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mardi 28 octobre 2025

La minute belge 4


Voici donc le 499ème de ce modeste blog qui fêtera en janvier son 14ème anniversaire et donc le prochain billet sera le 500ème. Qu'est-ce que le diabl@gueur va bien pouvoir préparer pour l'événement ? Mystère et boule de gomme ! En attendant et comme la semaine passée, le français de Belgique sera à l'honneur et on se rappellera que le diabl@gueur donnera le 29 et 30 octobre prochain une conférence à l'EOI d'Avilés sur ce sujet si passionnant. Trois billets avaient déjà été consacrés à la langue belge en juin 2021 (1, 2 et 3) et à La minute belge, une émission très sympa expliquant en 1 minute et demie et avec humour un "belgicisme". Vous trouverez à la fin du présent billets deux exemples de ces vidéos et l'ensemble des vidéos éditées (40) sur la chaîne YouTube qui porte le même nom. Il y a aussi Le petit dictionnaire illustré de La minute belge d'où sont tirées les vignettes rigolotes utilisées dans le présent billet. Avec ce articles sur La minute belge et les trois autres publiés en 2022, on comptera 80 mots et expressions expliqués depuis la ramassette jusqu'à l'expression faire cul blancVoici donc 20 mots ou expressions choisis aujourd'hui dont il vous faudra retrouver l'équivalent en français standard. Une bonne manière de pratiquer le vocabulaire.


vendredi 17 octobre 2025

Le français de Belgique

Cela faisait belle lurette (trois ans pour être exact) que le diabl@gueur ne consacrait pas un billet à la Belgique. Cela tombe à point nommé puisque ce modeste blogueur présentera le 29 et 30 octobre prochain une conférence à l'EOI d'Avilés intitulée Le français de Belgique à laquelle tout le monde est invité et dans laquelle il sera question entre autres choses des différences entre le français standard et celui que parlent nos amis belges. Ceux et celles qui ont fait un tour du côté de Bruxelles, Namur ou Liège se seront peut-être rendu compte que les Belges ne parlent pas tout à fait comme les Français. Il y a bien sûr l'accent assez particulier que l'on parle outre-Quiévrain mais aussi des mots et expressions que les Français ne comprennent pas toujours et qui ne s'utilisent qu'en Belgique (ou parfois dans le nord de la France). Aujourd'hui et en guise d'introduction, on fera appel à Elisabeth et Nelly, toutes deux professeures de FLE et enseignant sur divers médias. Dans la vidéo ci-dessous, Elisabeth (la Belge) traduit et explique à Nelly (la Française) certains mots utilisés en Belgique. C'est exactement ce que fera en mode conférence le diabl@gueur dans deux semaines et comme il y aura un concours et des cadeaux, les participant(e)s qui visionneront la vidéo ci-dessous auront un avantage certain. Qu'on se le dise !


jeudi 9 octobre 2025

Incipit et Goncourt 2

L'année dernière, le diabl@gueur consacrait quelques billets au fameux prix Goncourt et aux incipit des romans sur lesquels Éric-Emmanuel Schmitt avait écrit une chronique dans le magazine littéraire Lire. Aujourd'hui rebelote puisque la liste des 8 finalistes du Goncourt vient d'être annoncée. Exit Ghislaine Dunant, Hélène Laurain, Maria Pourchet, David Deneufgermain, David Diop, Guillaume Poix et David Thomas, la vénérable académie ayant finalement choisi les romans de Nathacha Appanah, Caroline Lamarche, Emmanuel Carrère, Paul Gasnier, Yanick Lahens, Charif Majdalani, Laurent Mauvignier et Alfred de Montesquiou. La prochaine liste des quatre finalistes sera annoncée le 28 octobre et le nom du lauréat sera proclamé le 4 novembre. Qui remportera le gros lot ? Belgique oblige, le diabl@gueur souhaite ardemment que ce soit Caroline Lamarche car il faut remonter à l'année 1937 pour dénicher le dernier lauréat belge en la personne de Charles Plisnier (parfait inconnu aujourd'hui) pour un recueil de nouvelles intitulé Faux Passeports. Cet écrivain wallon, originaire de Mons, a le grand honneur d'être le premier écrivain étranger à avoir remporté le Goncourt. Cette année, le grand favori n'est autre qu'Emmanuel Carrère et son roman Kolkhoze mais la vénérable académie nous réserve peut-être une des ces surprises dont elle a le secret. En attendant, le diabl@gueur vous propose de lire les 8 incipit des romans finalistes et d'essayer de deviner à quels romans ils correspondent. Bonne lecture !

mardi 23 septembre 2025

La rentrée littéraire 2025

Comme chaque année en septembre, l'heure de la rentrée littéraire a sonné et à présent c'est la course aux prix littéraires qui est lancée. En 2024, on avait compté jusqu'à 459 romans parus à cette époque (entre fin-août et début octobre), cette année, ce ne sont pas moins de 484 romans qui ont déferlé dans les librairies. Certains de ces romans sont d'ores et déjà dans la liste des sélectionnés pour les nombreux prix littéraires (Goncourt, de l’Académie française, Renaudot, Femina, Médicis, etc.). Le diabl@gueur a aussi fait sa petite sélection et en a choisi 10 qu'il a hâte et envie de lire et parmi ceux-ci certains ont aussi été présélectionnés par l'académie Goncourt. Des 15 romans en lice pour le Goncourt, le modeste blogueur que voici a choisi le dernier roman de Nathacha Appanah, Caroline Lamarche (Vive la Belgique !), Emmanuel Carrère et Laurent Mauvignier. Six autres livres viennent compléter la liste et curieusement plusieurs d'entre eux abordent le thème de la famille (Mauvignier et Lamarche), de la mère (Carrère et Nothomb), du compagnon/compagne de vie (Warrior). Le diabl@gueur n'ayant donc pas encore lu aucun de ces romans, on vous laissera ci-dessous la critique avisée d'un lecteur ou une lectrice. En tous cas, ça fera une flopée d'heures de lecture et de plaisir, surtout si on lit les 484 romans !


La dernière oeuvre littéraire d'Emmanuel Carrère est un livre kaléidoscopique qui marie la grande Histoire, la fresque familiale et le récit introspectif, offrant une plongée fascinante dans l'intimité et l'héritage de l'auteur autour de la figure emblématique de sa mère, Hélène Carrère d'Encausse. Autant vous le dire tout de suite, j'ai trouvé la manière de l'écrivain de nous raconter cette saga familiale aussi saisissante que l'imaginaire époustouflant d'un roman. J'ai lu ce roman familial d'une traite, il m'était impossible de lâcher l'histoire sidérante de cette famille, de sa famille, qu'Emmanuel Carrère nous raconte sur quatre générations, mais cela va bien au-delà, c'est une fresque immense où résonnent en toile de fond la Révolution bolchévique, l'exil des Russes blancs, la seconde guerre mondiale, la France des trente glorieuses et l'ombre de l'Ukraine contemporaine dans le fracas du monde actuel. C'est à la mort de sa mère il y a un peu plus de deux ans, durant l'été 2023, qu' Emmanuel Carrère se saisit de ce deuil douloureux comme porte d'entrée pour écrire ce livre et faire d'Hélène Carrère d'Encausse son personnage principal. (berni_29)
 

lundi 15 septembre 2025

Fromages et viennoiseries

Le diabl@gueur vous propose un billet appétissant et gastronomique pour ce jour de mi-septembre. C'est en se promenant sur Instagram que ce blogueur que voici que voilà est tombé sur le compte de Romain, professeur de français. Ce qui a attiré l'attention de l'auteur de ces mots, assez peu réceptifs d'habitude aux vidéos que ce soit sur Instagram, Tik Tok ou YouTube, c'est que Romain publie de tout petits extraits de grands classiques du cinéma français. Apparemment Romain est fan de Blier, Belmondo, De Funès et d'autres grands comédiens des années 60, 70, 80. Le garçon fait montre également d'un sens de l'humour certain et explique aussi certaines expressions à travers de courtes capsules vidéos. Le diabl@gueur  s'en va pourtant partager deux de ses vidéos un peu différentes mais pas moins intéressantes. La première nous instruit sur le nom des viennoiseries les plus communes (lexique intéressant donc) tandis que la deuxième nous éclaire sur les préférences des Françaises et des Français quant à leurs très nombreux fromages. Vous voulez savoir quel est leur fromage préféré ? La réponse ci-dessous grâce à Romain. Et le vôtre de fromage favori, quel est-il ? Celui du diabl@gueur ? Sans hésitation aucune, le reblochon, pardi !



lundi 8 septembre 2025

De quand ça date...

Les grandes vacances se sont envolées et même si, en Espagne, on respirait encore un agréable parfum de vacances, la rentrée des classes aujourd'hui même va sonner le glas du dolce farniente et de nos villégiatures estivales. Comme il a été dit dans le billet précédent, pour le journal Libération l'été 2025 a pris fin le 24 août dernier mais le diabl@gueur a à cœur de revenir sur une des rubriques du spécial ÉTÉ de ce vénérable quotidien. Il s'agit de la rubrique De quand ça date qui répond à une question que l'on se pose parfois à propos de divers objets de notre vie quotidienne. On découvre alors que certains d'entre eux existent depuis bien plus longtemps que l'on n'imagine. L'auteur de cette rubrique dans Libé s'est sans doute inspiré du livre édité par Historia en 2012 et qui porte le même titre (voir la couverture ci-dessus). On apprendra ainsi quand ont été inventés de multiples objets comme, par exemple et pour revenir à la période estivale, la crème solaire, le bronzage, la tong ou l'esquimau mais aussi bien d'autres depuis les lunettes jusqu'à la cigarette électronique en passant par le parapluie, le billard, la brosse à dents, le pastis ou le papier toilette. Ça fera en tout 30 petites histoires (parfois étonnantes comme dit le livre cité) qui vous permettront de briller lors de réunions familiales et autres cocktails dînatoires.


dimanche 31 août 2025

L'été de Libé 2

Voici la date fatidique du 31 août arrivée et avec elle la fin des grandes vacances. Pour le journal Libération, l'été a pris fin le 24 août dernier tout comme la rubrique spécial été avec son lot de dossiers et jeux aussi divertissants que superflus. Terminée donc la série des quiz de l'été du Libé. En juillet et dans le billet du 31 juillet dernier, on a eu droit grâce à la générosité du diabl@gueur à des quiz des plus variés depuis celui sur les années 25 jusqu'à un dernier sur la bouffe belge en passant par bien d'autres tout aussi superfétatoires. On a appris ainsi qu'il y a pile 1000 ans (en 1025) le roi de France n'était autre que Robert le Pieux, aujourd'hui on a droit a Emmanuel le Jupitérien, que le mot robot vient du mot "rob" signifiant esclave en slave ancien (inventé par un dramaturge tchécoslovaque parfaitement inconnu au bataillon des dramaturges), que le roi George II d'Angleterre est mort sur son trône... à savoir aux toilettes, que le lit à 3 places (pour les plans à 3) a déjà été inventé par un designer suédois, que la Seine devrait s'appeler l'Yonne selon une règle curieuse et peu appliquée apparemment, qu'il y a eu pas moins de 345 pharaons tout au long de l'histoire de l'Égypte ancienne, que le pape Pie II avait écrit un roman érotique avant sa nomination en 1458 (c'est dorénavant et pour toujours mon pape favori), que depuis 1900 seulement 2081 bébés français ont écopés du prénom Jésus (en Espagne le chiffre grimpe peut-être à 2 millions) et finalement et beaucoup plus intéressant, que la fameuse fricadelle est fabriquée avec un agrégat de bas morceaux de viandes diverses et de la peau de poulet 😱). Vous apprendrez bien d'autres infos et savoirs parfaitement inutiles avec les 19 quiz suivants parus dans libé entre le 1er et le 23-24 août. Bon amusement !
 

mercredi 20 août 2025

Le B2 de Nelly

Après le niveau C2 traité dans le dernier billet, descendons deux crans sur l'échelle du CECR et penchons-nous tout de go sur le niveau B2, correspondant en théorie à un utilisateur indépendant capable de comprendre le contenu essentiel de sujets complexes, de communiquer avec aisance avec des locuteurs natifs, et de s'exprimer de manière claire et détaillée sur une variété de sujets. Ni plus ni moins ! 😅Cette fois-ci, la charmante Nelly qui enseigne le français sur sa chaîne YouTube et sur son blog vous propose aussi 15 mots pour savoir si vous avez le niveau B2. Bonne chance !


lundi 11 août 2025

Le C2 de Pierre

Tous les étudiants de FLE connaissent bien (ou devraient connaître) le fameux Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR) qui fixe notamment les différents niveaux de compétences d'un apprenant en langue étrangère depuis A1 (utilisateur élémentaire jusqu'à C2 utilisateur expérimenté). Évidemment, plus on monte dans l'échelle des 6 niveaux, plus ça se complique et aussi plus il est difficile de savoir si l'on a réellement le niveau C2. L'étudiant de FLE peut toujours se présenter à un examen officiel de ce niveau, par exemple, le DALF ou celui de l'EOI en Espagne. Grâce à Pierre et son célèbre site Le français avec Pierre, vous allez savoir si vous avez le niveau C2 en français en quelques minutes grâce à un test de vocabulaire de 10 mots. Voici la vidéo et les 10 mots choisis par Pierre.  

jeudi 31 juillet 2025

L'été de Libé


Nous voici arrivé(e)s à l'équateur des grandes vacances, en tout cas pour les étudiants et les profs et la dolce vita continuera encore un mois. Mais cette période estivale n'est pas une sinécure ni un délassement pour tout le monde, qu'on le dise aux pompiers forestiers de tous les pays méditerranéens depuis le Portugal jusqu'en Turquie. Toutes proportions gardées, c'est aussi une époque compliquée pour la presse et les journalistes quand le compteur des infos descend au plus bas. Évidemment il y a Trump pour animer cet été 2025 mais on se serait bien passé de ce trublion infernal et préféré qu'il soit en vacances perpétuelles, par exemple, dans la résidence de luxe qu'il envisage de réaménager à Alcatraz. Pour le diabl@gueur également, trouver des sujets intéressants en cette période d'encéphalogramme culturel plat est loin d'être du gâteau alors on fera comme la presse avec ces dossiers d'été aussi superflus que relaxants. Comme le journal Libération qui nous propose ses sériés d'été assaisonnées de quelques jeux. Par exemple, la série 100% pur leurre autrement dit un petit inventaire des grandes tricheries, bluff, impostures et dissimulations de l'histoire comme, par exemple et pour citer les plus célèbres, l'affaire du collier de Marie-Antoinette ou l'opération Fortitude pendant la 2ème guerre mondiale. Les lecteurs de Libé auront droit aussi aux premières pages de la dernière BD de l'auteur américain Anders Nielsen (Tongues) et aussi au premier chapitre de quelques prochaines nouveautés de la rentrée littéraire comme, par exemple, le dernier roman de Caroline Lamarche (Le bel obscur). Finalement et comme l'été dernier, le quotidien propose le quiz du jour, pas fastoche pour un poil comme vous pourrez le constater vous-mêmes et ci-dessous.


lundi 21 juillet 2025

Les films français de 2025 (2)

Deuxième billet sur les films français de 1er semestre 2025, le jour où nos amis belges célèbrent leur fête nationale mais ce sera plutôt le cinéma français que nous allons célébrer aujourd'hui, celui des productions modestes et à petit budget où la majorité des intervenants (cinéastes, acteurs, actrices) sont le plus souvent des inconnus au bataillon du 7ème art. Au programme de cette nouvelle sélection et comme d'habitude beaucoup de drames (12) et de documentaires (8) aussi passionnants les uns que les autres mais aussi des comédies (dramatiques ou non), des thrillers, des films d'animation et même un biopic et un film fantastique. Côté cinéastes, on retrouve quelques vieux de la vieille comme Claire Simon, Laurent Cantet ou Arnaud Desplechin mais surtout des débutant(e)s dont la liste qui suit montre  bien à quel point le cinéma français est cosmopolite et bigarré, voyez plutôt: Enya Baroux, Valentine Cadic, Clémence Davigo, Hélène Merlin, Antoine Besse, Maxime Caperan, Johann Dionnet, Thibault Emin, Saïd Hamich, Koya Kamura, Stéphane Ly-Cuong, Akaki Popkhadze et Mourad Winter. Au total et à nouveau 40 films qui méritent sans doute un petit coup d'œil. Cliquez sur les affiches pour visionner la bande-annonce.

Hiver à Sokcho
Drame de Koya Kamura avec Roschdy Zem, Bella Kim, Park Mi-hyeon (date de sortie: 08/01/2025) 
J’ai beaucoup aimé l’histoire de cette jeune franco-coréenne de 23 ans qui n’a jamais connu son père et tient une auberge où s’arrête un dessinateur français quarantenaire. Elle cherche à rentrer en contact avec lui alors que lui, au caractère taiseux, est là pour le travail et la sollicite uniquement pour son aide… La cuisine coréenne, superbement présentée, est à l’honneur, un film sur ce qui peut lier des gens, ou non, avec s’intercalant des animations au pinceau très réussies relatant les sentiments des personnages(BLS Moviedebrief)

dimanche 6 juillet 2025

Les films français de 2025 (1)

Petit bilan de ce premier semestre 2025 côté cinéma cette fois-ci et de même que pour la zik, peu de grosses sorties à se mettre sous la dent, surtout si l'on compare avec l'année dernière où des titres comme Un p'tit truc en plus, Le Comte de Monte-Cristo, L'Amour ouf ou En fanfare augurait une résurgence du cinéma français. Ce n'était qu'une illusion. Si dans le premier semestre 2024 il y avait trois films frisant ou dépassant largement les 2 millions d'entrées, la même période de 2025 dresse un constat affligeant avec un seul film dépassant la barre des 2 millions de spectateurs qui n'est autre que la énième suite de la saga des Tuche (God save the Tuche). On n'est pas loin du navet et de s'écrier God save the French cinema ! Heureusement qu'il y a les "petits" films pour sauver la mise que nous passerons en revue dans un prochain billet mais la récolte de navets a été malheureusement excellente depuis janvier avec quelques belles daubes telles que Les Bodin's partent en vrille, Doux Jésus, Les Condés, 100 millions, La tournée, Haut les mains !, Délocalisés, Vacances forcées et on en passera et des pires. Ne soyons quand même pas trop négatifs ! On retiendra finalement un bonne quarantaine de films dignes de ce nom que l'on doit à des réalisateurs chevronnés (véritables sauveteurs du cinéma français) à savoir, par exemple, Anne Le Ny, Martin Bourboulon, Costa-Gavras, Quentin Dupieux, Robert Guédiguian, Cédric Klapisch ou Régis Wargnier mais aussi à des cinéastes débutant(e) comme Amélie Bonnin, Laura Piani, Maël Piriou, Barbara Schulz, Giulio Callegari ou Yohann Gloaguen. Voici donc les 40 films choisis par le diabl@gueur pour ce premier semestre 2025. Cliquez sur les affiches pour visionner la bande-annonce.

Six jours
Thriller de Juan Carlos Medina avec Sami Bouajila, Julie Gayet, Philippe Resimont (date de sortie: 01/01/2025)
Six jours est un thriller captivant, offrant une intrigue et un dénouement haletant qui tient le spectateur en haleine jusqu’à la dernière minute. Le rendu du Nord et du Pas-de-Calais est parfaitement retranscrit, apportant une authenticité rare et immersive à cette enquête sombre et complexe. Sami Bouajila brille dans le rôle d’un flic torturé, livrant une performance magistrale et nuancée, tandis que Julie Gayet campe un personnage tout aussi convaincant. (Claude WOLFS)
 

samedi 28 juin 2025

Le pré-bestof 2025

Après quelques billets consacrés à la langue française, on revient à la culture avec les traditionnelles récaps de fin de semestre. On commencera avec la musique et les sorties de cette première moitié de l'année. Conformément à la coutume de ces derniers temps, il y a eu peu de grosses sorties depuis janvier 2025. Certaines mauvaises langues auront peut-être la tentation de mettre en cause l'intérêt de ces articles sur les sorties d'albums en argumentant que de moins en moins de personnes écoutent encore les albums en entier. C'est indiscutable et alors que nous fêtons 25 ans de musique dans ce XXIème siècle, force est de constater que bien des choses ont changé dans la manière de la consommer. Internet et l’avènement du numérique, ainsi que la dématérialisation du support physique ont radicalement changé la donne. Les nouvelles générations ont à peine connu le CD (encore moins le vinyl) et rapidement adopté le streaming. Que nous réservent les 25 prochaines années ? Bien malin celui qui pourra le deviner avec l'apparition de l'intelligence artificielle. Intelligente sans doute mais aussi géniale que les Beatles, Bob Dylan, Jimi Hendrix ou Nirvana, on est en droit d'en douter. Des albums géniaux (en) français, il n'y en pas eu des masses depuis janvier 2025 mais quand même on pourra noter quelques surprises comme le dernier album d'un Julien Clerc encore en bonne forme et signant un 29ème album plus que digne et aussi mais en moins bonne forme le 11ème album de Michel Polnareff. D'autres vétéran(e)s sont venu(e)s en renfort comme Barbara Carlotti, Jeanne Cherhal, Albin de la Simone ou Vincent Delerm. Mais il faut compter également avec les petits nouveaux comme Solaan ou Yamé. Et puis une fois de plus le Canada nous offre généreusement une bonne dizaine d'albums aussi intéressants que ceux qui se produisent de ce côté-ci de l'Atlantique comme ceux de Stéphanie Boulay, Lou-Adriane Cassidy, Ariane Moffatt, Ariane Roy ou Pierre Lapointe. En tout 55 propositions que l'on retrouvera peut-être dans le Bestof de fin d'année. On n'en est pas encore là !

lundi 16 juin 2025

Et le lexique ?


Après l'orthographe et la grammaire, un autre aspect de la langue à ne pas négliger est sans nul doute le lexique, aussi bien pour les étudiants de FLE que pour les francophones et en particulier pour les bacheliers qui devront affronter l'épreuve du grand oral à partir du 23 juin. On imagine facilement que les candidat(e)s faisant montre de précision et de richesse dans l'utilisation du lexique auront plus de chance de réussir cet examen si important pour leur futur. Pour les étudiants de FLE, le défi est différent mais pas des moindres néanmoins. Il y a bien sûr des stratégies pour améliorer son bagage lexical à commencer par la lecture régulière (romans, essais, presse, etc.), les listes de vocabulaire, les jeux de mots (mots croisés, Scrabble ou Boggle) ou encore l'utilisation contextuelle (utiliser les nouveaux mots dans des phrases ou des conversations réelles). Malgré tout, l'apprentissage du lexique d'une langue étrangère se révèle être souvent un travail de titan sauf pour ceux et celles qui ont une excellente mémoire. N'oublions pas que la langue française compte à peu près 60.000 mots (dont un utilisateur natif moyen utilise entre 3000 et 5000 mots), c'est énorme mais c'est moins que pour l'espagnol (93.000 mots dans le dico de la RAE) et beaucoup moins que pour l'anglais (plus de 200.000). Dans ces langues-ci, les parlants natifs moyens emploient aussi quelques milliers de mots tout au plus, pour un étudiant étranger, cela reste un nombre conséquent. Là où le français est particulièrement riche, c'est dans les expressions idiomatiques et aussi dans la langue populaire ou l'argot. On peut parier qu'il y a très peu de langues ayant un lexique familier aussi riche. Le diabl@gueur ne peut comparer que le français et l'espagnol et entre la langue de Voltaire et celle de Cervantès, il n'y a pas photo (en faveur de français) même si cette affirmation requerrait une étude plus approfondie. On va plutôt s'exercer avec un autre quiz de derrière les fagots offert par le diabl@gueur. À vos marques !

1ère question: Complétez cette expression avec le mot correct, "une fièvre de... ".
chien
vache
cheval

dimanche 8 juin 2025

La grammaire encore !

On continuera à creuser le sujet de la grammaire en espérant que le quiz de la semaine dernière n'aura pas trop découragé les lecteurs non français de ce modeste blog. Précisons tout de même que le quiz en question était conçu pour des utilisateurs natifs du français et non pas pour des étudiants de FLE ou alors de étudiants de niveau avancé C1 ou C2. Rappelons aussi que les difficultés que peuvent avoir les Français ou les Francophones avec leur propre langue ne sont pas tout à fait les mêmes que celles que peuvent avoir les étudiants de FLE. Par exemple, nos voisin d'outre-Pyrénées n'ont normalement aucun problème avec la bonne utilisation des pronoms personnels COD et COI alors que nos compatriotes espagnols s'emmêlent parfois les pinceaux avec cet élément grammatical, transposant au français un certain flottement qu'ils présentent parfois dans leur propre langue. Il est vrai qu'une des plus grandes difficultés du français réside dans la construction des verbes et distinguer ceux qui privilégient la construction directe (avec un complément COD) et ceux qui fonctionnent avec les prépositions "à" ou "de" peut se révéler d'une difficulté extrême. Il y a bien d'autres erreurs récurrentes chez les étudiants de FLE que les Français commettent très rarement comme, par exemple, la confusion entre son et leur, entre mieux et meilleur, l'utilisation erronée des articles contractés ("de le" au lieu de du) ou des relatifs ("que c'est" au lieu de qui est). Le quiz de la semaine dernière considérait plutôt des erreurs communes chez nos amis français comme l'accord du participe passé, le genre des noms commençant par voyelle ou la correcte utilisation de après que, de l'adverbe tout ou de la condition avec si. Le quiz de cette semaine sera du même acabit que celui de la semaine dernière c'est à dire pas piqué des hannetons. Qu'on se le dise ! 

1ère question: Quel est le titre correctement écrit ?
Y a-t'il un pilote dans l'avion ?
Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?

vendredi 30 mai 2025

Et la grammaire alors ?

Tous les étudiant(e) de français le savent, l'orthographe de la langue de Voltaire est particulièrement compliquée. S'il n'y avait que ça, ce serait trop beau car la grammaire du français n'est pas en reste loin de là. Il est vrai que les apprenant(e)s espagnol(e)s ont un avantage certain étant donné l'origine commune des deux langues et le nombre de caractéristiques grammaticales qu’elles ont en commun, le problème des faux-amis étant un moindre mal. Mais il n' y a pas que pour les apprenant(e) que le français est difficile, en effet bon nombre d'autochtones (français ou francophones) souffrent comme des damnés pour parler et écrire correctement leur langue maternelle sinon le fameux concours de dictée n'aurait jamais vu le jour. Il faut le reconnaître, souvent le français se révèle être une belle langue truffée d'embûches et d'écueils parmi lesquels on citera l'accord du participe passé et de l'adjectif, les variations de genre et de nombre des substantifs, la conjugaison des verbes irréguliers, l'usage du subjonctif ou des prépositions pour ne citer que les principaux. Dans le quiz de la semaine dernière, nous avons déjà eu un petit aperçu de certaines de ces embûches grammaticales comme par exemple, le pluriel des noms en -al ou le féminin de certains substantifs commençant par voyelle, cette dernière étant sans doute une des plus grandes difficultés y compris pour les natifs. Le diabl@gueur avait d'ailleurs consacré quelques articles à ce sujet en 2019 (123 et 4). Pour ceux et celles qui ont trouvé trop fastoche le quiz de Femme actuelle de la semaine dernière, on va monter d'un cran dans la difficulté avec ce quiz paru il y a quelques années dans le magazine Le Point. Bonne chance et vive la grammaire !

jeudi 22 mai 2025

L'important, c'est l'orthographe ?

 

Aujourd'hui 22 mai, nous sommes à quelques semaines des grandes épreuves finales pour la majorité des étudiant(e)s. Ce sera particulièrement éprouvant pour les élèves de terminale en France et de 2ème année de "bachillerato" en Espagne qui devront affronter les examens du Bac et de "la EBAU" respectivement. En Espagne, "la EBAU" aura lieu entre le 3 et 5 juin pour la majorité des régions (sauf la Catalogne où ce sera du 11 au 13 juin) tandis que en France le parcours du combattant sera bien plus long pour les bacheliers puisque le processus commencera le 13 juin avec l'épreuve écrite de français et se terminera entre 23 juin et le 4 juillet avec l'épreuve du Grand oral. Pour nos étudiant(e)s de l'École Officielle de Langues, les examens pour obtenir le certificat auront lieu aussi en juin à des dates différentes selon les niveaux. Pour tous ces candidats, afficher un bon niveau d'orthographe sera bien utile pour ne pas dire essentiel pour atteindre le graal de la réussite. À propos d'orthographe et pour faire un peu d'histoire, rappelons la date importante de 1635 et la création de l’Académie française par le cardinal de Richelieu. Cette noble institution se chargera de fixer les règles de la langue et de garantir son bon usage. L’orthographe se verra donc peu à peu codifiée, avec la publication de plusieurs éditions du dictionnaire de l’Académie française, qui poseront les bases de l’orthographe moderne. Mais le XVIIème siècle est bien loin et aujourd'hui, l'orthographe pâtit de l'influence négative des réseaux sociaux et de l'apparition d'une orthographe phonétique. Il y eut bien les réformes de l'orthographe, principalement celles de 1990 et 2016. Mais rien n'y fait, cette composante essentielle de la langue ne vit pas ses meilleurs jours. À vous de démontrer le contraire grâce au quiz ci-dessous publié il y a peu dans le magazine Femme actuelle.

lundi 12 mai 2025

John Williams

Une fois n'est pas coutume, le sujet du présent billet n'aura rien à voir avec le français, ni avec la France ni même avec la francophonie. En effet, la vedette aujourd'hui ne sera autre que l'immense John Williams car le gros de la dernière conférence donnée par le blogueur que voici sur la musique dans le cinéma fut consacrée à celui que l'on peut considérer comme le plus grand compositeur de bandes originales de tous les temps. Et ce n'est pas le diabl@gueur qui le dit mais la majorité des spécialistes du sujet. Outre le nombre incroyable de grandes musiques de films qu'il a composées, outre le nombre de récompenses décernées (5 Oscars et 49 nominations par exemple), ce diable d'homme a réussi l'exploit de rendre populaire un genre musical plutôt méconnu du grand public. John Williams fut la première star des compositeurs de musique de films et grâce à lui (et d'autres grands compositeurs), ce genre musical connaît aujourd'hui une époque dorée et un immense succès. Tout a commencé en 1977 avec la BO de Star Wars qui remit au goût du jour la musique symphonique dans le cinéma et devint la plus célèbre BO de l'histoire du cinéma. Le double album atteignit la deuxième place du Billboard 200 en septembre 1977 et devint l'album symphonique le plus vendu de tous les temps tandis que le titre principal de l'album se classa à la dixième place du Billboard Hot 100 (une première pour une musique de film). Après Star Wars vinrent d'autres grandes musiques de films composées par John Williams  parmi les plus populaires de l'histoire du cinéma (Superman, Indiana Jones, E.T. l'extra-terrestre, Jurassic Park, La Liste de Schindler , Harry Potter, etc.). Inutile de dire que le diabl@gueur est un fan absolu de M. Williams et il n'est pas le seul loin de là. Aujourd'hui le compositeur américain a 93 ans et il était plus que temps qu'un film lui fût consacré. C'est chose faite depuis novembre dernier grâce au documentaire Music by John Williams du réalisateur français (et oui !) Laurent Bouzereau, disponible sur Disney + et dont le diabl@gueur vous propose les premières minutes (cliquez sur l'image ci-dessous). 



dimanche 4 mai 2025

La musique dans le cinéma français


On continuera à causer de musiques de films après le précédent billet et la conférence donnée par l'auteur de ces mots. Pendant celle-ci, il a été sommairement question des musiques de films du cinéma français, sommairement car la majorité des musiques du cinéma de nos voisins n'est pas très connue de ce côté-ci des Pyrénées à part peut-être pour quelques cinéphiles avertis. La France a eu son importance dans l'histoire de ce genre musical car, ne l'oublions pas, la première partition originale écrite pour un film fut composée en 1908 par Camille Saint-Saëns pour le film L’Assassinat du duc de Guise de Charles Le Bargy. Plus tard, la France a inscrit quelques grands noms dans la liste des compositeurs de bandes originales dont on retiendra surtout Maurice Jarre (2 oscars à la meilleure musique de film plus six nominations), Michel Legrand (2 oscars + 2 nominations), Alexandre Desplat (2 oscars + 9 nominations), Georges Delerue (1 oscar + 4 nominations), Francis Lai (un oscar) et Ludovic Bource (un oscar). Voilà pour ceux qui ont été honorés à la Mecque du cinéma. On pourrait citer aussi Raymond Alessandrini, Georges Auric, Vladimir Cosma, Bruno Coulais, François de Roubaix, Raymond Lefèvre, Philippe Sarde, Éric Serra et puis d'autres compositeurs pas spécialistes de musiques de films mais qui ont laissé quelques partitions inoubliables tels que Serge Gainsbourg, Michel Polnareff ou Yann Tiersen. Tous ces compositeurs méritent d'être écoutés, c'est exactement ce que vous propose le diabl@gueur grâce à la compil concoctée par lui-même à la fin du billet. Avant ça, voici une vidéo avec l'interview d'un compositeur de la nouvelle génération, Mathieu Lamboley, auteur notamment de la musique de la célèbre série Lupin. Il s'agit tout simplement d'un excellent résumé de ce qui a été exposé lors de la conférence du diabl@gueur.


jeudi 24 avril 2025

La musique dans le cinéma

 

Comme on dit à Abou Dhabi, c'est avec grande fierté et satisfaction que le diabl@gueur a présenté il y a quelques semaines sa dernière conférence dont le sujet lui tenait spécialement au cœur c'est à dire la musique dans le cinéma. Le bonheur a été absolu quand l'alter ego conférencier du blogueur que voici se rendit compte que le sujet intéressait et même passionnait bon nombre des étudiant(e) présent(e)s dans les Écoles officielles de langues à Oviedo et Avilés et que l'auteur de ces mots souhaite remercier du fond du cœur. Il faut également féliciter les gagnant(e) des différents concours proposés par le conférencier, en particulier Virginie, la gagnante de la "porra" des compositeurs organisée à Avilés et qui recevra prochainement un cadeau mais aussi les autres gagnant(e)s qui ont montré leur connaissance du sujet et reçu également leurs récompenses plus que méritées. Tout cela a conforté le diabl@gueur dans l'idée que la musique de film vit une époque dorée et que jamais sa popularité a été si grande et cela a été possible grâce aux grands compositeurs présentés lors de l'activité depuis Max Steiner jusqu'à Hans Zimmer. C'est en particulier ce dernier qui a permis ce petit miracle mais aussi les trois compositeurs que le diabl@gueur considère les plus géniaux à savoir John Barry, Ennio Morricone et surtout John Williams. Ainsi on peut dire qu'il y a deux catégories de bandes originale, celles qui ne nous disent rien et dont nous sommes incapables de reconnaître le film et encore moins son auteur et celle que nous reconnaissons immédiatement aux premières notes. C'est exactement ce qu'ont démontré les participant(e)s à la conférence le 26 et 27 mars dernier à Avilés et le 2 avril à Oviedo. Dans les prochaines semaines, d'autres articles seront consacrés au sujet avec en particulier un billet sur les musiques de film du cinéma français et un autre sur John Williams, l'idole absolue de l'auteur de ces mots. Ce qui vous sera proposé aujourd'hui fut bien l'exercice le plus difficile de la conférence c'est à dire reconnaître les compositeurs non pas en écoutant leurs musiques mais en voyant leur tête. C'est tout "simplement" ce qu'il vous faudra faire maintenant. Bonne chance !

John Barry
Hans Zimmer
John Williams

samedi 12 avril 2025

Joséphine Baker


Aujourd'hui 12 avril il y a exactement 50 ans que nous quittait une des personnalités les plus attachantes du XXème siècle, j'ai nommé la sublime Joséphine Baker, née Freda Josephine McDonald dans le Missouri en 1906. Comme beaucoup de génie du siècle dernier, la franco-américaine avait plusieurs cordes à son arc, chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue, résistante mais aussi militante contre le racisme et féministe avant l'heure. On a beaucoup parlé de l'artiste en 2021 lors de son entrée au Panthéon et la presse de l'époque s'était fait l'écho de la nouvelle avec des titres tels que "Entre ici, Joséphine" (Libération), "Une femme libre au Panthéon" (L'Obs) ou "Joséphine Baker, la résistante" (Marianne). D'autre part, cette semaine, le magazine L'Éléphant a consacré tout un dossier à la vedette pour commémorer le 50ème anniversaire de sa disparition en titrant "Star, militante et cheffe de tribu". La grande Baker méritait vraiment un billet dans ce modeste blog et revenons sur la vie passionnée et passionnante de cette grande dame du siècle dernier avec deux vidéos très instructives. 


samedi 5 avril 2025

Bienvenue chez Smitch

 


Que le diabl@gueur est fan d'Erik Tartrais, voilà bien un secret de polichinelle. Avec le présent billet, c'est bien le 20ème billet qui est consacré au dessinateur. On avait déjà annoncé l'année dernière que Tartrais se lançait dans la bédé et commençait à publier ses premières planches dans le magazine Fluide Glacial. C'est donc tout naturellement que l'auteur a présenté en janvier son premier album. Il est bien fier l'ami Tartrais et de notre côté,  on est bien content pour lui. L'album s'intitule Bienvenue chez Smitch et on y retrouve son humour caractéristique et son trait clair et précis qui font sa marque de fabrique. Tartrais y tourne en dérision le monde de l'entreprise moderne et toutes ses contradictions et autres absurdités. Le pitch (soyons modernes !) est le suivant: Laurent Lambertin est PDG d'une entreprise française. Il a l'ambition de s'associer à une grosse firme américaine pour prendre de l'ampleur à l'internationale. Mais l'interlocuteur venu des États-Unis n'a tout à fait le même le projet en tête : il souhaite racheter la société française. À quelle sauce les Américains vont-ils dévorer cette entreprise ? Comment Lambertin va-t-il gérer ce rachat et la gestion humaine de ses collaborateurs ? Un sujet tout à fait d'actualité vu le gros bordel qu'est en train d'organiser Donald Trump. Comme à son habitude, Tartrais joue sur les gags, le comique de situation,  les absurdités de notre époque. Il dénonce en particulier les abus du monde de l’entreprise ainsi que le choc des cultures à travers deux approches qui ont du mal à s’entendre, la petite PME familiale et la start-up américaine aux ambitions mondiales. Tartrais aborde une palette large de sujets, des revendications sociales à la visioconférence en passant par les bureaux flex (le fait que vous n’avez plus de bureau attitré mais que tout le monde s’installe là où il veut et surtout où il peut) ou encore les galères de photocopieuses ou les événementiels de motivation des équipes. Le propre Tartrais nous présente dans la vidéo suivante son premier album dont il n'est pas peu fier comme il dit lui-même.


vendredi 21 mars 2025

Les belles poésies de Donald Trump

 


Aujourd'hui on célèbre la journée mondiale de la poésie et pourtant comme le chantait un groupe espagnol des années 80, il faut bien reconnaître que l'on vit une sale époque pour la poésie lyrique. C'était vrai en 1983, ça l'est toujours malheureusement en 2025 surtout depuis que Trump est revenu à la maison blanche. À propos de Trump et de poésie, le diabl@gueur est tombé il y a pas longtemps sur un drôle de bouquin intitulé Les belles poésies de Donald Trump. On doit cette petite merveille à un parfait inconnu au bataillon des écrivains, tellement peu connu qu'il n'a même pas droit à une entrée sur Wikipédia. Alors ne me demandez pas des détails sur Rob Sears. D'après celui-ci, ce brave Donald est un incompris et ses discours si souvent critiqués ne sont ni nuls ni débiles ni répétitifs car ils sont en réalité poétiques. Voilà ce que Rob écrit dans la préface: "Un des nombreux reproches adressés à Donald Trump par les médias experts en fake news est son anglais paresseusement répétitif, qui serait la marque d’un penseur limité et peu imaginatif. Il est répétitif, certes, mais délibérément, afin de produire un effet hypnotique. Ce n’est pas la marque d’un homme monotone, mais d’un esthète pour qui l’amour et la beauté sont de profonds puits de sentiments vers lesquels il revient et puise sans relâche". Et de continuer ce brave Rob : "Ces poèmes apportent aussi un démenti aux critiques selon lesquelles les propos publics de Trump seraient les lieux communs d’un esprit désordonné. Ces poèmes témoignent du sens de la concision d’un moderne Bashô, ou d’un Larkin. Et puis il y a les haïkus. Beaucoup sont disposés selon le format traditionnel de 5-7-5 syllabes. Tous atteignent leur objectif témoignant d’un écrivain d’une puissance et d’une discipline exceptionnelles". Après lecture du livre de Rob Sears, on comprend pourquoi il n'est pas dans Wikipédia car effectivement il y a anguille sous roche. L'auteur s'est limité à réunir des phrases prononcées par Trump à différents moments pour composer des pseudo poèmes, la chose étant aisée puisque le 49ème président des États-Unis prononce (et écrit) rarement des phrases de plus de 10 mots. Pour ne pas martyriser les lecteurs, on ne présentera que deux exemples.

Une vie simple et belle

De beaux vélos
De beaux porte-avions
Du beau charbon
De beaux mensonges d’Hillary la Truqueuse
De beaux chapeaux
De belles femmes
De beaux tanks
De beaux Humvees
De beaux tuyaux en cuivre
De belles usines automobiles
De beaux marines
Je n’ai jamais vu des ciseaux aussi beaux

jeudi 6 mars 2025

Oscar, César et Magritte

 

Comme chaque année à cette époque (février-mars), c'est le grand moment des récompenses décernées par les spécialistes du cinéma c'est-à-dire les académies des arts cinématographiques de chaque pays. Alors on a eu le 8 février la 39ème cérémonie des Goya à Grenade, ensuite la 14ème cérémonie des Magritte du cinéma belge francophone le 22 février à Bruxelles, également et bien sûr, la 50ème cérémonie des César du cinéma français le 28 février dernier à Paris et finalement le clou du spectacle, la 97e cérémonie des Oscars du cinéma américain le 2 mars dernier à Los Angeles. Chaque cérémonie a eu cette année son grand gagnant. En Espagne, ce fut le film El 47 de Marcel Barrena (six récompenses), en Belgique, La nuit se traîne de Michiel Blanchart (10 récompenses), en France, Emilia Pérez de Jacques Audiard (7 récompenses) et aux États-Unis, Anora de Sean Baker (5 récompenses). Ce dernier avait déjà remporté la Palme d'Or à Cannes l'année dernière, on a donc assisté à la consécration pour ce réalisateur américain pas très connu jusqu'à présent. Côté présentation, on a eu droit à deux humoristes à Bruxelles et à Los Angeles à savoir l'exquise Charline Vanhoenacker et le non moins exquis Conan O'Brien respectivement. À Grenade, la cérémonie a été présentée par deux grandes actrices espagnoles (Maribel Verdú et Leonor Watling) et finalement à Paris, on n'a pas chipoté avec une présentation collégiale de 13 intervenants même si le gros du boulot fut assuré par l'ineffable Jean-Pascal Zadi. Alors on peut aimer ou ne pas aimer ce genre de spectacles, personnellement le diabl@gueur adore et peu importe que ce soit Goya, Magritte, César ou Oscar, il y a toujours du suspens, parfois des surprises, de l'humour, beaucoup d'émotion et, ce qui ne fait pas de mal, de la revendication. On va voir à présent si de votre côté, il y a du savoir et des connaissances sur le sujet avec un quiz pas piqué des hannetons sur Oscar, César et Magritte. Bonne chance !

1ère question: En Belgique, les récompenses du cinéma belge portent le nom d'un...
acteur
peintre
politique