectateurs respectivement. On n'avait pas vu pareille chose depuis 2011 avec Intouchables et Rien à déclarer. D'autres films ont fait de très bons scores au box-office comme L'Amour ouf avec presque 5 millions d'entrées ainsi que Monsieur Aznavour et Cocorico avec environ 2 millions de spectateurs. Bien sûr et comme chaque année, il y eut aussi quelques navets lamentables comme, par exemple Opération Portugal, Les chèvres, Neuilly-Poissy, 4 zéros, L'heureuse élue, On aurait dû aller en Grèce ou Un Noël en famille. Certaines de ces belles daubes et quelques autres de ces dernières années recevront d'ailleurs leur compte dans un prochain billet. Parlons plutôt des bons films et il y en a eu pas mal dans ce second semestre 2024 et cela grâce à des cinéastes consacrés tels que Jacques Audiard, Xavier Beauvois, Alain Guiraudie, Michel Hazanavicius, Gilles Lellouche, Claude Lelouch, Emmanuel Mouret ou François Ozon mais aussi grâce à des débutantes aux talents prometteurs comme Laetitia Dosch ou Céline Sallette. Tous et toutes ont surpris le public avec des productions passionnantes, variées et dans certains cas risquées. Comme d'habitude, vous pourrez visionner les bandes annonces des films en cliquant sur les affiches.

Emilia Pérez

Comédie musicale et thriller de Jacques Audiard avec Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón, Selena Gomez, Adriana Paz, Édgar Ramírez (date de sortie: 21/08/2024)

Chef d'œuvre, une fable sensible et poétique dans la noirceur des cartels du Mexique. Rien n'est gratuit, toute la mise en scène est millimétrée, le jeu des actrices est sublime, avec un climax totalement inattendu. Une tragédie de comédie musicale totalement bouleversante dans cette odyssée dirigée par une main de maître. (Mr cinetok)

Les BD françaises de 2024

L'heure des récapitulations annuelles est arrivée et comme d'habitude on commencera avec la bande dessinée, un des grands dadas du diabl@gueur. La cuvée BD 2024 aura été abondante comme toujours, le chiffre total des parutions d'albums n'a pas été encore dévoilé mais on peut parier qu'on ne sera pas loin des 6000 et quelques bédés publiées en 2023. Vous me direz peut-être judicieusement que ce qui compte c'est la qualité et pas la quantité. De ce côté-là, pas de souci non plus, la qualité est toujours au rendez-vous pour le plus grand plaisir des férus du 9ème art. Le chiffre des ventes de bédés en 2024 n'a pas été non plus publié, en 2023 on avait atteint les 75 millions d'albums vendus, ce qui était énorme et consolide l'univers BD-manga comme un des grands piliers de l'édition en France, seulement dépassé par la littérature générale. Cela signifie en clair que plus d'un livre sur quatre acheté en France est une bédé ou un manga. 

Un succès qui s'explique par la croissance continue du manga, l'engouement certain pour le roman graphique et les adaptations en bédé de certains best-sellers de la littérature. La preuve en est donné dans le présent billet où la majorité des bédés présentées sont soit des romans graphiques soit des adaptations de romans. Comme on peut observer dans le graphique ci-dessus, 2021 a été l'année de l'envol de ventes de bédés en France qui a quelque peu décru en 2022 et 2023 mais se maintient encore au-dessus de la barre des 70 millions. Ces très bons résultats ont été possibles en partie grâce au bédés françaises sélectionnés dans le présent billet parmi lesquelles on ne trouvera pas les suites des certaines séries publiées en 2024 et dont les tomes précédents avaient été sélectionnés ces dernières années comme Thorgal (T.42), Madeleine, résistante (T.3), Slava (T.4), Hawkmoon (T.3), Un putain de salopard (T.4), Deep it (T.2) ou Les vieux fourneaux (T.8). Ça fera quand même 45 albums sélectionnés (l'ordre est purement chronologique) dont vous pourrez admirer une planche en cliquant sur les couvertures. Bonne lecture !

Frantz Duchazeau est un passionné de musique et rend ici hommage au blues avec ce portrait du légendaire Robert Johnson. Le dessinateur réussit à retranscrire noir sur blanc la vie du célèbre chanteur et guitariste faite de rencontre et de misère, de musique et d'alcool.

 

L'Académie française, le Bic et le bidet

Deuxième billet sur le jeu-concours Qui suis-je ? et les icônes culturelles présentées lors de l'activité. La semaine dernière et grâce à l'émission Karambolage, on en a appris un peu plus à propos de la cédille, l'apéro, La vache qui rit, le french cancan et la rentrée littéraire. Par exemple, que la cédille a été inventée par les Espagnols, d'où vient l'apéro le plus classique à savoir le fameux kir, l'histoire de la création du célèbre logo du fromage en portions La vache qui rit, les origines du célèbre french cancan et aussi le compositeur de cette musique entraînante ou encore la cause de cette avalanche de nouveaux livres qui déferle sur la France entre septembre et octobre c'est à dire les prix littéraires dont le très convoité Goncourt. Aujourd'hui ce sera le tour de cinq autres icônes aussi intéressantes que les précédentes, l'Académie française, la marque Bic, le bidet, les DOM-TOM et le drapeau français. Excusez du peu !

L'Académie française

Qui a créé l'Académie française ? À quoi sert-elle ? Quel est le processus de sélection ? Combien coûte l'élégante panoplie de l'académicien(ne) ?  Les réponses à ces questions et beaucoup d'autres détails intéressants dans la vidéo ci-dessous extraite de l'émission Karambolage.

Qui suis-je ? 4

C'est avec un grand plaisir que le diabl@gueur a présenté cette année la 4ème édition de son jeu-concours Qui suis-je ? dans les EOI de Gijón, Oviedo et Avilés. Un grand merci à tous les élèves qui ont prouvé leur perspicacité et leur bonne humeur et félicitations aux gagnant(e)s de l'école d'Avilés en particulier (Aida, Celia, Laura, Mar, Olaya, Rosa, José, José Antonio, Josema, Juan y Juanjo) qui ont reçu un des cadeaux offerts par le Département. Comme d'habitude, les élèves-candidats ont dû découvrir une petite vingtaine d'icônes culturelles de la France à partir de différentes pistes données par l'auteur de ces mots. Il était prévu de présenter certaines de ces icônes grâce aux vidéos de l'émission Karambolage mais, par manque de temps, cela n'a pas été possible pendant l'activité. Elles seront donc proposées dans le présent billet. Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore Karambolage, on dira qu'il s'agit une émission de télévision franco-allemande de format court (12 min) diffusée sur Arte et dédiée aux cultures française et allemande ainsi qu’aux cultures des minorités présentes dans chacun des deux pays. C’est à Claire Doutriaux, une Française originaire de Valenciennes, que l'on doit cette émission originale, instructive et divertissante dont le but n'est autre que de comparer et rapprocher la France et l'Allemagne à travers ces petites capsules présentant un aspect de la vie quotidienne ou de la culture des deux pays. Cette belle aventure a débuté en janvier 2004, donc l'émission vient de fêter son 20ème anniversaire. Au final, Claire Doutriaux nous a offert un peu moins de 700 émissions et près de 2000 petits reportages (le plus souvent animés) tous plus intéressants les uns que les autres. C’est une véritable mine d’or pour les professeurs de français et d’allemand car l’émission est diffusée dans les deux langues. Depuis quelques mois, l’équipe de Claire Doutriaux a inauguré Karambolage Espagne avec l’inestimable collaboration de Marieta Frías, journaliste et grande fan de l’émission. Voici donc cinq des icônes culturelles présentées lors de l'activité Qui suis-je ? et diffusées sur Arte dans l'émission Karambolage. 

La cédille

Qui l'eût cru ! La charmante cédille si courante dans la langue de Molière est d'origine espagnole mais n'est plus utilisée dans la langue de Cervantes. En Français, elle résiste vaillamment tout comme en catalan, en portugais et en roumain.